étude échographies ds Associated Press

Étude récente
Les femmes enceintes doivent éviter les échographies inutiles
Associated Press (AP)
07/08/2006 20h54


Une récente étude effectuée sur des souris indique que les ultrasons peuvent affecter le développement cérébral des foetus.
Malgré cela, les chercheurs considèrent que leurs conclusions ne devraient pas empêcher les femmes enceintes de se soumettre à des échographies nécessaires pour des raisons médicales.

Selon l'étude, lorsque des souris enceintes sont exposées à des ultrasons, un petit nombre de cellules nerveuses du cerveau en développement de leur foetus ne parvenait pas à croître normalement dans le cortex cérébral.

«Notre étude sur les souris ne signifie pas qu'il faut abandonner l'utilisation des ultrasons avec les foetus humains, lorsque c'est nécessaire pour des raisons de diagnostic ou dans le cadre d'un traitement médical», a déclaré le docteur Pasko Rakic, chercheur principal et président du département de neurobiologie à l'école de médecine de l'université Yale.

Toutefois, les femmes ne devraient pas subir d'échographies qui ne sont pas absolument nécessaires jusqu'à ce que des recherches supplémentaires soient effectuées sur la question.

Selon l'étude de M. Rakic, si les effets des ultrasons sur le développement du cerveau humain demeurent inconnus, certains troubles seraient causés par le déplacement de cellules du cerveau durant leur développement.

«Ces troubles vont du retard mental et des problèmes d'épilepsie chez les enfants jusqu'aux troubles de l'apprentissage, à l'autisme et à la schizophrénie», ont indiqué les chercheurs dans un article publié mardi dans Proceedings of the National Academy of Sciences.

Des échographies sont effectuées pour déterminer le nombre exact des semaines de grossesse et elles servent aussi ensuite à vérifier la présence de malformations anatomiques et d'autres problèmes.

http://www2.canoe.com/techno/nouvelles/archives/2006/08/20060807-205440.html

j'ai fait bcp d'échos pr Arc'hantael mais zéro pr Alissande

Comment ils font pour évaluer les éventuels problèmes chez l'humain alors qu'ils n'ont étudié que des souris ?

tu n'as pas tort, briseis, mais les tests sont souvent fait sur les animaux avant les humains, non?

Oui mais là c'est quand même des sacrés conclusions, surtout qu'en général les études ne portent pas sur les gamins...

ah bon? moi ça me semble pourtant tout à fait sensé comme conclusion, une invitation à la prudence...

Briseis,
les scientifiques sont très souvent forcés d'extrapoler pour des études de ce genre car il est difficile de trouver des sujets volontaires : écoutez, nous allons vous faire faire deux échos par mois pendant votre grossesse pour voir comment s'en sort le cerveau de votre bébé...

Franchement, quel gâchis ces échos obligatoires en France ! Une, en fin de grossesse, histoire de voir si le bébé présente des problèmes qui nécessitent un dispositif spécifique pour la naissance, me semble suffire largement en cas de grossesse physiologique.

oulalal ... effectivement cela me fait réfléchir je dois normalement faire une écho (la première, il en font que 2 en angleterre) ... mais du coup

pegpeg a écrit:

oulalal ... effectivement cela me fait réfléchir je dois normalement faire une écho (la première, il en font que 2 en angleterre) ... mais du coup

2 echos seulement, ils sont raisonnables les anglais !
Personnellement, j'avais déjà entendu parler de cette étude et ça ne m'a pas empéchée d'attendre impatiemment la 1ère écho. C'est quand même bien agréable de voir son bébé pour la 1ère fois
Je pense aussi que les 3 échos "obligatoires" en France représentent un bon chiffre. Ca rassure les parents (et le corps médical) en limitant les risques.
Ce qui m'a le plus choquée, ce sont les copines qui m'ont dit :
"c'était super, mon gygy me faisait une écho tous les mois !!! "
Je n'ai pas osé leur dire quoi que ce soit, de toutes façons, leur bébé était déjà près de nous !

Mais chacun dispose de son corps comme il veut

Je parlais des conclusions au sujet du comportement des gamins, aps de celle sur l'incitation à la prudence.

Je sais qu'il est très difficile de trouver des volontaires, tout comme pour tester les médicaments sur des nouveaux-nés ou des enfants.

