Mon bien-être? Ou le topic des plaintes...

Bonsoir,
Ben oui, il est 5h40 et j'arrive pas à dormir.
Alors je sais pas si je suis dans la bonne partie du forum, mais j'avais envie de me soulager un peu en fait, de me faire plaindre, cajoler, conseiller, m'entendre dire que ouiiiiiii fais-toi du bien ma bonne Robine!

Je suis donc infirmière, en psychiatrie. J'ai une supérieure hierarchique très antipathique (qui, vu les anciennes cicatrices de scarifications sur ses avant-bras, n'a pas du avoir une enfance des plus faciles, soit dit en passant et qui pourrait expliquer sa nature froide et méfiante) qui juge et intimide. Et moi j'ai un problème avec ça, j'ai une trouille ou une rébellion contre l'autorité, en tout cas, j'ai du mal à la gérer.

J'ai été en arrêt maladie lundi et mardi parce que j'avais une angine blanche, avec de la fièvre qui m'aurait pas permis de tenir dans le pavillon surchauffé par un chauffage au sol infâme.
Et vlà t'y pas qu'après mon angine qui passe (j'étais de repos mercredi et aujourd'hui, jeudi donc), je me tape un coinçage du dos. Je suis une très grande habituée des lumbagos, parce que j'ai un dos absolument tordu, déformé avec vertèbres pincées, hanche plus haute que l'autre et j'en passe...
Et je me retrouve là, à pas pouvoir dormir parce que je culpabilise à mort et que je ne sais pas quoi faire...décider de ne pas travailler parce que physiquement je ne peux pas, c'est quelque chose que j'ai toujours eu du mal à faire seule. Quand ma mère était là, je l'appelais et j'attendais qu'une chose, qu'elle me dise de me mettre en arrêt. Quand elle n'était plus là, soit, comme ce soir, je ne dormais pas, anxieuse au possible de mettre tout le monde dans la merde et de passer pour une hypocondriaque hystérique menteuse qui fait chier son monde, soit, selon l'heure, j'appelais une collègue-amie pour m'entendre dire "mais te fais pas chier, mets-toi en arrêt".
Parce que là oui, si j'allais bosser, je serais un gros boulet sur sa chaise qui pourrai rien faire, si y'a clash, si y'a des personnes à lever ou mobiliser, je peux rien faire, s'il faut courir partout, je peux rien faire non plus quoi. Alors j'appelle ce matin pour dire qu'au moins je ne viendrai pas vendredi et que je rappelle ce soir après avoir vu mon toubib pour savoir jusqu'à quand je suis arrêtée.
Et voilà ce qui me fait culpabiliser encore plus, en appelant, ma collègue me dit qu'il manque déjà du monde sur le planing ce week-end en nuit, et moi je viens rajouter une couche! C'est pour ça que j'ai dit : à la rigueur je viens dimanche, on s'en fout le dimanche matin si je reste clouée sur ma chaise...
Mais merde, j'ai besoin de repos pour ce putain de dos! Même si ça fait une semaine que j'y suis, à cause d'une angine, tu parles de repos! Je morfle de la gorge et de la fièvre, et à peine relevée, je morfle du dos! Tout ce qu'il me faut, c'est qu'on me foute la paix, que je me repose et que je dégage de ce service avec cette surveillante qui me fout les boules! D'ailleurs, avec un peu de chances ça risque d'arriver, mais juste en 2007, parce que mardi j'ai un entretien avec la cadre sup de l'unité mère-bébé qui ouvrira ses portes début 2007...je croise les doigts...

Enfin tout ça pour dire que j'ai du mal à accepter de m'accorder du repos, j'ai l'impression que tout le monde me juge paresseuse et que je fais chier tout le monde, je culpabilise à cause des planings, et par rapport au regard inquisiteur de la chef que je sens sans même le voir...

Voilà en gros, ma complainte du soir...qu'est-ce que vous en pensez? Vous me prêtez une épaule virtuelle? Pourquoi j'ai tant de mal à prendre ce genre de décision pour moi-même? Et comment arrêter de culpabiliser à l'insomnie parce que je vais pas bosser?

