La socialisation... zut...alors ....!!!

j'ai trouvé celà sur un site d'une famille canadienne qui pratique le homeschooling et à la lecture de la réponse !

j'adooooore !!! **************
La Socialisation





J’étais bien contente de lire l’opinion de Madame Marsan concernant l’école à la maison. Je suis moi-même une maman éducatrice et avant d’entreprendre l’école à la maison il y a huit ans, je me suis beaucoup posée la question « Comment socialiser mes enfants comme à l’école ? »

Au fil des ans, j’ai découvert divers petits trucs pour que mes enfants ne soient pas lésés socialement. Le premier est que je paie régulièrement les petits voisins pour qu’ils viennent taxer mes enfants, en leur volant leur dîner directement dans leur assiette (je leur ai donné la clé de la maison pour susciter l’effet de surprise chez mes enfants. Maintenant qu’ils se sont fait taxer une fois et qu’ils savent que les petits voisins peuvent revenir à tout moment, ils vivent beaucoup d’angoisse, comme à la vraie école !) Si mes garçons se plaignent trop après avoir sauté un repas taxé, je les envoie directement chez le directeur, ou plutôt j’attends que le « directeur » revienne du travail pour lui envoyer les enfants. Le directeur est le rôle joué par mon mari dans notre école à la maison et comme un vrai directeur, il n’est jamais dans la classe mais pense qu’il sait mieux comment bien gérer l’apprentissage. Vous voyez bien que jusqu’ici, l’école à la maison est pareille à l’école ailleurs.

Aussi, d’autres de leurs amis reçoivent un petit salaire pour venir tourmenter mes enfants, leur crier des insultes, venir leur offrir de la drogue, des armes ou autres. En général, nous engageons d’autres enfants enseignés à la maison pour ce petit travail pour qu’eux-mêmes apprennent comment bien socialiser. Puis nos enfants à leur tour, sont engagés pour le même rôle par d’autres familles.

Nous avons aussi investi dans l’installation de détecteurs de métal entre lesquels nos enfants doivent passer plusieurs fois par jour. S’ils font déclencher l’alarme un jour, ils seront automatiquement suspendu de l’école à la maison, ce qui implique qu’ils devront aller « rester dans le garage » sans livre ni rien d’académique à apprendre durant leur sentence. Il est certain que les détecteurs de métal causent par contre des inconvénients, surtout au niveau des appareils dentaires et de la plaque de métal dans la tête de mon mari le directeur, souvenir de la guerre de socialisation au Vietnam (oui, mon mari est américain). Le détecteur de métal réagit donc souvent sans raison valable c’est pourquoi nous avons également engagé un policier ! Son rôle à lui à ce moment-là est de fouiller les enfants mais il le fait généralement seulement lorsqu’ils sortent de chez-eux, voire leur chambre, pour venir s’installer à l’école, voire la table de la cuisine, les musées, la bibliothèques, les visites guidés ailleurs, etc.

Et tout comme dans certaines écoles, mes enfants, qui sont aussi les enfants du directeur, n’ont pas le droit de parler dans les corridors (remplacés chez-nous par un passage), non plus que dans la salle de bain. Par contre, soyez assurée qu’ils se laissent aller dehors ! Surtout si c’est le moment choisi par leurs amis pour venir taxer leur collation ou leur crier des bêtises. Mais c’est beau de voir l’apprentissage rentrer !

Il est certain que comme nos enfants sont tous d’âge différent, ce n’est pas parfait comme socialisation puisque l’idéal aurait été que j’aie des septuplés et qu’ils puissent de ce fait, socialiser uniquement avec des enfants de leur âge , comme dans une vraie classe, chose qui les prépare vraiment à la réalité du marché du travail. Nous avons essayé, monsieur le directeur et moi d’avoir quelques sept enfants en même temps, mais sans succès. Il est vrai que j’aurais encore eu trop de temps à leur consacrer individuellement puisque que pour reproduire vraiment le même contexte social que l’école « en institution », il aurait fallu avoir des trenteoctuplés…mais serais-je encore vivante ? C’est une question que je me pose souvent…

Et finalement madame, pour ce qui est de former leur personnalité, leur apprendre à partager, à faire des compromis, compromis autre que du genre « je vais te donner juste la moitié des coups de poings si tu me donnes plus que la moitié de ta sandwich », j’ai fait comme la majorité des parents de votre connaissance, c’est à dire que j’ai attendu qu’ils soient d’âge scolaire pour leur enseigner cela. Nous savons tous que pour apprendre les bonnes manières, l’éthique et la bonté de coeur, le plus tard est le mieux n’est-ce pas ? C0nnaissez-vous le fameux livre « Tout se joue après cinq ans » ? Je voyais par contre que tout jeunes enfants, mes trois garçons avaient chacun une prédisposition naturelle à partager leurs jouets, leurs trésors, à faire des compromis les uns avec les autres mais normalement, c’est l’école qui devrait s’en charger. J’ai donc attendu qu’ils soient prêt à être inscrit à la maternelle (inscription fictive, bien sûr) avant de lever l’interdiction de partage et tralala. Naturellement, comme un de mes fils est né le 3 octobre, il n’a eu le droit de partager qu’à six ans.

