Aimez-vous allaiter?

l'écharpe, c'est pour Solane ou les bestioles?

bon bein les potes pourraient se coller au(x préparatifs du) déménagement ptèt? et pareil pour la fête? ce serait votre cadeau de naissance-crêmaillère

on va tenter le coup pour la fête! pour le déménagement, ça va pas le faire je pense!

Déménagement + naissance c'est aaaaaffreux !
J'en ai marre des cartons et de ne pas avior assez de rangements installés !

Akamiaou a écrit:

Déménagement + naissance c'est aaaaaffreux !

Bien d'accord ! Quand j'attendais ma dernière, on a déménagé à 6 mois de grossesse, puis redéménagé lorsqu'elle avait trois semaines, ce fut dur...

perso j'ai également eu beaucoup de douleurs qui ne se sont estompées que vers trois mois (pour les deux)
j'aime bien allaiter mais c'est clair que quand on fais ça toute la journée du coup j'ai beaucoup lu, j'adore lire et je lisais tout le temps (au point que pour tirer mon lait, je lisais plutôt que de regarder une photo de mon BB )

dun autre côté c'est gai, surtout quand il y plus d'échange..là par exemple j'adore quand il éclate de rire avec le sein en bouche

quoi qu'il en soit les conditions sont pas super pour toi, prends le temps dont tu as besoin et courage pour la suite

Je me sens un peu , moi, du coup, avec ma réponse...
Mais j'ai promis d'élaborer et je me dis que ça fera peut-être du bien à Lullaby (et à tte autre Lullaby passerait plus tard avec les mêmes angoisses).
Je suis vraiment désolée que ça ne se passe pas bien chez toi mais, comme les autres, je pense que si tu calmes un peu la pression que tu te mets, ça ira mieux On veut toutes être des super-maman et je pense qu'il nous faut un peu de temps pour comprendre qu'on ne peut pas tout faire parfaitement ni toujours adorer tout ce qui à trait à bébé.
Pour ce qui est de l'allaitement, maintenant... Ça fait un moment que je pense écrire quelque chose à propos de l'allaitement. Depuis que Cath nous a demandé un texte sur le plaisir, en fait. Je fais clairement partie des (très) sentimentales de l'allaitement. J'ai eu de la chance, côté douleur. Elle n'a duré que qq jours (et, depuis, de temps en temps quand notre position n'est vraiment pas confortable).Depuis, je suis donc restée avec les "bons" côtés de l'allaitement. Oui, parfois j'ai envie de faire autre chose ( ) mais ça ne l'empêche pas de téter (je suis souvent étonnée de la voir téter assise sur mes genoux, comme une grande ) et même quand je veux me consacrer à sa TT (parce que quand c'est devant le pc ça ne dure jamais longtemps) et que je m'installe sur le canapé, j'ai toujours de la musique en fond (ou la tv s'il y a qqchose à voir).
Je ne passe donc pas des heures à la contempler (quoi que... ) mais quand j'arrête de faire quoi que ce soit d'autre et que je la regarde... Mon coeur se gonfle rien que d'y penser ^^ la voir sourire, me regarder, gazouiller, lèchouiller mon téton... Cette complicité... Puis le fait de savoir que c'est ce qu'il y a de mieux pour elle et que moi seule peut le lui donner... Oh oui, j'adore ça
Mais, d'un autre côté, ce sentiment ne se limite pas à l'allaitement. L'avoir sur mes genoux et discuter avec elle, voir ses sourires et ses grimaces... Quand elle est couchée sur ma poitrine et qu'elle s'endort... Tout contact physique ou visuel me fait le même effet, en fait...
Sauf que, si je creuse un peu (et je ne dois aps creuser très profond pour ça), je sais que je m'accroche à elle comme à une bouée, que je projette sur elle tout l'amour qui me manque ailleurs, que cette complicité est surtout faite de "à deux on peut tout faire"...

Puis, il faut bien l'avouer, j'ai une vraie perle. On ne l'a entendue pleurer (vraiment pleurer) que deux fois, pendant une vingtaine de minutes, quand j'avais mangé des produits laitiers ( ). Elle ne me fatique pas vraiment et malgré les réveils nocturnes, elle recharge mes batteries en étant adorable toute la journée...