Pfffff merci de m'avoir lue, et je déclare ouvert le post des complaintes (je m'excuse s'il existe déjà, ptète les modératrices pourront le rediriger vers le post adéquat) des membres de ce forum. Lâchez-vous ici, et mettons nos cybers-épaules et nos cybers-yeux-oreilles à contribution pour s'entraider!

repose-toi, fait le break, et dis leur que si tu viens malgré tout, tu risuqe de te faire encore plus mal au dos (surtout comme finfirmière) et que là tu risques d'être a plat pour un long moment ....
et puis zen, tu fais de ton mieux, mais il ya une chose qu'il faut se dire on a beau essayer mais on n'est pas (toujours) des superwoman

une épaule virtuelle, je te prête mon épaule virtuelle d'infirmière

t'en aurais pas "plein le dos"? (oui, oui, facile...) je dis ça parce que vu comme t'en parles tu sembles en plein burn out pour l'instant...

je pense que c'est le propre de l'infirmière de culpabiliser parce que ses collègues sont dans la mouise. Sans doute n'aura t'on plus besoin d'être inf quand on aura plus cette satanée culpabilité, cette envie de réparer quelque chose... non? et surtout que nos collègues en rajoutent une couche!

est-ce que tu as envie de changer de service? de quitter la psy?


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boudasimboudette a écrit:

je pense que c'est le propre de l'infirmière de culpabiliser parce que ses collègues sont dans la mouise.

euh, moi, je dirais que c'est pas réservé aux infirmières, c'est bien plus général que ça!

Je te comprends à fond, Robine, moi aussi, quand je suis mal, j'arrive pas à "me mettre en arrêt", il faut que quelqu'un m'y oblige, et encore, des fois, je ne l'écoute pas.

Une fois, j'étais tellement mal en cours que je ne pouvais pas me lever, j'ai fait peur aux élèves, j'ai failli vomir par la fenêtre : du coup, j'ai appelé un surveillant pour m'aider à faire cours au lieu de simplement rentrer chez moi La fois où je me suis fait mal au ski et où je ne pouvais plus me servir de mon bras, le docteur a halluciné quand je me suis mise à pleurer parce qu'il me foutait 15 jours d'arrêt maladie. Finalement, il s'est laissé convaincre de ne m'en donner que 7, (que j'ai aps fait en entier, d'ailleurs). J'ai donc repris avec le bras droit non fonctionnel et j'envoyais les élèves écrire au tableau à ma place.

Bref, je pourrais vous en raconter des tonnes du même type: dès fois, je me dis que je suis cinglée, que le monde ne va pas s'écrouler parce que je rate une heure, que mes élèves ne vont pas tous rater leur bac parce que j'ai eu une absence... mais c'est plus fort que moi, je vais quand même au boulot, même malade comme un chien

bref, tout ça pour dire que je te comprends, Robine... je ne sais pas si il y a quelque chose à faire pour moins culpabiliser de ne pas aller au boulot quand on ne peut vraiment pas y aller...

Allez REPOSE-TOI, robine, c'est aps la peine de te faire encore plus mal au dos: pour te convaincre, voici l'histoire de ma maman, qui, comme toi, a voulu aller quand meêm travailler malgrès son mal de dos. Son mal de dos s'est empiré, et puis, elle a fini tellement coincée qu'elle ne pouviat plus du tout bouger: dans ses conditions, ça a été l'arrêt d'un mois OBLIGATOIRE... tout ça pour ne pas avoir pris 3 jours de repos, elle a du en prendre 1 mois!! Donc soigne-toi, si tu veux éviter ça! et reste chez toi!

pour ne pas avoir suivi l'arrêt qui m'avait été prescrit par un médecin du travail qui était venu m'examiner au boulot j'ai toujours, plus de 10 ans plus tard, mal aux chevilles quand je suis fatiguée.
c'est pas la mort, mais c'est con et sur le coup c'était pô pratique


maintenant que je suis glandeuse au foyer, je ne culpabilise pas quand je ne peux rien faire avec les garçons, et que ça tombe un jour où il n'y a pas d'activités extérieures ouais bon ok je m'auto-fiche-de-tronche on a quasiment quelque chose tous les jours

allez, prends soin de toi, et oublie cette de chef !

mamykro a écrit:

boudasimboudette a écrit:

je pense que c'est le propre de l'infirmière de culpabiliser parce que ses collègues sont dans la mouise.

euh, moi, je dirais que c'est pas réservé aux infirmières, c'est bien plus général que ça!

