[Hôpital Ami des Bébés] Emilien, né dans la lumière de midi

Vendredi 13 mars, il y a un peu plus de trois semaines... Il fait très beau et chaud, je suis en t-shirt, je pense à Ilek qui nous a narguées avec ses photos de Floride tout l'hiver. Je me sens lourde, j'ai l'impression d'avoir les hanches en compote, on dirait que même mon sacrum a bougé... Je suis pile à 39 SA et je sais que la naissance est proche, maintenant. En même temps, depuis le mercredi (jour de pleine lune ), j'ai une forme olympique: je ne me suis jamais sentie aussi bien depuis le début de cette grossesse pas toujours évidente...
Avant d'aller récupérer R. à l'école, je vais jouer au Loto (on ne sait jamais, si mon bébé me portait chance pour la super cagnotte du vendredi 13! ), fière d'arborer encore un peu mon gros ventre. Comme tous les jours depuis 2 semaines, on me dit "Vous êtes encore là?!" Je réponds, cette fois, que je n'en ai plus pour longtemps.
Le soir, après le repas, je commence à contracter toutes les 10 minutes. Les contractions sont assez fortes, je souffle pour les accompagner, mais je n'espère pas grand chose après plusieurs épisodes de pré-travail: j'attends un signe plus concret. Une fois R. couché, on s'installe tous les deux sur le canapé devant Thalassa. Zhom est content, c'est sur la Bretagne: plein de jolis bateaux en perspective... Tout à coup, je sens un liquide couler, je me lève plus vite que je ne l'ai jamais fait de toute cette grossesse. Une fois debout, ça coule, ça coule! Zhom demande: "Tu as une fuite ou tu perds les eaux?" "Je perds les eaux!" Il est 21h15, pas trop tard, j'appelle ma mère qui a 1h de trajet pour qu'elle vienne s'occuper de R. C'est mon père qui décroche, il est stoïque au téléphone, alors que j'entends ma mère s'affoler lorsqu'il lui annonce "Ta fille perd les eaux" Dans la foulée, j'appelle F., la SF avec qui j'ai fait la préparation à la naissance: elle habite au bout de la rue et m'a proposé plusieurs fois de venir à la maison si j'avais besoin d'elle pendant le travail. Je veux surtout vérifier que le cordon ne sort pas, puisqu'on a 45 minutes de route jusqu'à l'hôpital.
F. arrive, apparemment ravie d'échapper au film de guerre que son mari a loué . J'ai déjà trempé une serviette. Elle m'examine, tout est normal, et me fait un monito (je m'installe sur mon ballon) en attendant l'arrivée de ma mère. Les contractions sont belles, fortes, régulières à 5 minutes. On papote de tout et de rien... F. rappelle à Zhom les points de massage, sur les reins, qui aident à secréter plus d'endorphine. Je reçois un SMS d'I., la SF qui a suivi ma grossesse, et qui doit nous accompagner à l'hôpital: elle demande si elle peut aller au cinéma avec ses fils Je lui réponds que j'ai rompu les membranes, qu'on se rejoint à l'hosto après la séance. Quand ma mère arrive, il est presque 23h. F. fait descendre le bébé par haptonomie, pour que sa tête s'applique bien sur le col. Elle me réexamine, je suis à 2. Je vais prendre une douche chaude pendant que mon homme charge les sacs dans la voiture (et dételle la remorque: il avait prévu d'aller chercher du lambris pour couvrir la charpente du garage, le lendemain ). R. se réveille, le nez bouché, il ne peut pas respirer. Je vais m'occuper de lui, et lui expliquer qu'on va à l'hôpital parce que son frère arrive, que mamie est là et qu'elle va s'occuper de lui... Et punaise les contractions sont fortes, j'ai du mal à parler normalement.
On part, il y a du brouillard, on décide de ne pas rouler vite. De toute façon, dès la sortie du village, je dis à Zhom: "Je bloque le travail. Je n'ai plus de contractions." Il est un peu surpris, je lui dis que je m'y attendais. On fait le trajet en discutant et en plaisantant, on prévient I. quand on approche de l'hôpital. Quand je vois le panneau qui indique la sortie à prendre pour l'hosto, une contraction arrive. "C'est vraiment dans la tête", me dit Zhom qui m'entend de nouveau souffler. Il est minuit, je sais que mon bébé m'a écoutée: il ne naîtra pas un vendredi 13, ainsi que je le lui avais demandé.
On rejoint I. sur le parking devant l'entrée des urgences. Elle a sa mallette de fleurs de Bach. On rigole de son SMS plein d'intuition concernant sa séance de cinéma. Je lui dis que le travail s'est arrêté, elle sort un peigne de sa poche: "Réflexologie palmaire! Malaxe le peigne dans la paume de tes mains, ça aide pour régulariser les contractions!" Zhom la regarde avec des yeux ronds, je me moque gentiment, mais je prends le peigne. On monte en maternité. La SF de garde est une copine d'I. (comme beaucoup d'autres SF de l'hôpital, d'après ce que j'ai pu voir ). Elle est vraiment très accueillante, me demande si j'ai des souhaits particuliers: "Le plus naturel possible. Et surtout, surtout, je refuse catégoriquement une épisio!" Elle me répond en souriant qu'ici, on n'en fait pas.
Nouveau monito, je réclame de le faire assise; les contractions sont anarchiques, irrégulières en espacement comme en intensité. Si je n'avais pas apporté le tracé du monito de F., elle n'aurait jamais cru que j'avais de belles contractions chez moi. D'ailleurs, F. a écrit "Souhaite accoucher dans l'eau" sur son monito. J'ai dit ça, moi? Je m'en souviens plus. Mais où ai-je la tête? Au bout d'une heure, j'en ai marre, je demande à pouvoir bouger, à avoir un ballon, tout mais pas rester assise sur cette table avec ce monito (je suis encore capable de rester polie et courtoise dans mes demandes ). Je m'excuse à l'avance pour les vacheries et grossièretés que je pourrais balancer plus tard, ça les fait tous les trois beaucoup rire.