Ilek, notre maman arc-en-ciel

bah, c'est sûr que ça me fait du bien d'entendre ou de lire qu'il faut que je lâche prise sur certains trucs et que tout ne peut pas être parfait... je comprends bien... et j'adhère au principe!

mais je ne pense pas que ma douleur soit liée à une quelconque pression que je me mets
et personnellement, je trouve qu'avoir mal est difficilement supportable quand ça dure...
et pour moi, il y a un monde entre ce qui n'est pas parfait et ce qui provoque des douleurs importantes... et je peux retourner le truc dans n'importe quel sens, je n'arriverai pas à aimer avoir mal

donc, pour résumer, le fait de s'ennuyer parfois en allaitant me semble en effet quelque chose de secondaire... et de solutionnable...
mais la question de souffrir un bon paquet d'heures par jour, je ne peux pas l'envisager à long terme... et je ne le souhaite pas non plus... c'est pourquoi je cherche des solutions pour les éliminer... en espérant que cela est possible...

et sans que cela soit me mettre la pression, le fait que l'allaitement ne se passe pas sans douleur me rend triste car cela ternit un peu la relation... pendant ces moments là...
parce que le reste, les autres instants, sont magiques et c'est beaucoup de bonheur ... mais faut bien voir que l'allaitement, ça prend du temps, des heures et si ces heures se passent mal, en partie en souffrance ou à pleurer, forcément, c'est beaucoup moins drôle...
je suis contente car il y a eu de l'amélioration mais je suis fatiguée

Ca fait un moment que je lis le sujet et que j'hésite à intervenir. Je pense que je vais me faire huer mais tant pis, je raconte...
Je n'ai pas aimé allaiter du tout du tout du tout. Pour mon premier, j'ai tenu 10 jours : il tétait environ toutes les deux heures pendant 1/2 heure, le jour comme la nuit. Le reste du temps il hurlait. Et j'avais mal, terriblement mal, c'était atroce. Je te passe les détails sur l'environnement familial (ma mère essentiellement ). Donc en gros j'étais crevée, j'avais mal, j'avais un bébé qui hurlait et auquel j'avais l'impression de ne rien comprendre, j'ai abandonné. D'un côté je m'en veux, parce que je suis convaincue que ça aurait été bien mieux pour lui, d'un autre notre relation est devenue beaucoup plus sereine du jour où il est passé au biberon...

Et j'ai été tellement échaudée, que pour mes filles je n'ai même pas essayé, elles ont été au biberon direct. Là je regrette vraiment vraiment de ne même pas avoir tenté. Mais je gardais une tellement mauvaise expérience du premier que je ne me sentais pas la force de recommencer.

Et actuellement, je sens comme un manque de ne pas avoir réussi à allaiter, des fois j'aimerais un autre bébé rien que pour ça, pour combler ce manque...

C'est à toi de voir ce qui est le mieux pour ta fille évidemment, mais aussi pour toi.

helen a écrit:

mais je ne pense pas que ma douleur soit liée à une quelconque pression que je me mets

Non, c'est clair! Quand on parlait de pression, on parlait plutôt des autres trucs (ne pas adorer allaiter, ne pas être gaga quand bébé tête...Etc...) mais pas de la douleur! La douleur, c'est autre chose.

Perso, j'ai jamais eu mal, même les premiers jours, donc je suis une chanceuse, mais quoi qu'il en soit, j'ai pas le souvenir d'avoir entendu quelqu'un parler de douleur après les 3 premiers mois: des fois, ça dure 1 semaine, des fois 2, 3 ou 4 semaines et pour les moins chanceuses, ça dure 3 mois. Bon, je sais, c'est pas forcément réjouissant, mais d'un autre côté, c'est une bonne nouvelle de savoir que ça se termine un jour.

kro a écrit:

Bon, je sais, c'est pas forcément réjouissant, mais d'un autre côté, c'est une bonne nouvelle de savoir que ça se termine un jour.

C'est clair, il y a 9 ans j'aurais aimé qu'on me le dise, et connaitre des femmes qui pouvaient en témoigner...

merci! c'est clair que pour tenir, le truc que je me dis, c'est que la douleur va s'arrêter à un moment ! bizarrement, tu me rassures, kro!
pour le reste, le côté un peu ennuyeux parfois, j'ai réfléchi et je pense que ce serait encore plus ennuyeux de donner le bib... enfin, pour moi... et je pense que ça va me passer dés que je serai moins fatiguée .
c'ets vrai que je n'ai pas envie de regretter

helen a écrit:

...
et personnellement, je trouve qu'avoir mal est difficilement supportable quand ça dure...
et pour moi, il y a un monde entre ce qui n'est pas parfait et ce qui provoque des douleurs importantes... et je peux retourner le truc dans n'importe quel sens, je n'arriverai pas à aimer avoir mal ...

mh... amha, les choses ne sont pas noir/blanc, le physique et le psy ne sont pas séparés, et je suis aujourd'hui convaincue qu'on ne développe pas des symptômes par hasard, et je suis tout aussi convaincue que notre relation à la douleur physique en dit tout aussi long sur nos blessures du coeur et comment on les vit

Ici les 3 1ères semaines ont été dures, et je sais que j'ai tenu parce que je tenais absolument à allaiter.

