allaitement plus long pour le 2nd enfant que pour le 1er

C'est rigolo, dans un autre topic, Aka dit que sa grande soeur a été biberonnée, son grand frère allaité 5 mois et elle allaité 8 mois. Et j'ai remarqué que c'est souvent le cas: il y a allongement du temps d'allaitement au fur et à mesure des enfants. Ma cousine a biberonné sa fille ainée, allaité 5 jour sa deuxième fille, allaité 2 mois son troisième bébé et là, pour le 4ème qui est dans son ventre, elle parle d'un allaitement long!

A quoi vous croyez que c'est dû? Ca vous est arrivé aussi? Pourquoi?

Est-ce que la "mère qui est en nous" se réveille au fil des grossesse et des enfants? Est-ce parce qu'au fur et à mesure qu'on vieillit, on arrive mieux à s'affranchir des normes de notre société et des remarques de l'entourage? est-ce que c'est parce que les mères se rendent compte au fil du temps des bienfaits de l'allaitement donc veulent prolonger? Est-ce une meilleure "fusion" avec les enfants? Est-ce que c'est parce qu'elles ont mieux apprivoisé leur corps et leur poitrine? Est-ce que c'est aprce qu'elle se disent "au point où j'en suis, de totues façosn, ma poitrine est foutue alors autant allaiter"?

Alors j'ai allaité Léonie 8 mois, et Alice en est à 10 mois et pour l'instant pas de fin prévue.

Je dirai que chez nous c'est entre autre du à l'apparition des dents (à 7 mois pour Léonie, aucune en vue pour le moment chez Alice) et puis sinon c'est très certainement aussi lié au fait qu'avec Alice l'allaitement a toujours été plus facile, j'y prends plus de plaisir et elle adoooooooore ça visiblement!

chez moi c'est dû à l'espacement des naissances !

le fri s'est sevré quand j'attendais son frère, et ils ont 2 ans d'écart. pinpin s'est sevré quand j'attendais sa sœur, et ils ont 3 ans d'écart. donc il a tété plus longtemps !

cqfd

peut-être qu'elles sont plus sûres d'elle au fur et à mesure...

si elles ont arrêté à cause d'un obstacle rencontré pour le premier elles vont tout faire pour éviter ça au second et donc mieux se renseigner, mieux s'informer...
et puis on apprend beaucoup en allaitant donc on se sent plus sûre pour le second et on a plus confiance en soi ce qui est à mon sens le plus important dans un allaitement!

peut-être aussi qu'elles se laissent plus aller dans une relation fusionnelle, dans un maternage plus poussé car elles savent qu'elles sont mères mais qu'elles restent femmes... elles l'ont vu puisqu'elles l'ont déjà expérimenté et donc elles ont moins peur de ce que les super psys appellent la mère fusionnelle et surprotectrice

bref je crois qu'on pourrrait en parler des heures car il doit y avoir une explication à chaque cas:

-la maman qui n'a pas allaité le premier et qui allaite le second

-la maman qui a trés vite décroché et qui tient un peu plus longtemps

-la maman qui a allaité 4 mois en pensant que c'était suffisant et qui tente d'aller plus loin

-la maman qui est déjà tombée dedans mais qui veut un allaitement long pour le second

-la maman qui a allaitée déjà longtemps et qui tente un record perso

perso je vais plus loin avec la deuxième parceque je m'efforce de pas faire deux fois la même erreur, c'est valable pour tout: chuis plus patiente avec Jo parceque par expérience avec Mado, je vois les dégats que j'ai fait la première fois

oui, c'est sûr qu'il y a sans doute autant de raisons que de mamans.... Mais c'est tellement général, je rencontre tellement de femmes qui allaitent plus longtemps le deuxième que le premier et encore plus longtemps le troisième que je me dis qu'il doit y avoir un truc là-dessous quand même!

Moi j'allaiterai plus longtemps la 2ème car je serais en congé parental

Moi ça dépendra du bébé, à priori, parce qu'avec un allaitement long pour le premier, sans second à l'horizon avant certainement un bout de temps (et je n'espère pas jamais....), y'a pas de raisons que ça s'arreste de sitost

mamykro a écrit:

Est-ce que la "mère qui est en nous" se réveille au fil des grossesse et des enfants ?

Elle me gène beaucoup cette phrase parce qu'elle laisse entendre que l'on est pas mère si on n'allaite pas, en gros.

Citation :

Est-ce parce qu'au fur et à mesure qu'on vieillit, on arrive mieux à s'affranchir des normes de notre société et des remarques de l'entourage?

