l'éducation sans violence tu en reviendras....

Je suis comme Delul, je n'aurais jamais pensé que le fait de ne pas taper son enfant était un mode de vie particulier.

J'ai un enfant de presque 11 ans qui a reçu 2 claques dans sa vie (justifiées à mon sens mais pas données par moi).
Et une autre de 5 ans qui a reçu 1 fessée sur la couche un jour (pas justifiée et donnée par moi).

On prend assez rapidement l'habitude de ne pas frapper, tout comme j'imagine que l'on prend rapidement l'habitude de frapper systématiquement. Il est vrai que moi-même, je n'ai jamais reçu de fessée.

Avec un peu de recul, je peux affirmer que mon grand est un enfant calme, équilibré quoiqu'un peu anxieux, très paresseux et râleur mais calin et attentif aux autres. Un gamin normal qui commence à laisser apparaître ce qu'il va devenir durant son adolescence et...ça va....ça me convient

Les discours comme quoi "une bonne claque ne fait pas de mal" ou "tu verras quand ils grandiront".... c'est fini depuis que Gauvain a 5 ans environ.
La première raison est parce que je suis un peu pitbull quand on remet en cause ce genre de principe d'éducation (parce que c'est le seul dont je sois sûre).
Et aussi parce qu'avec le temps, les gens voient bien que nous n'avons pas dérogé.

Quand je n'arrive pasà contrôler ma colère, je hurle. Ce n'est peut-être pas meiux, mais au moins, je sais que ça ne fait pas mal physiquement (sauf aux tympans de celui qui est trop prêt de moi peut-être )

je crois que le terme d'enfant frappé est sur ce forum compris par toutes de la meme façon,

mais dans l'éducation violente, je met aussi la violence des mots...

par exemple, dimanche, y'a 15j, on va se promener avec un couple d'amis et leur fille de 13 mois,
quand on arrive sur le lieu de la rando, les parents sortent de la voiture pour enfiler vetements et chaussure appropriés qui sont dans le coffre et laisse leur fille dans son siege auto...
cette derniere se met à chouiner pour montrer qu'elle existe car on discuter en meme temps,
et là, sa mere sort un : "TA GEULE"
moi ça me parce que inconciemment ça fait partie de leur principe d'éducation, comme lui collé des tapes sur la main si elle touche à un truc qu'elle a pas le droit ect....
ils se sont pas dit "tiens je vais faire ça pour éduquer ma gosse" mais ils le font par automatisme sans se poser de question

pour moi, la violence verbale est aussi importante que la violence physique, je pense qu'elles vont souvent de paire malheureusement.

kriss a écrit:

Quand je n'arrive pasà contrôler ma colère, je hurle. Ce n'est peut-être pas meiux, mais au moins, je sais que ça ne fait pas mal physiquement (sauf aux tympans de celui qui est trop prêt de moi peut-être )

moi aussi des fois, je hurle.

"TA GUEULE!" ?! moi qui des fois me tordrais le cou pour avoir sorti un truc pas sympa, ouf, j'en suis pas encore là!...mais tu as raison de parler de cette violence verbale qui est aussi très assacine je serres très souvent les dents pour ne pas sortir des horreurs que j'ai un peu trop entendu quand j'étais môme

Moi ça m'arrive de crier aussi mais le pire c'est zom quand il crie, j'en ai moi même les larmes aux yeux je vous assure

J'sais pas pourquoi je pense à ça là mais j'ai une copine qui, quand sa fille de 4 ans fait une crise, la filme. Et sa fille crie "non non me filme pas, me filme pas" purée j'en ai eu les larmes aux yeux aussi. J'trouve ça humiliant pour sa môme

je hurle aussi, mais je ne dis jamais des mots comme "ta gueule" ou "dégage" que je trouve terribles

les garçons savent que quand je hurle c'est que je suis à bout, et ils ne le prennent pas pour eux, donc finalement on est tous les trois d'accord sur le fait que c'est une façon de me décharger... quand ils me disent "tu devrais prendre un bain pour te détendre" on en rit ensemble... et j'y vais !