Je ne suis pas gaga de l'allaitement, c'était juste essentiel pour moi d'allaiter, donc...

Quand la douleur va passer et que les tétées vont prendre un certain rythme (celui de vous 2 je pense), ça devrait mieux se passer.

Ilek, ton post est ambivalent D'un côté c'est de lire tout cet amour et la fusion entre vous deux, et en même temps j'ai un gros pincement au coeur...

Helen, je t'envoie aussi tout mon soutien Je me souviens d'avoir eu mal pour mon grand (ampoules sur le mamelon et crevasses quand on lui a filé une tutute - c'était ça ou il passait sa vie 24h/24 au néné Pour penser à autre chose qu'à la douleur du sein je me pinçais super fort la cuisse au début des tétées ), mais je crois que j'ai eu plus mal cette fois-ci, parce qu'il pinçait le mamelon très très fort pour maîtriser le flux de lait. J'arrivais plus à parler tant que la douleur n'était pas passée. Ca a duré presque 2 mois quand même, et ce n'était pas mon 1er allaitement Maintenant ça roule, j'ai juste eu les mamelons plus sensibles ce WE avec le pic de croissance, donc j'ai mis de la crème, et ça va mieux.
J'étais heureusement hyper motivée pour allaiter, vu comment le grand a été sevré Je suis tellement fière de me dire que je suis la seule à pouvoir le nourrir, que je lui donne ce qu'il y a de mieux pour lui et pas un truc industriel!
Donne-toi/lui encore un peu de temps, ça va passer

Helen, la douleur, on peut en parler si tu veux.
J'ai eu mal, très mal, pendant plusieurs mois pour ma première. Et comme à chaque fois que j'en parlais, je n'étais pas entendue (vous avez une mauvaise position, blablabla), j'ai trouvé ça encore plus dur. Donc oui, ça existe, hypersensibilité du mamelon ou autre, en tout cas c'est une vraie douleur, et je comprends que ça t'épuise, car c'est épuisant. Et ce n'est pas toi qui ne fais pas comme il faut, qui n'est pas assez maternante ou que sais-je d'autre. Dès qu'on devient mère, on est les reines de la culpabilité...
C'est dur, mais c'est possible de continuer si tu le veux. Et oui, ça va s'arrêter (pour moi, c'était pas 3 mois, mais 5-6 ...), ça va s'estomper petit à petit et à un moment tu verras que tu n'as plus mal, sans que tu saches exactement depuis quand.
Les trucs qui m'ont aidé: mettre de la crême (castor equi, lanoline) AVANT la tt, ça pince moins, ça frotte moins. Et après aussi pour calmer l'irritation. J'avais même envisagé des téterelles en silicone si je n'en pouvais plus, je me disais que ce serait quand même mieux qu'un bib de lait artificiel.
Ensuite, je ne pouvais pas faire grand chose en même temps, il fallait que je soutienne mon sein, et paradoxalement que je reste concentrée sur la tt, sinon la douleur était encore plus forte. Donc pas d'ordi, ou de lecture, il me fallait mes 2 mains, un peu de télé ou musique.
Ensuite, et là ça va contre les principes habituels de l'allaitement, mais c'était ça ou tout arrêter, je limitais le temps des tt au début quand c'était vraiment insupportable: je serrais les dents 10 min maxi sur chaque sein et j'arrêtais, je ne pouvais pas plus. PLus tard, j'ai progressivement calé mon bb sur des tt espacées toutes les 3-4 heures, pareil si ça avait été très rapproché, je n'aurais pas tenu (maintenant, après avoir vu ma seconde, qui était très différente, je peux dire que si ma première s'est si facilement laissée "calée", c'est parce que ça lui convenait bien aussi ).
Voilà, ce qui me vient pour l'instant, mais n'hésites pas à raconter exactement ce qui va, ce qui va pas, on aura peut être d'autres idées.
Courage

Citation :

je suis aujourd'hui convaincue qu'on ne développe pas des symptômes par hasard, et je suis tout aussi convaincue que notre relation à la douleur physique en dit tout aussi long sur nos blessures du coeur et comment on les vit

j'y crois beaucoup aussi...
Profite de la réunion pour discuter avec les autres mamans de ce que l'allaitement évoque pour toi, quelle place il a pu tenir dans la relation à ta mère ou je ne sais trop quoi... C'est des fois plus précieux qu'un simple regard "technique"...
facile à dire je sais, ça fait un peu psychologisette de comptoir, mais des fois il suffit de mettre le doigt sur un p'tit rien pour que les choses se solutionnent d'elles-mêmes...
Bon courage! ..... et pense à tes nuits si tu devais chauffer un bib à chaque réveil.............