De plus, même si les échos ne sont pas dangereuses, elles ne sont pas franchement nécessaires tous les moi, moi aussi les nanas qui font une écho tous les mois sans raison ça me tue, mais c'est surtout cher ! Et de toutes façons, s'il ne remarque rien aux échos offcielles, je doute qu'il les remarque aux autres, c'est plus du tiroir caisse qu'autre chose..

monkeybird, pour ce qui est des obligations ( pour toucher les alloc ), c'est : déclaration de grossesse + examen des 8è jour, 9è mois et 24è mois de l'enfant, rien de plus rien de moins même si la sécu use et abuse du terme "obligatoire"

Citation :

Les obligations réelles pour la mère
Sophie Gamelin-Lavois




Lorsqu'une femme est enceinte, il est courant de croire qu'elle a des obligations telles que visites médicales, échographies, tests en tout genre. Mais qu'en est-il réellement ?

Les échographies

Il faut rappeler tout d'abord qu'aucune échographie n'est obligatoire. Il n'y a aucun texte de loi à ce sujet en France. Seulement 3 sont recommandées. C'est incroyable de lire parfois la recommandation en ces termes : "trois échographies obligatoires vous serons proposées" !

Les limites de l'échographie obstétricale (source) : "Une échographie obstétricale normale ne veut pas dire que l'enfant à la naissance sera toujours normal car l'examen échographique ne permet pas toujours de diagnostiquer toutes les anomalies morphologiques, et elle est incapable de mettre en évidence les anomalies fonctionnelles des organes étudiés surtout s'ils sont morphologiquement normaux.

L'exploration échographique est basée sur le principe d'émission des ultrasons par une sonde, ces ultrasons vont pénétrer dans l'organe à explorer, puis par plusieurs phénomènes physiques, et en particulier la réflexion, une partie de ces ultrasons vont revenir à la sonde qui va les transformer en signaux électriques, ces signaux, une fois traités par l'appareil d'échographie vont apparaître sur l'écran et sur les clichés échographiques en forme d'images, mais bien sur, elles ne sont pas des photographies en noir - blanc ou en couleurs de l'organes étudiés ; elles ne sont que les ombres de cet organe et l'échographie, en vérité, est une étude des ombres. Ce qui dit des ombres il peut dire qu'il y a de temps en temps des points d'ombres invisibles ou d'interprétation impossible, ce qui explique que l'on ne peut pas voir tout à l'échographie et qu'une échographie foetale normale n'est pas toujours égale à un enfant normal. Toutes les études mondiales montrent que l'échographie obstétricale ne détecte que : 60 % des malformations foetales et 75 % des foetus atteints par la trisomie 21."

L'échographie n'est pas infaillible, et quand par exemple un handicap tel qu'un bec de lièvre est détecté, cela peut permettre de cheminer et de trouver des informations sur l'accueil au bébé, comment faire pour l'allaiter... (cf "le bébé est un combat" de Bernard Martino). Mais quand il y a un handicap simplement suspecté et que cela entraîne beaucoup de tests invasifs, pour finalement au terme se faire dire qu'il n'y a rien, cela fait beaucoup de stress inutile. Idem quand on vous pose un diagnostic (bébé non viable, bébé trisomique... ), que les parents décident de ne pas avorter, et que le bébé naît finalement en parfaite santé ! Enfin, on ne connaît pas encore les effets à long terme de ces examens sur les bébés.

Savoir que ce n'est pas obligatoire permet de faire selon un choix éclairé, ce que l'on sent sur le moment. Souvent, lorsque l'on se fait accompagner par une sage-femme libérale en vue d'accoucher à domicile, il est demandé à la maman de faire une échographie au 8e mois, afin de vérifier la position du placenta. Mais je discutais avec une femme anglaise récemment et qui me disait n'avoir fait aucune échographie. Vraiment aucune. On sait à quel point la vision des choses et les pratiques sont différentes en Angleterre. Ayant potassé ce sujet elle me dit que le bénéfice de cet examen n'est pas démontré (les sources sont en anglais). La réelle nécessité de celle demandée par la plupart des sages-femmes libérales en France afin de vérifier la position du placenta est surtout dans l'intention d'avoir une couverture médico-légale.

Les visites médicales pendant la grossesse

Les visites prénatales concernent la Sécurité sociale, pas la CAF. Les deux organismes ne "communiquant" actuellement plus, ce sont deux choses distinctes.

Déclaration de grossesse => prime APJE (sous condition de ressources)
Trois certificats médicaux de l'enfants => allocation de base (sous condition de ressources)
Sept examens prénataux et un examen postnatal pour la mère => droits sociaux
Lors de la déclaration de grossesse on peut lire, sur la 1ère feuille du fascicule que l'on doit renvoyer (caf et sécu) : 7 examens médicaux mensuels sont obligatoires. Ces visites sont-elles réellement obligatoires lorsque l'on déclare sa grossesse ?