On va dans la chambre. Je marche lentement mais sans difficultés dans le couloir, ça ne me laisse rien augurer de bon (et surtout pas de rapide...). Effectivement, les contractions ont du mal à se régulariser, malgré le ballon, mes balancements, les allers-retours dans la chambre, les douches chaudes... Heureusement qu'avec Zhom et I., on papote et on rigole, ça aide à passer le temps. Au bout d'un long moment, je dis à Zhom: "Tu sais, je suis sûre que c'est parce que je voulais accoucher à la maison et que je ne peux pas" Il n'y croit pas, mais pour I., c'est la clé. Elle me donne des fleurs de Bach pour l'adaptation.
Le travail continue, toujours aussi lent... Je désespère, et à la fois je suis irritée parce que R est venu au monde en 9h, sachant que la naissance a été considérablement ralentie par la péridurale, alors que là, c'est lent, c'est lent!... Un peu avant 4h du matin, la SF vient nous voir. Je lui demande de m'examiner, j'en suis à 3 voire 4. Je dis à I. de rentrer chez elle, d'aller dormir. Je sais qu'elle doit emmener ses fils à leurs activités sportives et que son mari est absent ce WE: vu comme ça n'avance pas, elle a le temps de s'occuper de ses fils et de revenir plus tard, quand ça sera vraiment le moment (c'est ce qu'on croit tous ). Elle s'en va, je me couche pour dormir, Zhom s'installe comme il peut sur le fauteuil en grommelant qu'il a loupé Thalassa pour rien
Vers 6h, je suis réveillée par une grosse contraction: le travail qui s'était carrément arrêté pendant que je dormais est en train de reprendre. J'alterne caulophyllum et actaea racemosa toutes les 30 minutes: tant pis si j'ai des contractions douloureuses, pourvu qu'elles soient efficaces! Zhom appuie avec les pouces sur mes reins, pendant les contractions. La SF vient me voir une dernière fois avec le changement d'équipe, elle me dit qu'elle aurait bien voulu voir mon bébé. Je réponds "Moi aussi... "
Deux heures plus tard, j'entends que dans le couloir on ammène les petits-déjeuners. J'ai eu beau manger des pâtes de fruits, des barres de céréales et du nougat toute la nuit, je rêve d'un bout de pain beurré, de quelque chose de consistant! La nouvelle SF, A., vient me voir. Elle est très jeune, sûrement plus que moi, et n'a pas l'air très aimable. Je réclame un petit-déj: elle me dit que si j'ai faim, ce n'est pas un signe que le travail avance, qu'à midi elle va me décoller les membranes: je refuse en expliquant comment R. et né après décollement de membranes. D'un seul coup, j'ai un gros haut-le-coeur, mais je ne fais que "Beeeuuuuh..." sans vomir. A. me demande si je veux toujours de mon petit-déj: "Oui, au pire j'aurai quelque chose à vomir, ça sera plus facile." Je dévore, aucune nausée à l'horizon.
Zhom part en quête d'une boulangerie pour se chercher des chocolatines. Je retourne prendre une douche chaude pendant ce temps-là, mais j'ai l'impression que ça ralentit les contractions J'en ai assez! Je veux accoucher! Un obstétricien arrive, ne fait que passer, ricane quand je lui dis que je ne veux pas de péridurale: "Bon courage!" Gros naze, va...
Zhom revient, me trouve sur mon ballon en train de chanter des "Aaaaaaa": il semble que l'homéopathie commence à faire effet Le souffle ne suffit plus, j'ai besoin de chanter maintenant, pour accompagner les contractions, pour penser à autre chose qu'à la douleur qui monte, et pour m'encourager. En même temps, je visualise mon col qui s'ouvre pour laisser passer mon bébé, mon bébé que je vais bientôt tenir contre moi! (mais quand? ) Une dame de service passe faire le ménage, je chante, à la fin d'une contraction je grommelle un "Putain, ça fait maaaaaal...": la dame m'encourage: "Allez, ça fait mal maintenant, mais vous n'y penserez plus tout à l'heure, quand vous aurez votre bébé dans les bras"
Un peu après 11h, A. revient, bien plus agréable que tout à l'heure (peut-être était-elle seulement mal réveillée? ). Je demande à aller dans la baignoire, pour essayer d'activer les choses. Elle me demande pourquoi je veux la baignoire: est-ce que c'est pour l'aspect "nature", par confort?... Je réponds que je veux accélérer le travail, et ne plus sentir le poids du ventre. Elle explique qu'on fera peut-être des pauses hors de la baignoire, que la naissance ne se fera sûrement pas dans l'eau (avec un regard appuyé vers Zhom), parce que j'ai eu une délivrance artificielle et une RU pour R. Je ne réagis pas spécialement (dans ma tête, je lui dis "Ta g..., tu ne me feras pas sortir de l'eau si j'y suis bien!"), j'explique que je ne suis pour rien dans cette DA et cette RU, que la gygy avait extirpé le placenta alors que R était encore sur mon ventre (et qu'en clinique privée sur-médicalisée, on ne laisse pas les bébés bien longtemps sur le ventre de leur mère ), que je n'ai même pas poussé pour sortir le placenta moi-même. Elle répond, l'air sincèrement peiné, qu'elle comprend bien qu'on ne m'a rien épargné du "package accouchement merdique" (sic). Elle va quand même préparer la baignoire. J'envoie un SMS à I pour la tenir au courant. Elle répond qu'elle arrivera vers midi, après avoir ramené ses fils à la maison, que je n'ai pas besoin d'elle et qu'elle m'accompagne en pensée. A. revient me chercher. Cette fois, je marche lentement dans le couloir, je fais des pauses fréquentes pour m'accrocher aux barres le long du mur et me balancer en soufflant, pendant les contractions.