sincèrement, je me sens bien libérée de blessures que je pourrais avoir liées à ce sujet...

je pense aussi que la relation à la douleur est un tout... et normalement, la douleur a un sens... qui te permet normalement de solutionner le problème ou étape que tu as à franchir... mais ici...
la douleur est censée t'alerter pour que tu changes de comportement... et j'ai pas arrêté de chercher des solutions... ici, pour moi, c'est l'allaitement qui a du sens, pas la douleur qui lui est visiblement liée... mais en fait, quel sens a cette douleur? est-ce que c'est une douleur comparable à celles de l'accouchement?

faut que je fasse un bilan perso, que je m'arrête un peu pour faire le point et que je reparte de zero parce que il y a des trucs de solutionnés mais je reste avec des crispations des anciennes douleurs... faut que j'arrive à les enlever de ma mémoire (mentale, morale et physique)


j'ai toujours eu les mamelons sensibles;
j'ai des allergies et je fais de l'eczema (notamment sur les mamelons) et ça y est, là, j'ai des petites lésions (ça améliore pas)
je suis à peu près sûre d'avoir le syndrome de raynault
j'ai des pastèques qui, à mon avis, me font mal rien que d'exister... ce qui n'était pas le cas avant, faut que je m'habitue aussi aux changements de mon corps...
j'ai du gérer des crevasses, un engorgement, un REF et un possible syndrome de raynault... je trouve que je m'en sors pas mal du tout en fait...
bon! je vais y arriver!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! merci pour votre soutien!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!



à la réunion,
on n'a pas pu beaucoup discuter de ce genre de problèmes, on a juste revu les solutions techniques de base pour chacune, faut dire qu'on était nombreuses et beaucoup avec de gros problèmes! bref, je me suis un peu fait passer à la trappe, d'autant plus que je m'y connais vraiment beaucoup, à force d'éplucher tous les trucs à portée de main sur le sujet et d'écouter vos bons conseils!

tiens, on a entendu un truc qui m'a carrément donnée des frissons:
une maman se plaint que son bébé pleure beaucoup le soir et la nuit
une autre lui répond que le sien aussi faisait ça jusqu'à ce qu'elle trouve le truc de lui mettre des cale-bébé dans son lit, comme ça, il peut sentir "quelque chose" et ça le rassure, (bien sûr, bébé est dans un lit seul en chambre à part)

la tête des animatrices!!!
et maintenant, le doudou cale-bébé!!!

n'empêche, on s'est fait remarquer et j'en suis fière comme tout: et "comme elle est éveillée!!!" et "comme elle regarde son papa!!!"

nous ont dit d'aller voir le pédiatre pour vérifier le frein de langue mais ici, pas de rendez-vous avant octobre!!!
on m'envoie des documents par mail d'ici peu...
on a un peu revu le positionnement pendant les tétées (je la tiens un peu trop éloignée en général)

bon hier soir, j'ai essayé la tétée allongée avec elle sur moi et ça s'est plutôt bien passé mais je trouve que ça a l'air super fatigant pour bébé: elle semble un peu coincée de la mâchoire et doit visiblement faire de gros efforts pour l'ouvrir et la fermer à chaque succion...

voilà, j'ai terminé mon roman du moment!

visiblement, ils ont de sacrées lacunes à ta locale LLL je pense qu'il est temps d'essayer une autre assos sur ce coup

allergies: façon de dire non...
eczema: peur de l'abandon...
Raynault+sein: se couper de ses émotions en réaction à un abandon maternel...

j'ai fait très court, je manque de temps, mais de toute façon c'est à toi de voir si ça te parle et éventuellement à creuser




(j'ai cru longtemps aussi que les choses étaient règlées, avant que ça pète et que je me rende compte que je m'étais complètement fourvoyée )

les filles

Hinano a écrit:

je me pinçais super fort la cuisse au début des tétées

pareil, je pinçais (ou mordais, selon le degré de douleur) le bout de peau entre le pouce et l'index...

Courage, helen

je vais réfléchir cath mais comme ça, je trouve ça raide dans le genre caricature! mais comme c'est des trucs que j'ai du aborder-régler (enfin je suis pas sûre de savoir ce qu'est un abandon maternel!), je vais tout de même gratter! merci!

merci ilek!

oui c'est très synthétique ce ne sont que des pistes (l'abandon maternel, ça peut déjà être le rejet de l'enfant in-utéro par exemple ou encore la démission dans (une des facettes de) son rôle maternel)

oui, ben ça correspond bien à mon vécu (enfin, pas in-utéro mais dés la sortie on va dire) mais bon, c'est tout de même fortement derrière moi tout ça! enfin, je crois!