comment détendre un enfant qui refuse de dormir?

le premier point, je sais, c'est d'être détendu soi-même. Loupé.

Je n'en peux plus. David refuse de faire des sièstes. Je l'ai bercé, accompagné, puis même grondé! j'ai tout essayé! il est debout depuis 6 h ce matin, il se frotte les yeux, baille, mais résiste. Et moi, je suis naze. J'ai fini par l'enfermer dans sa chambre en lui disanr que je reviendrai quand je serai plus calme et lui aussi, que sinon, j'avais peur de devenir violente

Il m'appelle et je ne sais pas quoi faire...

C'est comme ça tous les jours. Parfois, il dort parce que je dort à côté de lui, ou parce qu'il s'écroule de fatigue. Chez la nounou, ça n'arrive pas, il dort facilement. Qu'est-ce que j'ai loupé?

ma tite boudette, t'as l'air vachement à bout là y a personne pour venir t'aider un peu? Tu ne peux pas concevoir, soit de dormir avec lui et d'envoyer bouler ce que tu aurais comme travail à faire chez toi? franchement la crasse et le bazard c'est pas graf, si? Soit de renoncer à lui imposer une sieste et de le laisser s'endormir n'importe où? Tu l'habilles confortable et chaud et si il s'endort par terre, zou, un ptit coussin sous la tête et une couverture et basta?

tu as des trucs précis à faire pendant qu'il s'endort, ou tu pourrais te coucher avec lui et prendre un bon bouquin ? (ou tes factures ou autre chose)

je ne me souviens pas avoir attendu de mes enfants qu'ils s'endorment tout seuls avant au moins l'âge de deux ans quand ça arrivait, c'était parce qu'ils étaient allés se coucher d'eux-mêmes "je suis fatigué je vais faire une petite sieste", mais je ne me souviens pas leur avoir demandé de faire la sieste à moins de les voir vraiment épuisés, mais alors je me couchais avec eux (et un bouquin) le temps qu'ils s'endorment... quitte à ce qu'ils ne dorment pas, mais au moins, même si on y avait passé 1/2h ou 3/4h, on s'était reposés quand même, et ça avait fait un câlin (dont on sait que c'est aussi nécessaire que de manger)

et comme dit catherine, si c'est pour le ménach, on s'en fiche un peu non ? ya des priorités, et tu n'es pas seule dans ton corps...

je ne sais pas si ça t'aide beaucoup

Louise refuse de faire des siestes régulières depuis aôut et on trinque Je pense que c'était en réaction à la venue du petit frère et c'est peut être le même processus chez toi?

Ici, elle comme,ce à gérer mieux ses périodes de fatigue, et à aller d'elle même dans son lit quand elle en ressent le besoin. Elle a eu besoin de montrer qu'elle grandissait même si c'était pas la meilleure manière de le faire.

Je ne sais trop quoi te conseiller mais ça va aller

Ca arrive aussi, ici... A un moment, Raphaël refusait de dormir avec moi. Avec zhom, pas de problème, chez la nounou, encore moins. C'est passé du jour au lendemain.
Les câlins ne marchent pas toujours, les gronderies non plus... Ce qui marche le mieux en ce moment, les nuits de pleine lune ou quand il y a trop de vent dans les volets, c'est de lui passer Sigur Ros dans sa chambre, tout bas. Ca et Henri Salvador, ça le détend bien.

le bazard... si tu savais... ça fait des jours que je ne nettoie plus rien, je ne passe ni balai, ni serpillère, ni éponge sur la table, on dirait qu'il y a de la terre batue par terre tellement c'est immonde. je fais ddes machines à laver mais je n'étend pas tous le linge, il est tout frippé et je n'ai pas fait de repassage depuis des mois.

je n'invite personne parce que j'ai trop honte. Les seuls jours où je nettoie, c'est la veille des réunions d'allaitement chez moi, une fois par mois.

