école à la maison ou non-sco ?

j'ai voté la troisième réponse

candidement, j'étais partie sur "l'école à la maison" (comme l'école traditionnelle finalement ce qui me semble aujourd'hui irréalisable)
nous imposons (je dis nous, car le papa est de la partie) 10 mn de lecture de léo et léa tous les soirs (et après c'est lecture à voix haute de notre part de "Harry Potter" nous sommes arrivés au tome 6 ouf!!! )
sinon, flûte traversière tous les jours!

à part ça, j'ai découvert la méthode des frère lyons pour les maths
ça me semble bien adapté au caractère hyper indépendant de ma fille

franchement, le unschooling me semble plus pratique et plus acceptable par les enfants
il faut s'adapter à leurs demandes et travailler beaucoup sur la tendance (adulte) à imposer à l'autre (l'enfant) ce que l'on voudrait
pas facile, facile...

bagh, je vois très bien ce que tu veux dire quand tu parles de ton fils qui a refusé d'aller à la plage, pour un lacet que vous avez voulu nouer vous-mêmes
mafalda est pareille

c'est bien intéressant ce que tu dis Erickebene.
ça me fait réfléchir... et me conforte dans mon idée qu'Arthus n'ira pas à l'école si tout va bien (rapport à mon projet perso qui stagne, mais il y a encore le temps.).

et plus j'en entends, et plus je suis convaincue...

j'espère qu'arthus pourra rester à la maison le plus longtemps possible

je pense que c'est plus facile quand l'enfant n'a jamais été à l'école

et je pense aussi quand on a des enfants d'âge rapprochés

erikebene a écrit:

je pense que c'est plus facile quand l'enfant n'a jamais été à l'école

à cause des "mauvaises habitudes" ?

malo a été content d'y aller une journée, juste pour voir, et comprendre ce que disaient les copains. ce serait chouette si les écoles faisaient des vraies portes ouvertes pour proposer leurs services et présenter leurs programmes - même si ce serait certainement très axé *propagande*

Ah ben je suis ce post, pis je me rends compte que j'avais même pas répondu/voté

J'ai répondu 5, bien que ce n'est qu'à l'état de projet pour le moment, car là dans l'immédiat c'est chacun fait fait fait skî lui plait plait plait mais dès que j'aurais progressé un peu avec ma psy et que j'aurais acquis les bases de la communication positive l'année prochaine (formation Gordon) on commencera vaguement kék chose grosso modo l'écriture et la lecture, puis plus tard le calcul, mais le reste - encore plus tard - ce sera en découverte autonome, genre "de quoi vas-tu me parler/m'apprendre la semaine prochaine? " on inverse les rôles quoi c'est la seule parade que j'ai trouvé pour (l'instant) pour les protéger de mon interventionnisme compulsif je suis ouverte à toutes autres astuces

C'est tentant (en fait je rêve de zapper la maternelle au moins !) de ne pas scolariser... encore faut-il financièrement le pouvoir, car même sans loyer, les charges et la bouffe ne tombent pas du ciel... alors il est rare de pouvoir faire un vrai choix.

beaucoup de familles non-sco sont fauchées

si maman ne m'aidait pas (en particulier pour le zéro-loyer), c'est clair que ce ne serait pas le diable qu'on tirerait par la queue mais tous les démons des mondes souterrains ceci dit je suis maman solo, aussi... des familles où un des deux parents fait le choix de rester à la maison, ou où les deux prennent un temps partiel, ça existe aussi

un vrai choix, c'est aussi le choix de vivre vraiment autrement et de laisser tomber certains postes (sorties, p'tits cafés, cinés, fringues, coiffeur, vacances surtout). je comprends bien que pour beaucoup de mamans ce soit "vraiment trop dur"

j'aimerais bien pratiquer un art martial, prendre des cours de sculpture, aller voir les copines en allemagne, en belgique, ou même dans le limousin , pouvoir acheter une gameboy (oui je sais ) sans m'y prendre plusieurs mois à l'avance via ebay et les états-unis, etc. MAIS je suis drôlement contente de mes choix quand même, paske les "tu sais, maman, tous les jours je me dis que j'ai vraiment de la chance d'avoir la meilleure maman du monde", ça vaut tout l'or du monde