Alors voilà chère Madame, j’espère que vous n’avez plus de doute face à la compétence des parents de reproduire le climat « idéal » d’apprentissage à la maison. Il est certain que tous les parents éducateurs à travers le monde ne pensent pas comme moi mais je suis de ceux qui se font un « devoir » de rassurer tous les experts de socialisation.

Avec humour (et un peu d'ironie, il faut l'avouer), chère madame,

Brigit M.

rhôôôôôôô !

alors là!

Superbe réponse!

Pfff, et moi qui vais mettre Raphaël à l'école dans un an, ça me fout la trouille...

Personnellement je ne comprends pas ce "besoin" de descendre le home-sco, le non-sco et l'école. Y'a de la place pour tout le monde, pour toutes les envies, pour tous les besoins.

J'ai choisi de mettre mon enfant à l'école, j'ai un peu flippé au début mais je pense autant que si j'avais décidé de la garder à la maison. Je ne vois pas du tout l'école comme l'institution qui va faire de mes enfants des moutons et des pervers comme je ne vois pas le home-sco ou le non-sco comme la non-institution qui va faire des mômes des marginaux ou des pervers.

J'aurais répondu d'une toutre manière à cet article, en invitant la journaliste à passer une journée avec moi pour qu'elle voit la manière dont se passe le home-sco et que mes enfants se portent très bien et sont très "sociables" (puisque c'est ce point qui avait été soulevé !).

Zhom et moi on travaille tous les deux, et je ne peux pas m'arrêter de travailler pour des raisons financières et personnelles (je ne supporterais pas de rester à la maison toute la journée, j'ai besoin de travailler, pour mon épanouissement personnel). Donc Raphaël ira à l'école du village.
D'autant plus que si moi, je me pose des questions (au niveau du déménagement au moment de la rentrée et de la fatigue... Mais c'est dans 1 an, d'ici là il a le temps d'évoluer et de choisir de ne plus faire la sieste), lui s'en pose beaucoup moins: il fait le trajet jusqu'à l'école avec sa nounou qui emmene et récupère des enfants, il est ravi de voir tous ces enfants et préfèrerait rester à l'école plutôt que de rentrer chez Nounou où il est le plus grand.

D'accord avec les filles, l'école, ce n'est pas le bagne, et il y a des enfants qui seraient bien malheureux de ne pas y aller (je pense à une petite fille en particulier qui adore ça et qui fait pigner ses parents qui ne rêvent que de non-sco dans leur petit village où ils ont eux-mêmes monté les ateliers dont ils rêvaient. Du coup ils scolarisent à contre-cœur pour eux, mais avec joie pour elle, puisqu'elle est heureuse, et comme ils ne veulent que son bonheur...!).

Oui je suis d'accord avec ça aussi.
Certes il y a des problèmes dans les écoles du style de ceux auxquels fait allusion cette dame dans sa réponse ironique et d'autres problèmes aussi d'ailleurs.

Mais pour moi non plus ce n'est pas la guerre entre les deux clans (sco et non-sco) ou ça ne devrait pas être la guerre.

L'important est effectivement à mes yeux le bien-être de l'enfant et ce bien-être peut passer par l'école.

Les gens qui tapent trop sur leur (soi disant) adversaire en ne relevant que les mauvais points, pour moi ces gens là ont souvent besoin de se sécuriser dans leur choix, de se persuader que leur choix est le bon.
En extrapolant, ça me fait penser aux politiques qui cherchent les défauts chez leur adversaire plutôt que de montrer leur bons points à eux.

Cette réponse est bien tournée mais voilà elle me laisse un arrière goût qui me déplait.

Je pense que les gens qui se battent comme ça, en attaquant bêtement une institution sur les points faible de certains de ses représentants, en généralisant (c'est vrai pour l'école, mais aussi pour la non-sco, même si ce n'est pas une institution, et on l'a vu il y a peu avec l'histoire des sectes) sont en effet guidés par la peur, ou échaudés par une expérience malheureuse (traumatisante ?) qui leur donne une sorte de parano - donc ils attaquent en se croyant attaqués

A Sylvie Marsan, je lui aurais juste répondu par une photo d'un anniversaire de mes enfants - avec le salon plein de monde et du merdier partout ou par la photo de pas-classe que j'avais faite en juin lors de notre fête de la pas-école où il y avait chamboule tout, buffet, pêche à la ligne, course d'échasses, et plein d'autres jeux qu'on n'a même pas eu le temps de faire tous tellement les (dizaines d') enfants jouaient bien ensemble ! Et ça va pô s'arranger, maintenant qu'un bon groupe se voit toutes les semaines...