Mon souci, c'est mon burn out. Tout m'épuise, me fait pleurer. Je suis à 9 de tension et parfois, je fais des chutes à 8 voire moins, mon corps ne suit plus et je craque. Comme tout à l'heure.

là, il s'est endormi; il m'appelait en pleurant, alors je suis allé le voir, je lui ai dis "j'ai pleuré aussi" on a fait un calin, et il a réclamé la tétée que je lui ai donnée. Je lui ai parlé et il m'a écouté en me regardant, le sein dans la bouche. Je lui ai dit que j'avais beaucoup de peine de le voir refuser le sommeil comme ça, que je me sentais mal de ne pas savoir quoi faire. Et puis j'ai pleuré de nouveau, et lui ai dit que je l'aimais très fort.
Et il s'est endormi.

et je pleure de nouveau.

et là pendant qu'il dort tu vas prendre un bon bain, manger un truc que tu sais que tu garderas, et aller t'allonger

courage

O merci pour vos réponses, vous êtes vraiment supers.

En fait, je suis un peu bernée je crois par le discours de ma mère et mes soeurs qui me parlent des sièstes à heure fixe. Et puis j'ai moi aussi résisté au sommeil pendant des années, jusqu'à ce que je rencontre FAbrice en fait... et ça me peine tellement de le voir faire pareil. Il me met dans une rage folle quand il résiste et rigole en me regardant.


Henri Salvador, je vais y penser, c'est une bonne idée (pour nous deux )

Pour moi, les siestes à heure fixe, ce serait un peu comme peser le repas et l'obliger à manger toujours la même quantitié, ou encore "lui apprendre" à être propre, ce sont des besoins fluctuants et très personnels

hum, hum !!!
Nous, on a une grosse dormeuse, et, à quelques jours près, elle réclame depuis des mois ses siestes toujours à peu près aux même heures...

Le matin, c'est entre 9h15 et 10h, l'après midi entre 13h et 14h...

Le signal est clair, elle se met à téter le dos de sa main en nous regardant... on la couche, elle s'endort, le matin, entre 45mn et 1h30, l'après midi, de 1h30 à 2h30. Mais encore une fois, c'est une marmotte, et cela exclut même la possibilité de prévoir de sauter une sieste pour faire autre chose, cela entraine des crises de larmes, presque une supplique pour aller au lit. ..

Maintenant, pour Bouda, je pense effectivement que maman étant trèèèèès fatiguée, c'est peut être l'occasion de s'allonger près de lui et de se prendre un vrai moment tranquille

juste pour te faire un gros câlin, un gros et t'ordonner d'aller te reposer pendant ce laps de temps si ce n'est déjà fait et de retourner voir ton medecin pour un renouvellement d'arrêt!

tu ne peux décemment pas aller bosser dans cet état, il faut que tu te repose et prenne soin de toi!

courage ma boud!

je ne sais pas si ça va t'aider mais Alex était un petit dormeur et vers 1 an, c'était vraiment dur de le faire dormir, donc j'avais trouvé ce moyen:
je fermais ces volets à demi pénombre, je posais un matelas par terre et il jouait jusqu'à epuisement et dodo sur le matelas (ou parfois à côté )

sinon , côté tension et ménage, ça ne fait pas bon ménage ,
tu n'as personne qui peut venir t'en faire un peu?
pdt ma grossesse très éprouvante, ma mère venait un peu et ensuite, comme chéri avait déjà bcp de boulot, j'avais pris une femme de ménage (black is possible) qui venait chaque semaine faire le + urgent!
elle m'a bien dépanné, et pdt ce temps, à moi la sieste

Je suis bien d'accord avec ce que dit Catherine : la sieste imposée, à heures fixes, je ne pense pas que ce soit respecter le rythme de l'enfant...

Mais comme toi Bouda, je suis passée par des crises (trop longues) où je voulais la forcer car elle était crevée et que je voulais me reposer et faire ce que je voulais un peu
D'autant plus dur à faire qd on croit que c'est pas top pr bb Moi aussi, j'ai entendu le discours de belle-mère, copines, mère etc. qui disaient toutes et disent toujours que c'est trop important les siestes à cet âge, et tout et tout... Je les ai écoutées alors qu'au fond je n'ai jamais été d'accord
Et depuis un peu plus d'un mois Manon fait une grande sieste après le repas... Je ne suis toujours pas convaincue. Je me demande si elle le fait pas "pour faire plaisir à maman" je me demande ce que ça lui apprend... Bref, pas fière de moi.