(même si on sait bien, y compris les enfants d'ailleurs, que c'est juste une façon de parler )

c'est clair...
on est en plein dedans, même si Arthus n'est même pas encore en âge d'être scolarisé. mais j'ai fait le choix (un peu forcé vu la distance si j'allais travailler - 250km alller et 250 km retour).
mais le voir grandir tous les jours...c'est irremplaçable pour moi. tant pis si on reçoit tous les jours des lettres méchantes de la banque ou des impôts...

Bagh, ton post me fait bien rire : sorties, p'tits cafés, cinés, fringues, coiffeur, vacances surtout : rien de tout ça chez nous ! même avant que je ne bosse plus !
d'où problème : supprimer quoi pour boucler les mois ?????

en tout cas mon projet de non sco fait son chemin.
maintenant quand zhom dit "quand il ira à l'école etc", je réponds "quand il ira où ? pour quoi faire ????" il répond "ah oui c'est vrai". et m'approuve de plus en plus. je crois que je m'y suis prise assez tôt !!!

affaire à suivre...!!!

Yes ! Heureuse pour toi siobhan !!

Dans le bouquin de Catherine Baker (Les Cahiers Au Feu), elle dresse un portrait vague des familles nonsco (bon ça date d'y a quelques années, ce n'est peut-estre plus représentatif ?).
Ce sont majoritairement des gens ayant peu de moyens, et beaucoup de mères seules.
Donc oui, en fait tout est question de savoir ce que l'on veut réellement

bagh a écrit:

beaucoup de familles non-sco sont fauchées

un vrai choix, c'est aussi le choix de vivre vraiment autrement et de laisser tomber certains postes (sorties, p'tits cafés, cinés, fringues, coiffeur, vacances surtout). je comprends bien que pour beaucoup de mamans ce soit "vraiment trop dur"

C'est même pas ça... (depuis bébé je ne sors plus, ni café, ni ciné, je n'achète quasiment pas de fringues, ai été deux fois chez le coiffeur en 25 ans...). La question c'est comment payer électricité, chauffage, charges, eaux, téléphone, assurances, mutuelle (bing, 634€ pour bébé et moi cette année !), et surtout la bouffe (même la bouffe Leader Price n'est pas gratuite) avec zéro revenu. Car sans bosser, c'est zéro revenu, et si on bosse même à temps partiel, il faut bien faire garder bébé (et c'est pas gratuit) : retour case départ. Même sans loyer et avec des âmes charitables pour ponctuellement garder les enfants, je ne comprends pas comment c'est possible.

Matrona a écrit:

Même sans loyer et avec des âmes charitables pour ponctuellement garder les enfants, je ne comprends pas comment c'est possible.

Moi non plus!

Matrona a écrit:

La question c'est comment payer électricité, chauffage, charges, eaux, téléphone, assurances, mutuelle (bing, 634€ pour bébé et moi cette année !), et surtout la bouffe (même la bouffe Leader Price n'est pas gratuite) avec zéro revenu. Car sans bosser, c'est zéro revenu

électricité : abonnement social. on me l'a proposé, je ne l'ai pas encore donc je ne peux pas vous raconter
chauffage : entre les voisins du dessous et la voisine du dessus, sachant que c'est une chaudière à gaz (donc edf-gdf), c'est pas un poste trop trop monstrueux (même si, en effet, ça fait quand même drôle de faire le chèque)
eau : dans les charges de l'immeuble
téléphone : facture sociale pour france telecom, et freebox (là je triche c'est le papa des garçons qui paie, mais bon sinon c'est quand même illimité pour 30€ par mois ça tue pas trop)
sécu, mutuelle : CMU
bouffe et le reste : RMI et allocs. et non, le bio n'est pas forcément beaucoup plus cher que le leader price, parce qu'on mange tout ce qu'on a acheté, et avec plaisir. d'autant qu'on achète beaucoup en vrac

l'idée n'étant pas de rester comme ça à vie, mais pour une période transitoire, ça ne le fait pas si mal