Parfois, presque, je voudrais les désocialiser un peu... C'est possible, ça ?

Avec de bons verrous, peut-être...

(le côté trash du texte m'a quand même drôlement fait rire, j'ai tout imaginé, comme une sitcom américaine, dans un décor de petite ville de là-bas, avec la cuisine comme pièce centrale de la maison, le garage, les jardins qui communiquent... bien délirant quand même ! très décalé ! )

bagh a écrit:

(le côté trash du texte m'a quand même drôlement fait rire, j'ai tout imaginé, comme une sitcom américaine, dans un décor de petite ville de là-bas, avec la cuisine comme pièce centrale de la maison, le garage, les jardins qui communiquent... bien délirant quand même ! très décalé ! )

c exactement ce qui m'est venu à l'esprit , j'ai bcp aimé le ton ironique du texte et les images qu'on s'en crée en lisant son texte...

le point que je voudrais soulever ca n'a ni rapport avec école ou homeschoo mais simplement tout le monde (ou presque je généralise là ) pensent QU'IL N'Y A QUE l'école qui sociabilise les enfants et qu'en restant dans le foyer parental c pas possible

c une drôle de conception du monde non d'arrêter sa pensée à une unique façon de faire ...

pour ma part je pense que l'école peu plutôt jouer un grand rôle dans la désocialisation d'un enfant plus sensible (créer le doute, la méfiance des autres, l'auto défense)

c'est pour celà que je soutiens qu'il faut poser la question à son enfant et pas le jeter dans l'arène sans savoir c qu'il en pense meme à 3 ans et que meme si les 2 parents ne veulent pas penser à la non sco (moyen financier , pas envie etc...) au moins vous pourrez etre plus à l'écoute s'il y a des soucis par la suite ....

Oui mais un enfant qui ne connait pas l'école, comment peut-il choisir puisqu'il ne connait que la maison ? Il choisira uniquement par rapport à ce qu'il a entendu, ce qu'il imagine, l'image qu'on lui en donne...

L'idéal serait effectivement de faire des essais à l'école quelques matinées par semaine par exemple et ensuite demander à l'enfant ce qu'il préfère.

Moi la mienne c'est vite vu, elle me demande même quand est-ce que je reprends le boulot pour aller à la cantine et à l'accueil !

l'ingrate !

Brigit, je vais me faire pipi dessus merci

Ouaip, tout cela sent le manque de respect...je vois les choses comme Bagh, on a peur de ce que l'on ne connait pas...

ici, Moineau ira à l'école, quand elle sera prête, c'est à dire moins dépendante de nous, plus autonome, et avec une vraie envie d'y aller!

La socialisation, tout le monde m'en rabat les oreilles, car elle était seule chez sa nounou (qui n'est pas agréée, mais juste la femme de son parrain), car maintenant elle est à la maison avec moi, et que je précise qu'elle y restera après la naissance de Chardonnerette puisque je prends un an de congé parental..

Pour autant, ma biquette est moins sauvage que des enfants en crêche toute la journée, je vous assure! je le vois au jardin d'enfant, mais aussi lors des rassemblements de ma boîte, genre Noël...elle va vers les autres, et ceux qui sont le plus collés à leurs parents,c e sont ceux qui les voient le moins durant la semaine...

Il faut que chacune de nous fasse ce qui est le mieux pour son enfant et pour la famille, et ce forum est parfait pour échanger nos expériences et nous enrichir

Je suis pour l'école à la maison, je crois que j'en ai déjà parlé dans un autre post, mais je rejoins complétement Cécile sur ses commentaires. Ce post est tellement intolérant et partisan, que c'en est ridicule, aussi ridicule à mes yeux qu'entendre Ségo faire l'apologie de l'école de la république. Je rejoins Alsoleo elle n'essaie que de se convaincre de son BON choix.
Maintenant je trouve comme Cécile que les enfants sont les plus aptes (que nous) à savoir quelles sont leur préférence, l'école ou non, encore faut-il qu'on les mette pour qu'il sache faire le choix.
Et puis enfin comme Hinano, il faut garder à l'esprit que l'école a la maison est un luxe que tout le monde n'est pas en mesure de se payer, donc inutile de jeter la pierre ?

j'oublie souvent que les canadiens et les européens n'ont pas le même humour c sûrmement culturel

olganisa a écrit:

il faut garder à l'esprit que l'école a la maison est un luxe que tout le monde n'est pas en mesure de se payer

non, rien...

il faudrait ptèt ajouter "c'est une blâk!" dans le titre?

bagh a écrit:

olganisa a écrit:

il faut garder à l'esprit que l'école a la maison est un luxe que tout le monde n'est pas en mesure de se payer

non, rien...

Tu m'invites à prendre le champ' demain midi Bagh, je sors mon jet

moi c'est avec l'humour belge que j'ai visiblement plus de mal.

chouette! encore une étiquette!