En résumé :

Soit on décide de déclarer sa grossesse, soit on décide de ne pas la déclarer. Car ce n'est pas une obligation mais un droit, qui en entraîne d'autres, il faut le savoir. A quoi sert-elle ? Prioritairement à informer les administrations de l'état de grossesse de l'assurée, à savoir la CAF et la Sécurité sociale. Secondairement, à fixer de manière administrative une date hypothétique d'accouchement, permettant à la future mère de bénéficier de congés à des dates précises selon le nombre d'enfants qu'elle porte et selon le nombre d'enfants qu'elle a déjà ou non. Enfin, la déclaration peut être une preuve de l'état de grossesse, médicalement constatée donc, en cas de litige ultérieur sur le lien de filiation avec l'enfant au moment de la déclaration de naissance (naissance non-assistée médicalement par exemple).


Ne pas déclarer entraîne de ne pas bénéficier de la prime à la naissance de la PAJE... (CAF). Ne pas déclarer entraîne inévitablement de ne pas bénéficier des droits sociaux, et donc pour une femme qui travaille, c'est impensable ! (Sécurité sociale). Il existe très peu de situations pour lesquelles les femmes ont un bénéfice à ne pas déclarer (par exemple une femme qui ne travaille pas et ne nécessite donc pas de bénéficier de congé périnatal et qui ne tient pas à la prime de naissance -dont le bénéfice est sous condition de ressources, en plus-....). Concernant le travail des femmes enceintes ou avec de jeunes enfants allaités, il y a des droits également (aménagements des horaires, modification du lieu / charge de travail, temps de repos, absences, retards tolérés etc.) : voir le détail dans les livres Les droits des mères.


Dès lors que la déclaration est faite, elle entraîne pour la femme d'autres "obligations", à savoir les 7 visites prénatales (Sécurité sociale). Cependant, toute femme peut décider de se soustraire à ces visites si tel est son choix, mais à défaut de la production par la bénéficiaire des feuilles détachées du carnet de maternité, la caisse peut refuser le bénéfice des prestations. Le code de la sécurité sociale précise également que les caisses doivent délivrer aux futures mères un carnet de maternité conforme au modèle établi par arrêté du ministre chargé de la santé et du ministre chargé de la sécurité sociale. Dans la plupart des départements, la mère reçoit un carton qui recense les examens médicaux (Guide de surveillance médicale mère et nourrisson) avec des dates à respecter. En pratique, il suffit de coller les étiquettes sur les feuilles de soin. Les avantages de cette déclaration sont évidents, comme l'assurance maladie, en particulier à partir du 5e/6e mois où tous les frais médicaux sont remboursés à 100% par la Sécurité sociale. Alors bien sûr, la majorité des grossesses se déroulent sans problème majeur, et il n'y aura pas besoin de médicalisation outrancière. Parfois il en va autrement, et le système en place bénéficiera aux familles. Mis à part un couple au RMI, et bénéficiant de la CMU (tout est remboursé), il va de soi que la future maman a tout intérêt à déclarer sa grossesse et jouer le jeu du suivi médical. Reste à trouver LE praticien à l'écoute et surtout respectueux ! (par exemple, pas de toucher vaginal si la mère le demande etc.).

Sont donc obligatoires pour bénéficier des prestations familiales, assurance maternité, et couverture sociale : les 7 visites médicales durant la grossesse pour la femme (décret n° 92-143 du 14 février 1992, art. L 2122-1 du code de santé publique), les examens des 8 jours, 9 mois et 2 ans pour l'enfant (voir la page obligations pour l'enfant) et la visite postnatale des 8 semaines chez un médecin ou une sage-femme pour la femme.

La visite postnatale pour la mère

L'article 4 du décret n° 92-143 du 14 février 1992 stipule qu' "un examen médical postnatal doit être obligatoirement effectué dans les huit semaines qui suivent l'accouchement". Une vignette du jeu d'autocollants (reçu lors de la déclaration de grossesse) est prévue à cet effet et doit être collée sur la feuille de soins, et renvoyée à la sécurité sociale dans les délais impartis. A présent, la loi du 9 août 2004 permet aux sages-femmes d'effectuer (outre la déclaration de grossesse) la visite postnatale et la prescription d'une contraception hormonale post-partum. Il est à noter que nul texte ne mentionne ce que comporte exactement cet examen postnatal. Aucun geste de quelque nature que ce soit ne pourrait en tout état de cause être pratiqué sans l'accord de la patiente, conformément à l'article L 1111-4 du Code de santé publique.