en revanche, je viens d'être violente avec pinpin, qui était fatigué et ch...tissime, je l'ai envoyé dans sa chambre avec possibilité d'en sortir quand il aurait enlevé ses chaussures du passage et ramassé son blouson, et je m'attendais presque à le retrouver endormi dans son lit... eh non !
le fait de se faire *gronder* et *punir* l'a calmé direct, il est resté quelques minutes dans sa chambre, il a rangé ses affaires, et là il est adorable.

donc même si je ne crois pas que la violence puisse être salvatrice, ou nécessaire (en tout cas pas avec mon grand, c'est clair), parfois ça permet de désamorcer des conflits dont on ne sait pas où ils s'arrêteront (là il en était à ne parler que pour râler en chouinant et à taper son frère)

J'ai pas compris Bagh l'envoyer dans sa chambre c'est être violente pour toi ?
Moi ça m'arrive de l'envoyer dans sa chambre ou je vais dans la mienne avec interdiction pour elle de venir parce que je sens qu'à ce moment là il ne faut pas qu'elle soit devant moi pour que je souffle un peu.

L'autre jour après qu'elle ai été super chiante aux courses (c'est vrai c'est chiant les courses ) je lui ai dit dans la voiture alors qu'elle ne voulait pas savoir dans son siège pour que je l'attache "franchement là Léa tu commences sérieusement à m'embêter !!" j'ai failli dire m'emmerder d'ailleurs

Quand je dis que ma môme me pousse vraiment dans ce que j'ai de pire et dans ce que j'ai de meilleur !!

je l'ai envoyé dans sa chambre en lui gueulant dessus et avec un air pas gentil du tout

c'était assez violent, oui

je ne sais pas si je dois ou en vous lisant, j'aimerais bien être aussi soft que vous: Madeleine a déjà eu du "dégage" et du "tu m'em***" et elle a du "j'en ai marre!" quasi cotidiennement pour le moment, ce qui est un moindre mal comparé à la phrase entière car j'arrive encore à sensurer le "...de toi" qui me brûle les lèvres Tiens, faut que je note ça pour mon prochain RDV d'ailleur

J'en ai marre je le dis régulièrement ces temps-ci aussi.

Bagh le fait d'envoyer "violemment" son enfant dans la chambre montre que le bouchon a été poussé trop loin. Personnellement si ce n'est pas systématique ça ne me choque pas.

Je veux dire, quand je suis à bout je fais ça, ben je ne m'en veux pas beaucoup. Après si c'était disproportionné, si la faute revenait plus à ma fatigue qu'à leurs actes, ou des choses comme ça, je vais bien sûr les voir pour expliquer, et dire pardon. Si c'est bien eux qui ont fait un truc qu'il n'aurait vraiment pas fallu faire, je reviens aussi, et j'explique plus calmement une fois la tempête passée.
N'empêche la tension a disparu, on se réconcilie, et voilà quoi ils me voient impulsive comme l'est ma nature, pas vraiment parfaite, avec des états changeants.

A l'inverse je crois respecter leur droit au débordement parfois, tant que ça se finit de même : par explications et réconciliation.

Dans ma tête on est humain quoi. C'est la soupape que je me permets.

J'ai eu une maman cocotte sans soupape, ben c'est sacrément destructeur. Elle encaissait tout, tout, tout, trop, jusqu'à ce que ça pète sans que lieu, personnes, situations, mots, gestes, soient adaptés. Et oubliait après coup. De vraies crises d'hystérie. Le plus destructeur pour nous c'était de n'être jamais réprimandé/puni quand on faisait une bourde...

Je viens de tout lire et c'est un sujet sensible chez moi comme le savent celles qui me connaissent!
Je fait partie de celles qui parfois se laissent submerger par leurs vieux démons...
Pour continuer dans les comparaisons entre nos mères et les cocottes minutes, je crois que moi j'étais la soupape de ma mère... C'est à dire que je crois que ça a souvent été moi qui a pris pour faire baisser la pression générale... Mais bon passons.
Quand je pète un câble je mets une claque et je me fais horreur d'autant plus que Léonie n'a que deux ans...
Mais parfois j'ai beau avoir toute la meilleure volonté du monde, je n'y arrive plus, en général c'est au moment du repas après une journée éprouvante, oui à bien y réfléchir je crois que les rares fois où c'est arrivé c'était toujours à table...