Bien d'accord, je ne suis pas infirmière et pourtant j'ai le même symptôme!
Mais j'ai entre autres été élevée par une mère qui allait bosser avec 40 de fièvre!
En fait je suis rarement en arrêt par contre en général quand ça commence, c'est pour longtemps parce qu'à ne pas avoir voulu m'arrêter aux premiers signes d'alerte et ben, je suis allée au delà de mes limites raisonnables et il me faut bien plus longtemps pour me remettre sur pieds!

C'est stupide mais je n'arrive pas à gérer mes limites et je culpabilise!

je te comprends à 100%, moi aussi j'étais une spécialiste du "boulot à tout prix" d'ailleurs, lorsque j'ai été arrêtée pour les 15 jours patho avant le congé mater, je savais pas à qui envoyer l'arrêt de travail mais Romane a été malade la semaine dernière et je me suis permise de prendre 2 jours car je n'imaginais pas la laisser, tant elle avait besoin de moi et là aucune culpabilité la naissance de ma fille m'a fait sérieusement réviser mes priorités et voir que personne n'est indispensable, sauf pour ses enfants...

Je crois que je ressens aussi une culpabilité (comme décrivait Robine je crois d'ailleurs), est-ce que je ne suis pas une "chochotte", quis-je vraiment suffisamment malade?

gwen a écrit:

mais Romane a été malade la semaine dernière et je me suis permise de prendre 2 jours car je n'imaginais pas la laisser, tant elle avait besoin de moi et là aucune culpabilité la naissance de ma fille m'a fait sérieusement réviser mes priorités et voir que personne n'est indispensable, sauf pour ses enfants...

c'est vrai ça! Moi aussi, j'ai pris sans remord un jour de congé quand ma fille a été un peu malade... Mais c'est différent, car là, c'est pas pour nous qu'on le prend, se congé, c'est pour s'occuper de notre enfant, du coup, le sentiment de culpabilité est moindre, voir inexistant. La culpabilité arrive surtout quand on prend du tout pour s'occuper de nous-même, je pense.

Merciiiiiiiiiiii merci à toutes ça fait chaud au coeur!
Bon ben je suis allée voir mon toubib (qui est un peu un ami de la famille), et sans problème il m'a mis 3 jours d'arrêt, si je l'écoutais,il m'aurait mis une semaine, mais là c'est trop, je fais des nuits la semaine prochaine, et c'est vraiment galère de trouver du monde pour les nuits...
Et puis, c'est vraiment très très étrange hein, mais ça va déjà mieux ce mal de dos. Je courrais pas le marathon, mais ça va franchement mieux...alors somatisation?
En tout cas quand vous dites que "j'en ai plein le dos", j'ai pas de mal à le croire, oui. J'y pense à chaque fois que j'ai mal. Le fait est qu'en plus j'ai vraiment un dos de merde, pour rien arranger.
Dans le même genre, me suis tapée une angine, ça faisait 15 ans que j'en avais pas eue, et là bam...qq ch qui me reste en travers de la gorge? Ca aussi j'ai pas de mal à le croire...

Fin bref, là j'en peux plus, suis épuisée, je vais aller dormir, et encore merci à toutes

Heu, moi, enceinte de 6 mois 1/2, je suis allée voir gygy en disant "Au secours! Le rectorat m'envoie faire un remplacement à 50km de chez moi et j'ai déjà plein de contractions! -Pas de problème, on va vous arrêter!" Et là, j'ai pas du tout culpabilisé, mais bon, j'étais un petit peu enceinte, aussi

Robine: RE-PO-SEUUU-TOI! Pense à toi pour une fois!