RV a écrit:

C'est quand même bien agréable de voir son bébé pour la 1ère fois

agréable pr qui? sûrement pas pr le bb je revois encore la petite main de mon Arcy tenter de repousser leur bidule pour moi, souris pas souris, c très intrusif une écho, et c loin d'être anodin ds un album photo je suis d'avis qu'il devrait y avoir prescription médicale pr nécessiter une écho

CAtharcy, tu es mieux renseignée que moi. J'ai toujours entendu dire que les 3 échos étaient obligatoires si la mère voulait être prise en charge par la sécu.

Merci pour tous ces renseignements !

attention, monkeybird, catharcy est canadienne, je ne sias pas si c'est pareil en france (et d'ailleurs, je ne sais pas non plus si tu vis en france désolée... )

mamykro mdr il n'y a rien de tout ça au Québec tu as lu le texte

Citation :

Il n'y a aucun texte de loi à ce sujet en France.

je ne vous aurais pas mis un texte Québécois tu ne connais pas Sophie Gamelin-Lavois? c à elle le site périnatalité

Je ne savais pas que Catharcy était canadienne, ce qui fait qu'elle est bien plus proche de moi que vous autres, tout en étant assez loin : je vis à San Diego, Californie.

Rien n'est exigé ici : il faudrait qu'ils nous donnent quelque chose en retour...

catharcy a écrit:

mamykro mdr il n'y a rien de tout ça au Québec tu as lu le texte

je l'ai lu il y a qq années et j'ai eu la flemme de le relire!

prise en flagrant déli mamykro

monkeybird, l'est pas gentil avec vous Schwarzy

t'as vu Harper, nous donne qqs $ de plus pr rester à la maison, dire que j'ai pas voté pr lui dommage qu'il ns file pas aussi le budget du bouclier anti-missile

de quoi on parlait déjà?


édit: suis pas canadienne suis Québécoise

si ça vous intégresse, l'article des souris a circulé sur la MAMANLISTE, où pas mal d'info sur la périnatalité sont relayées.
http://www.groupemaman.org/listes.html

MISE EN GARDE: attention, JC y écrit régulièrement

Quoi, fermer des bibliothèques pour ouvrir des voies d'autoroute, tu ne trouves pas ça gentil, toi, Catharcy ?

une biblio quoi? à quoi ça sert ce machin? vous lisez en Amérique?

plus personne voudra venir me voir ds ma cabane au Canada

Ouarfe, la mise en garde sur JC

je ne trouve aucun texte de loi sur la législation concernant les examens obligatoires en Belgique z'avez kék chose sous le coude?

demandez et vous recevrez

Citation :

Apparement la Belgique en vient aux mêmes cconclusions...mais de là à les vulgariser ds ttes les maternités..

Un récent rapport sur les soins prénataux a été publié par l'agence intermutaliste belge...Les résultats me semblent assez édifiant pour vous les communiquer ici

j'ai copié-collé un article paru sur www.mc.be (site de la mutualité chrétienne) mais en bas de page on peut aller directement sur le site de l'agence intermutualiste et éditer le rapport qui fait 53 pages...pour celles que ça intéresse Of course

Soins prénataux en Belgique en 2002

Les femmes enceintes subissent, en général, plus d'examens que recommandés. Mais, les femmes de milieux socialement moins favorisés sont insuffisamment suivies

Agence Intermutualiste, communiqué de presse 28 juin 2006
Au cours des cinquante dernières années, la mortalité infantile à la naissance a diminué de manière spectaculaire et cela, grâce notamment à l'amélioration des soins au cours de la grossesse et pendant l'accouchement.
Fin 2004, le Centre d'Expertise publiait une recommandation en matière de soins prénataux. Chez une femme en bonne santé, pour une grossesse normale sans complication, des examens réguliers par un spécialiste et quelques tests simples sont suffisants.

L'Agence Intermutualiste (AIM), qui recueille et analyse des données de toutes les mutualités, a étudié la pratique en la matière, en Belgique en 2002, donc avant la publication de la recommandation.
L'étude porte sur 23.824 accouchements qui ont eu lieu en milieu hospitalier dans le dernier trimestre de 2002 et qui ont été facturés aux mutualités. Trois aspects du suivi prénatal ont été examinés: les consultations, les analyses de biologie clinique courantes et les examens techniques.