Enfin quand à la pression de l'extérieur puisque c'est quand même le sujet initial, je n'ai jamais eu de souci pour le moment mais maintenant qu'il arrive à Léonie d'être insupportable quand on fait les courses par exemple, (je devrais plutôt dire quand il m'arrive de trouver Léonie insupportable quand on fait des courses car finalement elle n'est paut-être pas vraiment pire que d'habitude...) je me suis observée à penser "t'as de la chance ma cocotte que je sois pour l'éducation non violente!" et aussi "qu'est-ce que les gens vont penser si elle fait une grosse crise et que je ne la frappe pas?"
Mais l'autre jour ma caissière préférée m'a dit "vos filles sont toujours adorables, si vous voyez ce qu'on voit parfois!", du coup ça m'a remotivée car je suppose (je peux me tromper mais il y a peu de risque) que ceux qu'elle voit faire le plus le cirque sont sans doute pas ceux qui prennent le moins de coup...

Franchement les filles vous estes des enfants de coeur à costé de moi dans mes accès de violence.
Comme dit Catherine, je "perds tout à coup le controsle de mes vieux démons", malgré le fait que je n'ai pas été élevée à la "bonne vieille méthode". Mais bon Sang, j'en ai marre, marre de ces démons d'une violence/méchanceté inouïe qui ne se manifestent qu'avec ceux que j'aime vraiment très fort...
En fait je crois que je suis possédée par ma grand-mère, erf...

bouffe de l'ail...

Alors, ben, chez nous, on crie très trèèès rarement (mais nous n'avons que moineau pour l'instant, et elle n'a que 15 mois ). Le pire qu'elle entende, c'est "ça suffit !"

Nous ne sommes pas ce que j'appelle "des violents", notre arme, ce n'est pas les coups, mais c'est arrivé deux fois que notre piafette prenne une tape sur la main et une sur la fesse (pardon, sur la couche !).

La première, c'était comme vous dites par ras le bol, je ne me suis pas contrôlée , la seconde était très réfléchie, et nous ne le regrettons même pô, je le confesse !
En fait, après 2 semaines avec les 4 grands parents à la maison (voui voui, vous pouvez me plaindre, ils sont restés tout ça ), le retour au quotidien a été très difficile : hurlements de colère pour un rien, caprice à gogo dès que le mot "non" était prononcé...d'un commun accord, elle a eu le soir une tape sur les fesses protégées de la couche, avec l'explication (calme et sans crier) correspondante...métamorphose, on a retrouvé notre bébé d'amour dès le lendemain matin

Il est clair que c'est le geste et non la douleur (heureusement !)qui a engendré ce changement, ne me matraquez pas toutes, hein, je suis pas là pour vous donner une leçon "taper c'est bien".

Je trouve vos propos très importants, très sensés, nous tenons les mêmes, mais je vous explique le pourquoi des deux "dérapages"...nous avons eu nous même très peu de fessées dans notre enfance, et ne sommes pas adeptes de cela à tout moment....

Akamiaou a écrit:

En fait je crois que je suis possédée par ma grand-mère, erf...

Les boules !!

Cécile a écrit:

:
Mais je crois que le pire c'est en discutant avec une amie (très chère d'ailleurs) et je lui ai dit que je m'en voulais à mort parce que j'avais donné une fessée à Léa mais qu'on en avait discuté après, pour comprendre le pourquoi de mon geste et je lui ai dit que je m'étais excusée, j'ai eu droit à

oui, c'est vrai que s'excuser auprès d'un enfant, ça passe pas pour certains (ce qui est vraiment navrant d'ailleurs...) A un rendez-vous avec les parents d'un de mes élèves (je suis instit'), la mère m'explique que son fils trouve injuste que je ne l'interroge pas quand il lève le doigt. Je ne m'étais pas aperçue de ça, donc je fais immédiatement mes excuses à l'élève en lui promettant de faire attention. Et là, les parents super choqués, se mettent à engueuler leur fils : tu te rends compte, ta maîtresse s'excuse alors que tu as un mauvais comportement (c'est vrai par ailleurs, je les faisais venir pour ça, mais c'était pas de ça qu'on parlait à ce moment précis). Bref, ils l'obligent à s'excuser...