Mais en attendant, je me repose vraiment, et j'ai le temps de faire un petit truc pour moi (lire un bouquin, venir sur le forum, ranger un peu...) et ça fait tellement de bien. Je suis tellement contente de la retrouver après !

Oh Boudasimboudette, plus je te lis, et plus je vois les points communs que nous avons.
Je me revois en te lisant il y a quelques mois, à bout, avec, pareil, cette honte de mon appart et je n'invitais personne (bon ça c'est encore le cas, c'est toujours le bronx ici, c'est rangé un jour, et le lendemain rebelotte, ça me fatigue), et surtout, ce petit bout qui refuse de dormir, qui lutte contre le sommeil, alors qu'il est fatigué, il a tous les signes....
Et puis toi tu as lutté aussi des années conte le sommeil d'après ce que tu dis, moi je connais des années d'insomnie, comme ma mère et ma grand-mère.

Plus pro des problèmes de sommeil d'un tout petit que moi, y'a pas (façon de parler hein ).
Nous avons connu ici presque 9 mois de gros troubles du sommeil. Chaque fois que je venais lire du soutien, je ne lisais que des "anciens-à-bout-à-cause-des-pb-de-sommeil-de-bibou", ou alors, les troubles étaient beaucoup moins "graves" (de mon ressenti) que ceux qu'on avait ici, alors je déprimais encore plus, je ne trouvais pas de solution, et je continuais d'être à fleur de peau, à bout....ce que je voulais lire à cette époque, c'était des témoignages identiques au mien, soit dans le présent, soit résolus mais avec exactement les mêmes problèmes que chez nous. Je voulais voir le bout du tunnel.
Pour exemple, les nuits (qu'il fait donc depuis qu'il a 8 mois seulement), il les hachait à coup de 2 ou 3h de sommeil, puis de réveils intenses à faire la nouba et nous qui ne dormions pas...c'était invivable, on hurlait, et c'était pendant l'été en plus. Plus d'une fois avec la fenêtre ouverte, je me suis dit que là, les voisins pouvaient facilement appeler la pmi et on était foutu...

Et puis j'ai lu, sur la liste de parents conscients il me semble, que ce qui permettait de tenir, c'est de se dire qu'il y a une fin, que c'est passager.
Il y a une fin dans les 2 sens : la première, dans le présent. C'est à dire le moment où il lutte et il a ce rire dément ou où il se tord se cambre avec ce rire dément qui me rend folle, ( Naé a aussi eu ce genre de problème pour la sieste) ce moment-là a une fin.
Et la 2è fin concerne le long terme : ce problème de sommeil aura une fin un jour.

Déjà, quand j'ai compris ça, ça m'a soulagée d'un gros poids.
Oui, mais quand on sait pas quand vient la fin,on fait comment pour supporter en attendant?
Et bien on fait...comme on accouche , c'est à dire qu'on lâche prise...

Pour exemple, un soir, il s'est réveillé à une heure du matin, et il pétait la forme (heureusement c'était pendant une période ou nous étions tous les 2 en congés...m'est avis avec le recul que ça a un lien avec le fait qu'il était avec nous 2 pendant de longues périodes). Bon, après des nuits à s'arracher les cheveux, ça faisait des semaines que ça durait, on avait atteint une sorte de point de non-retour, alors ce soir-là, on s'est dit : bon, on s'énerve pas, on sait qu'on en a jusqu'à 5h du mat, on va s'éclater avec lui en attendant et basta.
Effectivement il ne s'est endormi que vers 5h du mat, mais nous, nous avions accepté ça.
Nous avons accepté ses problèmes de sommeil et nous l'avons accompagné comme nous pouvons.
C'est ça le lâcher-prise : accepter qu'il ne dormira pas quand on le veut, accepter qu'il y a quelque chose qui le trouble et qu'on ne peut pas forcément trouver quoi et tout de suite (pour mon cas, il y aurait sans doute un lien avec la mort de maman pendant la grossesse, cette crainte du sommeil, plus le fait que moi je suis une grande insomniaque, et puis...pour toi et moi, nous sommes toutes les 2 infirmières, avec des horaires complètement destabilisants pour nos bébés...)