On entre dans la salle de naissance aquatique, il y a une grande baignoire ronde et très profonde, des barres de tractions avec des écharpes de portage: rien à voir avec la salle blanche et glaciale où est né mon grand... Par les fenêtres, je remarque qu'on est en fin de matinée et que les brumes marines auraient déjà dû se lever. Mon portable sonne pendant une contraction, c'est F., ma voisine SF: c'est Zhom qui décroche, je lui dis que je ne peux pas lui parler, ça fait trop mal. Il est 11h45.
L'eau coule, je rentre dans la baignoire et me cale à quatre pattes, le dos sous le robinet: ça fait un bien fou, c'est merveilleux! On se rend compte qu'on a oublié les CD de musique dans la chambre, A. va nous chercher la réserve de l'hôpital. Zhom ouvre la boîte: "Tracy Chapman? -Non. -Henri Salvador? -Oh oui, très bien! -Sérieux? " Je n'écoute jamais Henri Salvador, mais là, avec sa voix douce, je le sens bien, ce petit papi tout doux et tout gentil. Je cale une espèce de coussin d'allaitement flottant sous mes aisselles, je suis littéralement vautrée à quatre pattes dans l'eau chaude, je chante mes "Aaaaa". A la contraction suivante, je commence à chanter vraiment plus fort. Zhom me dit "J'aime pas t'entendre crier comme ça". Je réponds: "Attends, je crois que je ne crie pas encore". Je prends tout de suite une autre contraction, je chante fort. A., qui était sortie, revient et me dit en riant "Attendez-moi pour faire des vocalises!" Ca me fait pas rire, moi. Je viens de perdre tout sens de l'humour. Tout va très vite, maintenant, trop vite. Je ne contrôle plus rien du tout, je me mets à beugler mes "Aaaaa", A. va chercher une autre SF et la puéricultrice. Tout à coup je gueule que le bébé descend, qu'il arrive, je beugle, j'ai mal, j'ai la tête qui va exploser et les reins en feu. Zhom appuie sur les reins avec les pouces, mais il a tellement appuyé cette nuit que ça me fait vraiment, vraiment mal. Je lui dis d'arrêter, mais la contraction est pire: je lui demande de reprendre. Je gémis "Mais quelle idée de ne pas vouloir de péri!" Il se marre. Pas moi. A. arrive, jette un coup d'oeil, effectivement le bébé arrive. La tête me semble énorme, j'ai l'impression que ça ne passera jamais, je gueule que je vais me déchirer et je pense à Cath dans la même situation pendant la naissance de Lucien Mon corps pousse tout seul, avec une force incroyable, et je crie toujours mes "Aaaaa". A. me dit que je me débrouille super bien, que je ne vais pas me déchirer, que c'est normal que ça me brûle comme ça, qu'il faudrait juste que je pense à faire des sons plus graves pour bien ouvrir J'obéis, j'accepte cette douleur, je crie des A plus graves, ça pousse, ça pousse, je sens la tête prête à sortir: instinctivement, je souffle comme un petit chien pour ne pas pousser en plus de mon corps, et éviter une déchirure (j'ai surtout la trouille que l'épisio de R. ne lâche ). Je réclame à boire, on me donne un verre d'eau. Une autre SF se pointe pour me mettre une perf dans la voie d'accès, mais je la renvoie pas très gentiment : "Nan! C'est pas le moment, là!" Nouvelle contraction, la tête sort et A. m'appuie sur les reins: "Baissez les fesses!" Trop tard: je me suis cambrée, Emilien a sorti la tête de l'eau et a commencé à respirer. Mais il doit repasser dans l'eau pour que je le prenne dans les bras, pour pouvoir me retourner avant qu'on ne coupe le cordon. A. me demande de pousser pour