Ca y est, j'ai tt lu.

Moi aussi, je suis persuadée que je veux une éducation non violente pour ma fille. Devant les gens qui ne comprennent pas, je dis que peut-être que je taperai Manon un jour, mais je ne le souhaite pas, ce sera parce que je suis à bout et non par choix "éducatif"... Je dis aussi à ceux qui me disent que c'est parfois utile que je suis tout a fait d'accord que ça peut être utile pour faire retomber la pression côté adulte, pour "se défouler", mais que pour l'enfant, je vois que des effets catastrophiques.

Sinon, pour la tête devant les fessées données par des parents à leurs enfants devant moi, je crois que je dois la faire souvent (malgré moi car je ne veux pas juger ou culpabiliser, même si je suis pas d'accord du tout). Un jour, je sors avec Manon dans la rue et on croise une maman en train de se disputer avec son fils (environ 3 ans). Elle lui dit :"regarde la petite fille, elle elle est mignonne au moins" ou un truc de ce genre. Bref, le petit quand on se croise pousse violemment Manon. La mère devient une vraie furie. Elle tape son fils e l'engueule. Je me souviens plus de ce qu'elle a dit mais j'étais très choquée. Et le pire c'est que j'ai rien su dire au petit ni à la mère, à part que c'était pas grave qu'il ait poussé ma fille. C'était pas ça du tout que je voulais dire... Je sais pas, j'aurais voulu dire que c'était plus grave pour ma fille de voir une maman traiter son fils comme ça... Enfin, ç'aurait pas été très intelligent non plus. Je pense que pour faire évoluer les gens, il faut pas les culpabiliser, mais bon, il faut quand même dire quelque chose non ? Au moins qqch à l'enfant, pour qu'il se sente compris, ou le laisser exprimer ce qu'il ressent... C'est compliqué. Je saurai toujours pas faire si ça se reproduit devant moi !

Bon, c'était dit sur un ton légèrement ironique mais pas tant que ça en fait, y'a très certainement de l'héritage familial à virer par chez moi.
Mais comment....

Je viens de tout lire aussi.
Depuis que j'ai découvert ce forum (merci Aka ), je fais beaucoup plus attention à mes relations avec mon fils, je suis plus attentive (je fais plus attention à ses réactions et aux miennes, à ses gestes et aux miens, je l'écoute davantage, je lui parle plus, ...).
Bref, je suis très contente parce que j'ai l'impression d'aller dans le bon sens alors qu'il y a encore quelques semaines j'étais surtout emplie de questions et de mauvais jugements sur moi-même en tant que maman.

Et qu'est-ce qu'on fait quand c'est son mari qui tient des discours déprimants du style "l'éducation sans violence tu en reviendras"?

Je vous explique le week end a été assez dur, hier Léonie a fait caprice sur caprice du lever jusqu'au coucher et tout ce que monsieur trouve à me dire c'est que ça vient du fait que je refuse d'être sévère (enfin sévère comme lui il l'entend et estime normal).
Il veut bien que je ne la frappe pas mais il trouve que je devrais la laisser pleurer...

Ca fait plaisir de vous lire, non le monde n'est pas encore totalement fou

Nous pour le moment nous ne sommes pas encore confrontés à des réflexion du type "pourquoi pas de fessées?" parce que notre bichon n'a que 5 mois, quoi que ya sûrement des parents qui arrivent à taper un petit de cet âge

Mais c'est plutôt du style : le prends pas tout le temps dans les bras, laisse le pleure, quoi vous dormez avec lui? et autres joyeusetés.

J'admire les mamans qui arrivent à rester zen, moi j'en suis incapable ! Je rue dans les brancards dès que j'entends quelque chose que je trouve inadmissible, je ne supporte pas qu'on me fasse la morale ou qu'on essaie de me convaincre de conneries d'un autre temps.