Je crois déjà que l'important, comme te l'ont dit toutes les autres mamans, c'est de respecter les moments de fatigues de nos bébés, et de ne pas imposer d'heures de couchers, de siestes. C'est à cause de ça qu'on ne supporte pas qu'ils ne s'endorment pas quand on le veut. Je me suis aussi énervée, à devenir la grande Hulk parce qu'il ne voulait pas dormir alors que j'avais des trucs à faire (et des trucs que je pouvais pas retarder).
Comme tu le vois, il montre des signes de sommeil. Quand on fait confiance à nos enfants, ça paie, et ils trouvent le chemin du sommeil tout seul, mais on ne peut décider pour eux quand ça viendra.

Et puis au fur et à mesure, tu trouves des trucs pour l'aider à s'endormir aussi.
Un peu comme malaura j'ai institué des "rituels" du sommeil.
J'ai remarqué que la moindre source de stimulus le tenait en éveil : lumière, son, etc...alors même qu'il est fatigué.
Et pareil, vers un an, j'ai donc fait ainsi : quand il fatigue, je lui demande "tu veux aller au dodo?", il sait maintenant ce qu'est le "dodo", on dit bonne nuit à Claire et à papa, puis on va dans la chambre, je ferme la porte, on est dans le noir complet, et je demande à ce qu'on baisse la télé. Je me couche à côté de lui, un biberon (le biberon a toujours eu le même rôle que le sein ici, étant donné que c'était un échec d'allaitement, que le bib n'est pas un choix), et puis il babille, parfois 5 mn, parfois 20 mn, puis il s'endort...

Pour ses moments de sieste ou il se cambrait avec son rire de dément, au départ ça m'énervait au plus haut point, je me contenais de ne pas exploser.
Puis au moment où j'ai lâché prise, quand il se cambrait comme ça dans mes bras (j'avais donc mes mains en-dessous de son dos, et lui cambrait la tête en arrière, tout ventre dehors), j'ai totalement changé d'attitude, et au lieu de m'énerver, je me suis mise à...lui chatouiller le ventre...alors il rigolait de plus belle, mais c'était un rire "normal". Puis on passait des moments comme ça, au lieu d'être énervés, on rigolait. Et ces moments de "cambrure-rire-dément" ont très vite cessé.

Moi j'ai eu la chance de ne pas avoir entendu autour de moi "tu devrais" et patati et patata, on me plaignait plutôt, en me demandant comment je faisais pour tenir. Mais je n'imagine que trop bien comment tout ce qu'on entend peut nous perturber.

Aujourd'hui, Naé n'a plus de troubles du sommeil, et il a trouvé son rythme tout seul.
Il ne s'endort jamais seul, je suis toujours avec lui.
Et l'autre soir, je me suis dit que je pouvais être fière de moi : aujourd'hui quand je lui dis "on va au dodo", après tout ce qu'on a traversé, ça aurait pu être un moment galère pour lui la sieste ou la nuit, et bien pas du tout. Il vient dans mes bras, il est tout serein, il sait ce qu'il se passe, et tout se passe tout cool. Je n'ai autour de moi que des exemples de moments galère, à craindre le moment où on va dire "allez au dodo!" parce qu'on sait qu'on va se confronter à une crise...et bien ici, avec Naé, pas du tout. Pas de crise. Je pense avoir réussi à passer ce long cap de troubles du sommeil en respectant ses besoins et à lui montrer que le sommeil n'est pas une "petite mort", qu'on peut s'endormir tranquillement sans souci.

Alors pour toi, si je pouvais te donner des conseils, ça serait ceux-ci : comme on te l'a déjà dit, mets-toi en arrêt pour surmenage ou autre, et reste avec lui pendant ces jours-là, ne pense qu'à lui, accompagne-le, dédramatise à ta manière ces troubles du sommeil, rigole avec lui, même s'il ne s'endort pas tout de suite alors qu'il est fatigué. Dis-toi qu'il y a une fin, et que la meilleure manière d'attendre cette fin, c'est de la rendre plus gaie que galère...institue des rituels avec lui, lâche prise, lâche prise, lâche prise, pleure si tu en as besoin, lâche-toi!
Dors avec lui, occupe-toi de vous 2 seulement, dorlote-toi, etc...