Merci

Moui, c'est ce que j'ai un peu fait, sauf qu'hier, je m'en suis voulue à mort d'avoir "profité" d'un arrêt alors que mon dos allait mieux, alors que... Naé avait de la fièvre à 38°8...mais il pétait le feu, mais je me disais put*** et si je lui ai refilé mon angine?!
Et aujourd'hui, il continue de chauffer un peu, et il est pas bien du tout...déjà voir mon ptit père pas bien, ça me rend presque aussi malade que lui, mais en plus, euh...partir bosser alors que mon bébé est malade m'est inimaginable, mais faire un 3è arrêt consécutif au boulot avec ma chef persécutrice?!! Impossible!
Ca me tue ce boulot, j'en ai vraiment marre! Mais je peux rien faire d'autre, on a besoin de ces sous...
Finalement, je crois que ce sont ses dents...je ne bosse pas demain, et manu est là lundi quand je bosse, donc ça me soulage un peu...mais mon pov'tiot père est tout pas bien...
Et dans la continuité du post des plaintes : grâce aux supers antibios pris à cause de l'angine blanche (qui aurait une origine bactérienne donc), et bah c'est ZE retour de la mycose vulvo-vaginale! YOUPIIIIIIIIIIIIIIII! C'est ma grande ennemie depuis que j'ai 15 ans, jen ai à répétition, et là, après avoir trouvé une bonne gynéco, j'étais tranquille depuis le mois de septembre, et bah là c'est reparti pour un tour....j'en ai maaaaaaarre

ben dis donc robine, c'est la serie noire en ce moment... bon, allez, la bonne nouvelle, c'est que cela ne peut QUE s'arranger ensuite!

Signe-toi bien, soigne bien toa famille et reposez-vous bien tous!

bon courage robine, je pense comme les filles : dur dur de pas culpabiliser... je crois que c'est le propre des femmes. On culpabilise en tant que mère, épouse, et tout le reste de nos étiquettes pff . Le pb c'est qu'on n'est pas qu'un ensemble d'étiquettes, on est SOI et pis na ! Prends soin de toi ! et pis la meuf là l'autoritaire, imagine là sur les cabinets quand elle te parle peut être qu'elle te sentira pous détendue et usera moins de son autorité. Enfin je balance une idée comme ça

ah oui, un truc aussi à propos de ta chef: tu serais sûrement étonnée si tu connaissais réellement ses pensées... Moi, j'ai été "chef" aussi (directrice de colo) et ça m'a toujours étonnée d'apprendre ce que les gens pensaient que je pensais!

Du style, un jour, il y a eu un soucis quelconque avec les gens qui nous louaient le lieu, et sur ce, une animatrice vient me voir pour me demander un truc plus ou moins en rapport. là, je lui ai expliqué que j'avais pas trop le choix, mais que je devais refuser sa proposition. Enfin bref, plus tard dans l'après-midi, un autre anim vient me voir, il m'explique que l'animatrice est en train de pleurer à cause de ce que je lui ai dit!

Du coup, je vais voir l'animatrice pour comprendre, eh bien, on n'avait pas du tout vu les choses de la même façon: pour ma part, j'ai eu l'impression d'être aimable, mais probablement que, prise par le temps et les divers soucis qui me préoccupaient, j'ai dû etre un peu sèche , et elle, elle l'a pris pour elle et a cru qu'elle ne faisait pas bien son travail et que ce qu'elle me demandait était nul...

Voila, tout ça pour dire que quand quelqu'un est dans une position de chef, j'ai remarqué qu'on interprétait souvent ses moindre parole ou mimiques! Par exemple, si tu donnes ton troisième arrêt maladie et que tu vois ta chef froncer les sourcils, dans ta tête, tu vas te dire "ça y est, elle trouve que je suis une fumiste, elle m'en veut", alors que, si cela se trouve, elle fronce les sourcils parce qu'elle se demande coment elle va faire pour gérer, mais sans aucunement remettre en cause le bien fondé de tes absences.. Ou pire, elle fronce peut-être les sourcils juste parce qu'elle a envie d'aller au WC ou qu'elle a une poussière dans l'oeil!