Oui. Parce que les remarques, je les ai découvertes au fur et à mesure. Donc maintenant, je sais par avance que je risque d'en entendre (mais c'est vrai que je suis super prête à y répondre et surtout à les faire taire sans me prendre la tête). Donc autant je tombais des nues à chaque remarque, autant maintenant, j'arrive à les entendre sans tout de suite juger la personne qui émet ces conneries.

Citation :

est-ce que c'est parce que les mères se rendent compte au fil du temps des bienfaits de l'allaitement donc veulent prolonger?

Clairement dans mon cas. Mais je connais plein de mamans allaitantes qui ont autant fréquenté les médecins pour un enfant au bib et un enfant au sein. Je connais même le contraire (le bébé au sein tout le temps malade, l'autre au biberon jamais). Pour moi, ce fut le jour et la nuit. Je ne sais pas si cela tient vraiment à l'allaitement, mais je ne veux pas prendre de risque.

Citation :

Est-ce une meilleure "fusion" avec les enfants?

Pareil, le terme "meilleure" me gène. J'étais bien plus en osmose avec mon premier, allaité 15 jours qu'avec ma fille allaitée 18 mois. Et c'est encore un appriori de l'allaitement ça ! Ma fille est bien moins scootchée à moi que mon grand, faisant taire toutes les rumeurs disant qu'un enfant allaité est moins autonome. Pfff, c'est tout le contraire ici.

Citation :

Est-ce que c'est parce qu'elles ont mieux apprivoisé leur corps et leur poitrine? Est-ce que c'est aprce qu'elle se disent "au point où j'en suis, de totues façosn, ma poitrine est foutue alors autant allaiter"?

Peut-être. J'en suis rendue au point où c'est le cadet de mes soucis effectivement. Pour Morgane, je réfléchissais parfois à la position, à la situation en société, au comment j'allais faire si on allait dans tel ou tel endroit. Maintenant, je sais que tout est possible.

Et juste pour finir, il y a aussi un point qui peut faire arrêter un allaitement sans le bon vouloir de la maman, c'est le désir de l'enfant Morgane a stoppé d'elle-même, j'ai insisté 4 jours en vain, mais c'était sans appel

kriss a écrit:

mamykro a écrit:

Est-ce que la "mère qui est en nous" se réveille au fil des grossesse et des enfants ?

Elle me gène beaucoup cette phrase parce qu'elle laisse entendre que l'on est pas mère si on n'allaite pas, en gros.

désolée si ça t'a blessée, Kriss En fait, en disant cette phrase, je pensais surtout au discours de certaines jeunes mères qui ne veulent pas allaiter parce qu'elles veulent rester "femme" et qu'elles ont peur que l'allaitement les rendent "esclave" de leur bébé, tu sais, comme si une mère allaitante était forcément une grosse vache qui ne prenait pas soin d'elle et que donner le bib était quand même plus "chic", plus "classe"

Bref, désolée si je t'ai blessée, je me suis mal exprimée Mais tu sais, j'ai entendu plusieurs fois des femmes raconter que leur premier enfant leur avait "appris" à être mère, et que du coup, pour le deuxième enfant, elles avaient voulu allaiter.

kriss a écrit:

mamykro a écrit:

Est-ce une meilleure "fusion" avec les enfants?

Pareil, le terme "meilleure" me gène. J'étais bien plus en osmose avec mon premier, allaité 15 jours qu'avec ma fille allaitée 18 mois. Et c'est encore un appriori de l'allaitement ça ! Ma fille est bien moins scootchée à moi que mon grand, faisant taire toutes les rumeurs disant qu'un enfant allaité est moins autonome. Pfff, c'est tout le contraire ici.

je ne pense pas que ce soit un a priori: les études ont prouvé, il me semble, qu'allaiter son enfant déclenchait certaines hormones dite "de l'attachement", ces mêmes hormones qui font qu'on s'attache à quelqu'un et qu'on a envie de le prendre dans ses bras et de le bisouiller. Bien entendu, il n'y a pas que les hormones dans la vie, on a chacune notre histoire perso qui peut faire mentir les hormones, mais globalement, ça aide quand même.

Et puis, moi, je parle d'enfants tout petits, des nourrissons, parce qu'il me semble que globalement, les enfants allaités sont souvent plus "autonome" vers 2/3 ans que les enfants au bib.

mamykro a écrit:

kriss a écrit:

mamykro a écrit:

Est-ce une meilleure "fusion" avec les enfants?