dégager les épaules. J'essaye, mais comparé à ce que mon corps faisait par lui-même quelques instants avant, j'ai l'impression de ne pas pousser du tout. Elle insiste, je sens l'urgence dans sa voix, je pousse comme une folle, même si j'ai encore l'impression de ne rien faire... Mais je sens Emilien sortir de moi, je l'attrappe entre mes jambes et je me retourne vite, vite, pour m'asseoir et le sortir de l'eau. Je le pose sur ma poitrine, il est violet, il gémit mais ne s'exprime pas très fort. Je lui parle: "Mon bébé, mon bébé, fais entendre ta voix à Maman, dis-moi que tu vas bien, que tu respires bien!", il miaule un peu plus, mais il est toujours violet. A. me dit qu'elle est désolée, mais qu'elle doit l'emmener pour le réchauffer avec une serviette. Je suis d'accord. Zhom coupe le cordon, pendant qu'elle prend Emilien, je me lève et sors de la baignoire. Je m'allonge sur la table pour délivrer le placenta, on me rend mon fils tout de suite: il est plus rose, il miaule plus fort, il est beau! Mieux que beau: il est splendide!
I. ouvre doucement la porte à ce moment-là, et, dépitée, dit: "Oh non, j'arrive trop tard, on dirait... J'ai raté ton accouchement, et j'ai jamais vu d'accouchement dans l'eau, en plus..." Ca devait se faire comme ça, il était écrit que j'y arriverais seule... I. me demande de lui raconter comment ça s'est passé, quelles émotions j'ai ressenties
Le périnée est intact, même pas une éraillure Le placenta sort tranquillement, entier, et je demande à A. de me le montrer, parce que la dernière fois je ne l'ai même pas vu. Elle fait mieux que me le montrer: elle me donne quasiment un cours d'anatomie du placenta . Je suis tellement shootée aux endorphines, fière de ce que je viens de faire et soulagée de ne plus contracter que je ne pense même pas à demander le placenta (de toute façon, on avait oublié de prévoir quoi que ce soit pour le transporter). Elle appelle la pédiatre, parce qu'Emilien a les jambes violettes, malgré le peau-à-peau. Le temps que la péd arrive, Emilien commence à fouir, à lécher ma peau Je lui propose le sein, il comprend tout de suite comment ça marche. Il est né depuis à peine 30 minutes . Quand la péd le voit téter, elle me demande si je l'ai mis seule au sein, et s'extasie parce qu'il a une position parfaite, "comme dans le manuel de pédiatrie" Pour elle, les pieds bleus sont juste dûs à la compression pendant la naissance, elle me demande simplement d'y jeter un oeil dans la journée.
Le soleil s'est levé. Je remercie A. de m'avoir laissée dans la baignoire, d'avoir respecté mon accouchement. Elle me dit que c'est elle qui me remercie d'avoir fait un accouchement tranquille et sans problème. On amène le lit de ma chambre dans la salle de naissance, je m'y installe avec mon Bigorneau, et on nous ramène en chambre. On passe tout l'après-midi en peau à peau, jusqu'au soir. Je ne me sens pas perdue et désespérée après le départ de Zhom: mon bébé est là, dans mon lit, je lui tiens chaud et le nourris. Je me sens fatiguée, mais en bien meilleur état que pour mon précédent accouchement
Vers 21h, une SF un peu plus âgée vient me voir, elle me demande comment s'est passée la naissance, puis comment s'est passée celle de R. Après que je lui ai rapidement expliqué, elle me prend la main et me dit: "Tant que c'est frais dans votre corps et votre tête, revivez la naissance d'Emilien; mais à la place, faites naître Raphaël...