(sachant que pour la bouffe il y a maman qui me fait un marché de temps en temps, le papa des garçons quand il y pense... et qu'on n'achète pas "tout-prêt")

Avec 3000 + 1600 € rien que de charges pour l'appart par exemple, ici ce serait pas gérable.
Par curiosité : c'est quoi un abonnement social au juste ?
Pour bio je suis d'ac et pas d'ac à la fois... ici on mange pas mal de viande et c'est beaucoup plus cher à part les steacks hachés... et je sens passer les légumes frais. Mais je compense avec d'autres trucs (pas de fringues, coiffeur, etc. par exemple )
Je crois que je ne m'en sortirais pas avec le RMI et les allocs seulement ; je dois avoir des goûts de luxe quand même...

On choisira probablement l'école je pense.

Je remonte le fil parce que j'ai beaucoup cogité à tout ça ces derniers temps...Tu sais Bagh, intérieurement, ton exemple m'a fait faire beaucoup de chemin. Disons que ton expérience va dans le sens de ce que je ressens, et montre par la réalité que ça marche.
Mais pour faire le grand saut, mon problème est double en fait : d'une part je n'ai pas la même vision etles mêmes besoins que mon homme et nous vivons très en décalage. Ne pas travailler signifierait obligatoirement tout faire peser sur lui, qui est lui-même précaire (très bon boulot mais insécurité). D'autre part, j'ai besoin de ma liberté, et si j'attends trop pour retravailler, je sais qu'après 40 ans c'est quasiment râpé pour retrouver du boulot. Intellectuellement et personnellement, j'ai besoin de travailler pour me rassurer. Mais seule, je ferai certainement les choses autrement (ayant de plus droit à des allocs auxquelles je n'ai pas droit avec mon homme).
J'aurais dû épouser un suédois.

Ce qui va se produire dans les mois qui viennent est une grande surprise... tout est possible. En même temps j'aime ça, me dire que toutest possible (ma difficulté à faire des choix ?)

Matrona, ton post me fait reflechir aussi , c'est le moment pour moi

rien à voir avec la non-sco ... je connais des familles qui la font, et j'en ai revé ... mais rester à la maison et bien observer Adrien m'a ouvert les yeux. C'était un désir égoiste de ma part, peut être l'envie féroce de compenser tous ces mois "d'abandon" de ma part quand je bossais comme une folle

la verité est que mon fils est bien plus content d'aller chez la nounou, à la crèche que de rester à la maison avec moi (remarquez j'ai eu le mauvais gout de lui coller un petit frère c'est peut être ça)
il demande sans arret à aller à l'école
et moi je n'arrive pas à bien gèrer entre l'envie de trop faire, mon manque d'imagination et sa terrible phase des deuzans qui me donne envie des fois de le balancer par la fenetre

La question ne se pose pas pour nous donc, pour l'instant au moins car pour Léonard qui sera resté longtemps avec moi ça sera peut être différent

Mais les questions budget m'angoissent et me turlupinent depuis que je suis à la maison, car c'était moi qui "nourrissait la famille"
mon chéri a un emploi de prof vacataire, rien de plus précaire et pire payé ... avec son salaire on paie tout juste la maison ... sans les charges, si je prenais un CPE on arriverait paut être tout juste à payer les charges mais sans manger
la je suis au chomage avec une assurance privée qui dure un an (je n'étais pas salariée moi, je n'ai même pas droit aux assedic )

mais je me sens tellement bien chez moi en ce moment que j'aimerais vraiment pouvoir y rester, ou travailler à mi temps
mais à différence de vous je ne suis pas sure d'être une bonne maman au foyer pour mes enfants
je me demande si renoncer aux vacances (la seule chose à laquelle j'avoue on n'a pas renoncé ... mais on va chez mes parents ou grandparents, donc ça ne nous coute que le voyage en low cost ou voiture) pour rester avec eux ce ne serait pas les priver de qq chose de plus valable que ce que je leur donne en restant à la maison
Et puis on a les reves de travaux à la maison (pour lesquels je vais finir de griller tous les sous que j'avais mis de côté)
je pense que mon cas es plus d'avoir été traumatisé par le boulot plus qu'une envie à tout prix de rester chez moi
car je sais que de toute façon je DOIS retravailler ... je n'ai pas le choix
moi aussi j'aurais du me choisir un suedois ... chirurgien ou pdg