Pareil, le terme "meilleure" me gène. J'étais bien plus en osmose avec mon premier, allaité 15 jours qu'avec ma fille allaitée 18 mois. Et c'est encore un appriori de l'allaitement ça ! Ma fille est bien moins scootchée à moi que mon grand, faisant taire toutes les rumeurs disant qu'un enfant allaité est moins autonome. Pfff, c'est tout le contraire ici.

je ne pense pas que ce soit un a priori: les études ont prouvé, il me semble, qu'allaiter son enfant déclenchait certaines hormones dite "de l'attachement", ces mêmes hormones qui font qu'on s'attache à quelqu'un et qu'on a envie de le prendre dans ses bras et de le bisouiller. Bien entendu, il n'y a pas que les hormones dans la vie, on a chacune notre histoire perso qui peut faire mentir les hormones, mais globalement, ça aide quand même.

En effet, des études anciennes et récentes ont montré que l'allaitement est provocateur d'un attachement plus fort entre la mère et son enfant. C'est hormonal.
Et puis l'allaitement impose à la mère et à l'enfant une proximité que le biberon annule (souvent les mères qui choisissent le biberon le choisissent justement pour cet éloignement qu'il provoque). Mais un enfant biberonné et materné (je parle de maternage proximal) déclenche aussi la libération des fameuses hormones que l'allaitement déclenche naturellement au rythme des tétées. En moindre dose, c'est évident, mais la nature est bien faite, hein? comme quoi, l'allaitement est sans doute très important, mais le maternage proximal l'est , jecrois, encore plus

....et quand le désire de maternage se retrouve confronté à un sevrage non désiré et brutal pour mère et enfant, je vous dis pas les dégats je me demande si notre relation à Madeleine et moi sera totalement réparée un jour...je crois qu'il restera toujours une cassure ...

boudasimboudette a écrit:

Et puis l'allaitement impose à la mère et à l'enfant une proximité que le biberon annule (souvent les mères qui choisissent le biberon le choisissent justement pour cet éloignement qu'il provoque). Mais un enfant biberonné et materné (je parle de maternage proximal) déclenche aussi la libération des fameuses hormones que l'allaitement déclenche naturellement au rythme des tétées. En moindre dose, c'est évident, mais la nature est bien faite, hein? comme quoi, l'allaitement est sans doute très important, mais le maternage proximal l'est , je crois, encore plus

bien entendu! L'allaitement n'est pas un "rémède miracle" qui réparerait tout mais ça peut aider parfois... Catherine, moi, je suis persuadée que votre relation ave madeleine peut se restaurer complètement, mais il faut d'abord que toi tu t'enlèves certaines idées de la tête.

(pour la petite histoire, je me prenais une grosse giffle par mon père à chaque fois que je disais "je vais pas y arriver", parce qu'il pensait qu'il fallait être positif dans la vie et que si on partait perdant, effectivement, on risquait de perdre... bon, la méthode est plus que contestable, bien sûr mais au fond, je crois que l'idée de partir "positif" n'est pas si mauvaise )

voui, je suis d'accord avec toi Mamy, Catherine, si tu arrives à laisser de côté cette peur de ne pas pouvoir "rattraper" cette cassure, tu ne la verras même plus.

Qu'est-ce qui te freine dans le fait de réparer cette cassure? en quoi tu en as besoin?

excuse-moi, je suis peut être un peu trop intrusive... mes questions n'appellent pas de réponses sur le forum, mais en toi.

Cassure est peut-être un mot trop fort qui exprime mal ce que je veux dire je pense qu'on arrivera à réparer notre relation biensûr! j'y travaille, ce serait maso de retourner voir ma psy en pensant ne pas y arriver ...mais jamais les choses ne deviendront comme elles auraient été s'il n'y avait pas eu ce cruel sevrage forcé, ça j'en suis convaincue Pour prendre un exemple extrème: j'ai retrouvé une relation très saine avec mon père (après l'avoir désespérément "cherché", attendu, puis haïs), vraiment, on parle de tout avec facilité...mais quand il me serre dans ses bras, j'ai une boule dans la gorge Avec Madeleine, j'ai bon espoir qu'on devienne proche en paroles un jour (même plutôt à court terme ) mais il restera toujours une carence physique, une liaison rompue, un petit "-" quelque part...parcequ'on ne refait pas le passé, on n'efface rien, on apprend juste à vivre avec Cela dit, je ne me mortifie pas et ça n'est pas du tout une pensée péssimiste comme ces mots peuvent le laisser entendre! je ne regrette absolument rien de MA vie, même les pires épreuves, parcequ'elle font partie d'un tout et que je suis faite de tout ça...mais, parcontre, j'ai du mal à transférer cette vision positive des choses sur mes enfants, à accepter qu'elle ait cette blessure sans avoir la sertitude qu'un jour elle la transformera en énergie positive, tu vois ce que je veux dire? je suppose que oui, on doit toutes désirer le meilleur, sans aucun nuage pour nos pioupiou, même si on sait pertinament qu'on n'apprend pas suffisemment de choses du bonheur intégral, c'est viscéral