Je te souhaite beaucoup de courage, je te serre bien fort dans mes bras, tu ne peux imaginer à quel point je te comprends, Et ça passera, je peux t'assurer que ça passera.

Gros gros gros bisous à toi!!

robine

merci à toutes

Robine, comment te dire ce que je ressens en te lisant... c'est fort, très fort. Ce que tu dis me parle tellement, surtout en ce moment! et ce sentiment de ne pas trouver LE témoignage qui reflète le même problème. Le soutien de ce forum est tellement important, vous êtes toutes supers! ton témoignage en ce qui concerne ce problème me trouble de similitudes...
J'ai déjà beaucoup écrit sur le sujet ici depuis de nombreux mois, puisque David m'a réveillé pendant 14 mois de 3 à 5 fois pour des périodes et de 8 à 11 fois pour d'autres (pas un seul cycle de sommeil entier pendant des semaines) , et notament à l'automne dernier, avant ses un an. Il ne faisait pas de sieste étant tout petit. Il n'en fait réellement (plus d'une heure) je crois que depuis qu'il a 6 mois (mais je peux me tromper...)
j'ai accumulé tellement de fatigue physique et nerveuse, de ne pas dormir, ou de me faire réveiller, que je ne supporte plus rien. Ses sièstes, il les fait très bien chez la nounou; par exemple, l'autre jour, il a fait deux sièstes: 2h le matin, et 3h l'après midi le même jour j'ai cru crever de jalousie!! et avec son papa, il dort pas trop mal. Mais avec moi, c'est la cata!

Je comprend bien le concept du lâcher-prise, mais je ne comprend pas comment y arriver. Comment me détendre, lâcher prise? je suis incapable de le faire en ce moment, j'ai été longtemps un peu autistique de ce côté là à ne pas savoir me lacher. J'ai peur de me désintégrer si je lache la tension, comme si mes muscles tenaient ma raison. Je n'ose franchir le pas.

Et j'ai aussi connu des années de nuits blanches. Mais associées à d'autres symptômes plus psychiatriques...

C'est pas gai tout ça...
Je comprends ta peur du lâcher prise, un peu comme une peur qu'après tu n'arrives plus à reprendre pied...
Je n'ai pas de conseil à te donner, pas d'expérience similaire à partager...
Le moment le plus dur côté sommeil pour nous ça a été les deux premiers mois de Léonie, le soir jusqu'à 2h du matin...
Sinon je me rappelle d'une période difficile pour la sieste pour Léonie et comme moi j'avais vraiment besoin de ce moment séparé d'elle, je la mettais quand même dans son lit, je lui disais "tu fais ce que tu veux, tu peux regarder dehors, je ferme pas les volets, tu peux jouer mais maman elle va se reposer".
Mais bon je ne suis pas une référence, sachant que je n'ai jamais eu de gros soucis de ce côté.
Par contre je me fais du souci pour toi ma belle, t'es sure que je peux rien faire pour t'aider?

boudasimboudette a écrit:

Je comprend bien le concept du lâcher-prise, mais je ne comprend pas comment y arriver. Comment me détendre, lâcher prise? je suis incapable de le faire en ce moment, j'ai été longtemps un peu autistique de ce côté là à ne pas savoir me lacher. J'ai peur de me désintégrer si je lache la tension, comme si mes muscles tenaient ma raison. Je n'ose franchir le pas.