Surmédicalisation et grande variabilité dans les soins prénataux
Consultations. Dans le cas d'une grossesse normale, la recommandation est de 10 consultations pour une femme enceinte pour la première fois et 7 pour les autres. Dans la pratique, au cours de sa grossesse, une femme consulte 13 fois un gynécologue, un généraliste ou une accoucheuse. Et ce, quel que soit son profil de risque ou le nombre de grossesses.

Les analyses de biologie clinique. Certains tests sont fréquemment effectués bien que leur utilité n'ait pas encore suffisamment été démontrée : ainsi le dosage de la toxoplasmose et du cytomégalovirus (CMV) est respectivement demandé chez 88% et 68% des femmes enceintes. Par contre, d'autres analyses de biologie clinique ne se font pas suffisamment : ainsi, une culture d'urine est effectuée chez seulement 41% des femmes enceintes, alors que cet examen est recommandé chez toutes les futures mamans. Le recours au dépistage de l'hépatite B (75%) et du HIV (63%) pourrait lui aussi être amélioré.
Certains tests sont trop souvent répétés. L'examen de toxoplasmose par exemple, qui n'est même pas recommandé, est réalisé quatre fois ou plus, chez 35% des femmes.
L'étude relève des différences de pratique entre les régions. Il y a globalement moins de demandes d'analyses de biologie clinique au cours de la grossesse en Flandre que dans les autres régions du pays. Si certains examens non recommandés semblent plus fréquemment prescrits en Wallonie ou à Bruxelles, d'autres - pourtant recommandés - sont sous-utilisés en Flandre.

Les examens techniques. La recommandation est de 2 échographies par grossesse. Mais dans la pratique, 3 échographies sont presque toujours facturées systématiquement comme le prévoit le remboursement. Par contre, l'amniocentèse n'est pas à recommander comme examen de routine vu le risque de fausse couche. Il est donc très inquiétant de constater que 15% des femmes enceintes en Wallonie subissent cet examen invasif, 9% en Flandre et 12% à Bruxelles. La cardiotocographie, qui donne des informations sur le rythme cardiaque du bébé et l'activité des contractions, n'est pas recommandée systématiquement non plus. Et pourtant 68% des femmes enceintes en subissent systématiquement au moins une.

Chez les femmes enceintes à faible risque, il apparaît donc clairement une disparité entre la pratique en 2002 et les recommandations formulées en 2004.



Pas optimal chez les femmes de milieux socialement moins favorisés
Certaines femmes enceintes ne consultent pas du tout au cours de leur grossesse ou commencent leur suivi seulement après les trois premiers mois. C'est surtout le cas pour des femmes enceintes de moins de 20 ans, celles qui ont droit à l'intervention majorée dans les soins de santé ou celles qui habitent Bruxelles. C'est inquiétant car un suivi prénatal insuffisant augmente les risques de petit poids et de mort à la naissance.


Information et sensibilisation
Le défi le plus important - et le plus difficile - est probablement d'offrir aux femmes de milieux socialement et économiquement défavorisés un accès optimal aux soins prénataux. Ces femmes devraient bénéficier d'un accompagnement spécifique au cours de leur grossesse. Jusqu'à aujourd'hui, la méthode à adopter pour le faire au mieux n'a pas encore été déterminée de manière évidente. Des études qualitatives sont nécessaires pour comprendre les barrières auxquelles ces femmes sont confrontées. De toute manière, il faut prêter une attention maximale à ce problème.

Dans le suivi de cette étude et sur base des données de 2005, l'AIM scrutera les déterminants des soins prénataux et vérifiera si les recommandations ont déjà eu une influence sur la pratique.
Par ailleurs, l'AIM travaille également avec l'INAMI au feedback 'Suivi prénatal'. Fin 2006, les généralistes, gynécologues et accoucheuses recevront des chiffres relatifs aux soins prénataux dispensés à leurs patientes ayant accouché en 2005. Ce feedback les informera également des recommandations récentes et pourra ainsi servir d'instrument pour une autoévaluation.

Le rapport complet est publié sur le site www.cin-aim.be


Pour plus d'informations :

- Marie-Claire Musin, service presse de la Mutualité Socialiste, marieclaire.musin@mutsoc.be

- Brigitte Jaspard, service presse de la Mutualité chrétienne, brigitte.jaspard@mc.be

Voilà...un peu long je sais mais intérèssant jz crois

bye bye