Je n'aime pas qu'on vienne mettre son nez dans mes affaires mais si un petit se fait taper devant moi, j'ai beaucoup de mal à ne pas réagir pis c'est différent, eux ils ont tort

Bref, je serai pas de bon conseil parce que je pars souvent en guerre et c'est pas de tout repos mais ya tellement de choses qui me révoltent

Comme Also, les pires moments sont très souvents aux repas, après une journée bien difficiles, élèves surexcités, chevreuil qui traverse devant moi, etc...
Comme Aka, je me fais parfois peur toute seule quand je sens la violence qui monte en moi. Parfois je crie fort (je n'en suis pas encore à hurler ), Raph a eu droit à du "tu fais ch...", mais en ce moment je gère bien, c'est "tu m'agaces"

Quand on m'a fait des réflexions sur le cododo ou l'allaitement (et pourtant, je n'ai allaité que 6 mois!!) ou encore le fait que Loan soit souvent dans les bras, j'ai toujours regardé la personne qui me disait ça de la même façon qu'elle me regardait (à savoir "mais c'est pas normal ce que tu fais/dis/etc."). Ben oui, j'ai toujours tellement été convaincue que ce que je faisais été tout à fait normal et naturel (euh... je le suis toujours d'ailleurs... :p ) que finalement ce genre de réaction est désarmante puisque le "bon conseilleur" ne sait plus quoi dire, il se retrouve quasi devant un miroir!
Et puis les trucs du genre "il faut laisser pleurer" un enfant, comme je l'ai déjà entendu, pour qu'il "se fasse les poumons", à ce niveau-là, ce n'est même plus de la bêtise... donc autant zapper!!!!!
Sinon, pour le moment, je ne me suis jamais surprise à lacher une grossièreté à Loan, même très énervée. Au pire c'est "tu m'énerves". Mon gros défaut serait plutôt de me mettre à crier ou à le gronder plus que nécessaire (je veux dire plus que je ne le ferais si j'étais calme et reposée au même moment). Là, je m'en veux toujours +++... C'est ces moments-là que j'ai le plus de mal à gérer (ceux-là et ceux où Loan fait pour la 100e fois la même "bêtise" alors que ça fait justement 100 fois que je lui dis non ou lui explique le pourquoi du non :/ ).

Fofibou a écrit:

Un jour, je sors avec Manon dans la rue et on croise une maman en train de se disputer avec son fils (environ 3 ans). Elle lui dit :"regarde la petite fille, elle elle est mignonne au moins" ou un truc de ce genre

purée, ça c'est le genre de remarque que je ne supporte pas,
la comparaison entre deux enfants!
j'essaie au maximum de ne pas le faire chez nous, parcequ'avec 3 enfants qui vivent dans 3 mondes differents, forcément, ça crée des jalousies, alors si en +, on en rajoute une couche
j'essaie ,quand j'en ai l'occas, de voir le meilleur de chacun, de le valoriser!
l'autre jour, on a dit chacun une qualité qu'on voyait dans l'autre!
ça permet aux enfants de se voir sous un autre jour!


moi aussi, j'ai du mal à être maternante avec les grands,
c'est très bizarre, mais je n'arrive pas à leur faire des calins, surtout avec Alex, mais bon, je crois savoir pourquoi (ou en tout cas, je cherche activement), mais c'est très dur pour lui , surtout qu'il est très calin en ce moment

vanie a écrit:

Ca fait plaisir de vous lire, non le monde n'est pas encore totalement fou

ben en fait pour les autres ce sont nous les fous

je comprends ce que tu dis par ruer dasn les brancards!

moi j'ai 3 attitudes:

-soit je vois que la personne n'est pas à même de m'écouter ou d'essayer de comprendre et je laisse tomber en serrant les dents!

-soit je vois qu'elle a l'air ouverte et peut apprendre des choses et j'essaye de lui expliquer ma façon de voir les choses

-soit ça parle d'allaitement et là c'est au choix: soit j'explique jusqu'a 20 fois si il faut car j'ai envie de faire passer le message, soit c'est vraiment trop débile et là je m'ennerve!

je ne supporte pas d'entendre des trucs du genre:" moi je ne veux pas allaiter car je ne veux pas être esclave de mon bb"

là j'estime qu'il n'y a rien à faire donc je m'ennerve masi souvent interieurement