Je comprends tout à fait ce que tu veux dire... Comme il est difficile de lâcher prise quand on a l'impression qu'on va tomber dans un abîme (de larmes, de douleur, de folie ...), surtout quand d'autres êtres dépendent de nous...
Mais ce que tu exprimes m'inspire deux choses : tout d'abord, bien que je ne te connaisses pas, je pense que tu as bien cheminé depuis tes années noires et que même si tu restes fragile, tu ne seras pas annéantie si tu te laisses aller. Accorde toi le droit d'être mal parfois sans te sentir redevenir celle que tu étais avant. Bon je sais; c'est facile à dire et je ne suis pas la mieux placée pour donner des leçons à ce sujet mais j'y travaille !!!
Ensuite, dis toi bien que les difficultés de David sont les siennes et qu'il ne ressens pas forcément la même chose que toi dans ces moments là. Je sais combien le manque de sommeil est difficile à supporter, surtout lorsqu'on est enceinte, et surtout combien nous avons la fâcheuse habitude de culpabiliser dans ces cas là : mais qu'est-ce que j'ai loupé, pourquoi ne se sent-il pas suffisamment rassuré avec moi, pourquoi s'endort-il sans problème ailleurs, c'est donc moi qui lui communique mon angoisse ... et j'en passe et des meilleures. C'est en tout cas ce que je me disais pour mon deuxième enfant, qui n'a commencer à dormir la nuit qu'à l'âge de 1 an. Heureusement, comme le disait Robine, ça a une fin !!!
Ton petit homme ressent certainement ta tension mais il a aussi plein de ressources (tout l'amour que tu lui donnes) pour surmonter ses difficultés.
Laisse toi aller Boudette et repose toi sur ton Zamour, lui ne te laissera pas t'effondrer sans intervenir je pense ? Il a certainement le coeur assez large pour t'y réfugier sans complexe, non ?
Bon, tu vas peut-être trouver que je me permets de te dire des trucs sans te connaître, ni ta vie, ni ton histoire... mais tes mots de détresse font tellement écho en moi ...
Mais après la pluie, vient le

Bouda

Comme je te comprends Bouda !

chez nous c'est loin d'être gagné, mais on est en progrès.

100% d'accord et en phase avec Robine.

maintenant :
1/ je guette les signes de fatigue et de sommeil chez Arthus sinon ce n'est même pas la peine (et je me plante encore régulièrement, les "je me cambre" et les rires de dément, je connais par coeur !!!!).

2/ quand les signes de fatigue sont clairement identifiés, alors rituel et toujours le même.

Arthus ne sait pas s'endormir seul (sauf je crois 3 exceptions depuis sa naissance), il s'endort au sein et nulle part ailleurs.

le rituel c'est "bon, on va se coucher, maintenant, tu es fatigué ? allez, tu dis bonsoir à papa, bonne nuit aux chiens" et on monte dans la chambre. là il est déjà en pyj ou alors douche. puis il a un doudou qui raconte une histoire de petit ours de noël. on l'écoute en boucle pendant qu'il tête. on peut l'écouter 3 fois ou 14.
et si je me suis trompée de moment et qu'il est speed (je le sais parce que c'est là qu'il rigole, se met debout dans le lit etc) alors je le redescends avec nous sinon ça ne sert à rien qu'à m'épuiser nerveusement après une journée 100% pour lui...

ça c'est pour le soir, mais pour la sieste, c'est pareil.

il dort l'après middi entre 1h et 2h mais c'est super récent qu'il dorme dasn la chambre tout seul. pour cause d'hiver et de froid dans la chambre en journée, il a fait toutes ses siestes d'hiver dans mes bras dans le bureau chauffé.
depuis environ 10 jours j'arrive à le faire dormir seul là haut, et pour moi c'est une libération cette heure ou 2 où je ne l'ai pas dans les bras. ben oui, je peux faire la vaisselle des 15 jours précédents !!!!

donc... repérage de gros sommeil (le sommeil simple ne suffit pas) et le rituel.

je te souhaite bon courage et je t'envoie plein de bisous.
prends soin de toi...

j'ai oublié :
depuis quelques jours, il tient debout tout seul sans se tenir quelques secondes et ça le speede pas mal apparemment.
donc le rituel pour la sieste est agrémenté de "je me mets debout sur le lit et je me laisse tomber et je rigole", ensuite il se couche, je lui demande "montre comment tu fais pour dormir" et comme ça on enchaîne sur la position pour têter...
sinon il reste à sauter sur le lit, épuisé mais bien speed...

mais quand même avant : repérage du moment opportun sinon c'est mort...