Bref, tout ça pour dire, ne t'en fais pas! Fais ce qu'il y a de mieux pour toi et ta famille

tu vas mieux, Robine ? et Naé ?

J'vous la fais dramatique et positif à la fois :

M'est avis (après moule recherches, zanalyses et zintrospections) que je suis devenue diabétique, entre autre, parce que je ne savais pas dire non et que pour recevoir ma ration insatiable d'amour, il fallait obéir aux désirs des autres sous peine d'être laissée pour compte, donc tant qu'à faire, le faire avec sa famille, ses amis, et ses supérieurs hiérarchiques. Résultats extras, parcours universitaire sans anicroche, poste rêvé et acquis.

Et puis voilà, un jour tout se casse la gueule niveau santé, alors que les prémisces étaient bien visibles. Ma mère (allo môman) me dit de ne pas arrêter de travailler, mon père me demande jusqu'où il faudra que j'aille pour arrêter (l'avait ptet compris) et je continue à me donner à fond. Comme je suis prof à ce moment là, je ne trouve rien de mieux que faire angine sur angine pour ne pas parler ! arf.

Je vais faire ma vie à l'étranger, je vous passe les détails, et une fois tout mis en place, bingo, les symptômes affluent et je rentre en France en urgence et finis en réanimation après bien sûr avoir attendu le dernier moment et rendu tous les projets en cours à mon directeur, la langue par terre, moribonde...

(à mon corps défendant, j'ai consulté 4 médecins dont un homéopathe et aucun n'a compris pourquoi j'étais en train de mourir).

Bref, c'est dramatique (une nuit près avant la fin)
Mais c'est positif aussi : jamais je n'ai recommencé : je ne me sers pas de ma santé comme une excuse, je ne justifie rien, je suis mon bonhomme de chemin et je préserve d'abord ma vie et ma santé.
Maintenant que mon bidou est habité, y a plus de questionnement possible. Je ne travaille pas, je ne cherche pas à retrouver coûte que coûte qqchose et ....

la plupart du temps, j'arrive à ne pas culpabiliser !

Refusons de nous empêcher de vivre et d'être malade pour des raisons professionnelles ou des vieux relents d'éducation (ça leur a servi à quoi à nos mamans d'aller bosser avec 40° de fièvre ? à rien, NA )

Tous mes voeux à tous deux !

Lamaliote a écrit:

je suis mon bonhomme de chemin

Lamaliote a écrit:

la plupart du temps, j'arrive à ne pas culpabiliser !

Je me souviens d'une Lamaliote dans le métro, méconnaissable, qui supportait à peine de monter quelques marches d'escalier et montrait des signes de nervosité dès qu'elle croisait un passant (et dans le métro il y en a un certain nombre...) Je n'oublierai jamais ce jour là combien tu m'es apparue métamorphosée...
Et ces crétins de médecins dont pas un n'a été foutu de faire faire un test de glycémie !

La façon simple et brève dont tu exposes ici les choses (la première partie de ton message surtout ; je connais mieux la suite) me donne des clés pour comprendre certaines choses de toi, et des raisons de plus de t'aimer telle que tu es, et non pas telle que "je serais suceptible de vouloir que tu sois". Mon amour à moi, il a toujours été gratuit.

Merci les filles.

Je n'expose mon aventure que pour dire que la santé est primordiale et que toutes les histoires me touchent, que rien ne mérite que l'on sacrifie son intégrité, et surtout pas au péril de ses croyances et de sa santé.

Finalement, les réponses que vous apportez montrent bien aussi que le respect nait de la part des autres quand ils comprennent vos limites et qu'elles n'ont pas forcément besoin d'être justifiées.

besoin d'amour, envie de bien faire, envie de se donner au moins autant que les collègues, mais pas au détriment du plus important. Quand elle est fichue, cette santé, parfois ça peut être irrémédiable... faut pas faut pas faut pas