Je commence seulement à aborder ce sujet de réfléxion, alors j'en suis pas loin question non-sco. A mon avis, l'école n'est pas adaptée pour tous les enfants. Donc, déjà, je pense que ma décision dépendrait de l'enfant (si mon mari se laissait convaincre). Par exemple, Manon, à mon avis, pourrait se plaire à l'école (mais peut-être à mi-temps en maternelle), mais peut-être que ça va évoluer d'ici qu'elle en ait l'âge, ou peut-être que 2ème petit bout ne fera pas le même chemin...

Le choix dépend aussi de l'école, et de l'enseignant. Il y a des enseignants supers, qui savent se taire et laisser les enfants avancer. Dans ce cas, les enfants apprennent grâce aux autres enfants, chacun fait avancer le chmilblick... Et puis il y a des enseignants qui ont préparé leur journée, voire leur année et qui ne savent pas s'adapter ni même écouter

J'adore cette discussion, je crois que je vais la relire

En effet je ne voyais pas la non-sco parce que je ne connaissais pas vraiment.
J'imaginais surtout des écoles alternatives ou une scolarisation de groupe dans un éco-village. (au passage, y'en a qui ont déjà vécu en éco village?)

Le problème, comme certaines l'ont soulevé c'est le travail des parents, c'est pas vraiment compatible...sauf changer de travail

je me suis mis à me poser des questions sur l'école depuis que ...j'enseigne ben ouais je me dis souvent quand je vois l classe de mon collègue en maternel que je ne veux pas que mes enfants prennent ce chemin...

Aka, je ne sais pas si tu te souviens à Moisdon, y'avait des asso pour scolarisation différente... t'aurais pas retenu les noms par hasard?

Merci de m'éclairer par vos différentes expériences

Bon, je débarque alors je ne me sens pas de faire long. Ici, ancienne prof et le papa est toujours prof, les enfants sont nonsco, l'un est en cours par correspondance, l'autre a arrêté, les deux dernières ne sont pas encore concernées. Le papa est en congé parental à temps partiel, on serre un peu la ceinture, on calcule pas mal mais vraiment, on ne reviendrait pas au temps où on bossait à temps complet et les enfants à l'école pour tout l'or du monde.

Je veux juste dire un petit truc, on a du mal à le croire tant qu'on n'est pas dedans mais baisser le niveau de vie en salaire, c'est surtout bien calculer, favoriser la récup, savourer le temps qui passe et on arrive à bien vivre sans trop d'argent ( mais c'est vrai que la CAF nous aide pas mal, je le reconnais ). En tout cas c'est une vie familiale qui a nettement meilleur goût !

frédérique a écrit:

Bon, je débarque alors je ne me sens pas de faire long. Ici, ancienne prof et le papa est toujours prof, les enfants sont nonsco, l'un est en cours par correspondance, l'autre a arrêté, les deux dernières ne sont pas encore concernées. Le papa est en congé parental à temps partiel, on serre un peu la ceinture, on calcule pas mal mais vraiment, on ne reviendrait pas au temps où on bossait à temps complet et les enfants à l'école pour tout l'or du monde.

Je veux juste dire un petit truc, on a du mal à le croire tant qu'on n'est pas dedans mais baisser le niveau de vie en salaire, c'est surtout bien calculer, favoriser la récup, savourer le temps qui passe et on arrive à bien vivre sans trop d'argent ( mais c'est vrai que la CAF nous aide pas mal, je le reconnais ). En tout cas c'est une vie familiale qui a nettement meilleur goût !

tout pareil ! même si la CAF ne pa ie plus depuis 5 mois !!!!