Comme Siobhan : en fait Arwen n'a jamais réussi à s'endormir, je veux dire vous savez, le bébé qui s'endort n'importe où car il tombe de fatigue ? Si au sein, 3 mois, après tintin !
Donc en fait j'ai commencé à revivre quand j'ai accepté d'observer ma douce et de la regarder vivre, une copine m'avait dit que je devais louper le signe du sommeil qui faisait qu'il fallait la coucher à ce moment là, sinon elle était en surchauffe, littéralement.

Le signe, je l'ai découvert assez vite après avoir accepté d'observer la chose : elle se mettait le doigt dans l'oreille ou se tatait l'oreille et les cheveux.D e ce jour, elle a dormi à la sieste :

Quand elle part encore en vrille j'essaie : d'être CALME, d'avoi des gestes CALMES je fais à sa place les choses, sans lui demander sa coopération : en fait, je la laisse vriller, mais ne me mets pas dans le même état. Ex : elle est hystérique et il faut laver les dents : je la laisse faire, mais gentiment je la pousse vers la salle de bain, je ne parle même pas. Une fois là bas je la mets sur le tabouret, puis les dents, hop je lave... tout comme ça.

Quand on la couche du coup, on hausse parfois le ton mais c'est très rare, elle arrive à s'endormir.

Cependant, en période de marche, dents ou autre TINTINNNNNNNN : Pas de dodo...

hier après-midi, je suis allée marcher avec une voisine pour aérer les esprits. David a fait sa sièste dans l'écharpe. Espérons que ça rompe le cycle.

Cette nuit a été plus reposante, je suis moins naze, et puis David est chez la nounou. Donc journée plus zen...

Tous vos témoignages me permettent de relativiser. Beaucoup d'enfants ont des "problèmes" pour s'endormir. Bon, à des niveaux différents, certes, mais quand même, je pensais pas...
J'ai toujours cru être spéciale et bizarre, et aussi en ce qui concerne le sommeil. Mes parents m'avaient cataloguée dans les enfants qui ont des problèmes.


mmmh j'écoute "Don't give up" de Peter Gabriel avec Kate Bush et cette chanson donne à votre présence à toutes une autre dimension
" don't give up
'cos you have friends
don't give up
you're not beaten yet
I know you can make it good"

aaaaaaahhhhh... Merci

delul a écrit:

Donc en fait j'ai commencé à revivre quand j'ai accepté d'observer ma douce et de la regarder vivre, une copine m'avait dit que je devais louper le signe du sommeil qui faisait qu'il fallait la coucher à ce moment là, sinon elle était en surchauffe, littéralement.

Le signe, je l'ai découvert assez vite après avoir accepté d'observer la chose : elle se mettait le doigt dans l'oreille ou se tatait l'oreille et les cheveux.D e ce jour, elle a dormi à la sieste

c'est drôle, mais perrine a exactement le même signe pour dire "j'ai sommeil"! ca m'a toujours halluciné, d'ailleurs, ce doigt dans l'oreille! Par contre, elle ne se "tâte" pas les cheveux, c'est beaucoup plus violent que ça, elle se les gratte avec énergie, et tire dessus comme pour les arracher... Moi, on m'avait dit que les enfants se frottaient les yeux quand ils avaient sommeil! (bon, elle le fait aussi, mais bien plus tard, ça signifie qu'elle tombe de sommeil en général).

Enfin, je trouve que c'et étrange que nos enfants fassent tous les deux ce même signe: peut-être qu'il y a une explication "physique" au phénomène?

Pour ce qui est du sommeil, Bouda, tu es loin d'être la seule: pour ma part, Perrine dort très très peu (10h par nuit +1h30 de sieste au grand maximum) et a beaucoup demal à s'endormir. Elle se réveille plusieurs fois apr nuit. A un moment, moi aussi, j'ai voulu essayer de lui donner un rythme, et puis, devant l'impossibilité de la tâche, j'ai renoncé... Bah, après tout, pourquoi faire? Pour ma part, je n'ai pas tellement de rythme non plus, et puis, au contraire, c'est une chance de savoir s'adapter aux circonstances comme ça.