c'est malin...je pleure devant l'écran...

merci pour ce magnifique récit

pareil, j'ai des frissons tout partout

j'avais des problèmes de connexion lors de la naissance d'Emilien et ensuite plus trop la frite pour écrire, alors je n'ai pas encore pu te féliciter, je le fais donc maintenant!
Bienvenue Emilien et bravo ma grande pour ce merveilleux accouchement

et le mot de fin de la vieille sage femme

Je ne sais pas quoi dire. Vraiment superbe cette naissance et ce qu'a dis la SF à la fin. Moi aussi je suis en larme ...

BEAU!



( )

Vous z'en avez pas marre de nous faire pleurer ???

C'est vraiment très beau
je suis toute émue

:'-) merci

Superbe

Magnifique

Merci pour ce beau récit... Bravo pour cette belle naissance...
Quel beau cadeau vous vous êtes faits

Et bravo aussi à tout le personnel, j'avais entendu bcp de bien de cette maternité, mais là c'est prouvé

Bravo!!!
Et la SF a la fin!
C'est vraiment magnifique!

Superbe...Félicitations !

Tout simplement, merci !!!

C'est superbe

Merci ! C'est superbe ! Et la SF à la fin

Et bravo !

c'est tre s beau ...

MAGNIFIQUE !!!!!!!!!!!!!!!

Oooooooooooooooooh, comme c'est beau !
Bravo à toi et à Emilien !!!

Je suis émue et en plus la Sf un peu plus âgée (et non vieille !!! tae ) me fait pleurer

Je n'avais pas encore lu....elle est belle ton histoire!
C'est tellement émouvant!
Merci de partager!

je viens de découvrir ce post moi aussi

le récit est superbe, j'en ai les larmes aux yeux !