Catherine a écrit:

mais il restera toujours une carence physique, une liaison rompue, un petit "-" quelque part...parcequ'on ne refait pas le passé, on n'efface rien, on apprend juste à vivre avec


mais, parcontre, j'ai du mal à transférer cette vision positive des choses sur mes enfants, à accepter qu'elle ait cette blessure sans avoir la sertitude qu'un jour elle la transformera en énergie positive

Avec une maman qui est capable de dire ça, ta fille a de bonnes bases pour y arriver un jour. Peut être pas tout de suite, peut être quand elle sera maman...

Je ne suis pas blessée du tout Mamykro.

J'ai toujours au fond de moi des paroles de femmes qui se sentent mauvaises mères ou moins mères parce qu'elles ont allaité peu, ou mal (à leur sens) ou parce qu'une tierce personne a empêcher.

Pour mon grand, ce fut le cas. Mais nous avons développer autre chose, et hormones ou pas, je me souviens qu'à un moment donné de notre vie (le papa n'était pas là dans la semaine, nous vivions en vase clos), il n'avait pas besoin de parler pour que je le comprenne. On parlait presque par regards et par gestes.

Et puis la plus grande remarque à laquelle j'ai été confrontée englobe des:
- Tu l'allaites encore ??????? Mais elle va plus pouvoir se passer de toi !!!
- Tu vas en baver à l'entrée à l'école !
- Elle ne peut pas rester plusieurs heures sans toi alors ?
- Elle sera dans tes jupons très tard.
- il serait peut-être temps de penser à couper le cordon, non ?
- on ne peut pas la rendre en vacances puisque tu l'allaites
- etc.

J'ai maintenant des réponses très précises à ce genre de remarques.

En gros, notre "fusion" était un handicap pour les autres. Je ne nie pas que l'allaitement crée cette fusion plus fortement, mais ce n'est pas une prison et c'est dans ce sens que je parlais d'un apriori.

Et ces mêmes personnes sont celles qui sont étonnées maintenant de l'indépendance (plutôt que de l'autonomie d'ailleurs) de Morgane.

Catherine, en te lisant, une réflexion spontanée (donc je prends le risque de la balancer à chaud) me vient: Si Gauvain avait été une fille, je crois que j'aurai eu plus de mal aussi à cicatriser des phrases assassines de ce connard de pédiatre qui m'a fait cesser violement l'allaitement.
Je ne sais pas pourquoi.
Mais il était important pour moi de réussir avec Morgane ce que j'ai loupé avec Gauvain. Parce que je voulais que ma fille sache ce qu'était que tout cela. Parce qu'elle est une flle. Donc je devenais ma mère en mettant au monde ma fille (ben oui, je suis aussi la fille de ma mère moi ).

C'est bizarre mais en l'écrivant, je trouve ça très cohérent pour mon "cas".

kriss a écrit:

... Donc je devenais ma mère en mettant au monde ma fille ...

M'en parle pas! C'est notre sujet de conversation préféré entre ma psy et moi pour le moment!

kriss a écrit:

Donc je devenais ma mère en mettant au monde ma fille

argh je pense que c'est pour ça que je ne fais que des garçons
faut que j'arrive à résoudre des choses si je veux avoir une nenette

je suis un peu comme kriss concernant les liens d'attachement entre bib et sein,
je suis une maman très possessive,
pour Alex, mon ainé, qui n'a été allaité qu'un mois, nous étions très fusionnels! il ne faisait rien sans moi et meme si les bibs facilitent les déplacements sans maman (je pense aux vacances notamment), il n'a jamais été gardé par quelqu'un d'autre que moi ou son père pendant sa 1ere année! je me sentais indispensable...
et c'est pareil pour ses soeurs...
Maud au bib, et lauraline au sein!
alors ceux qui me parlent de lien + fort au sein, j'en rigole,
ceux qui me parlent de fusion au sein (genre, pas independant), j'en rigole aussi!

je suppose que les liens sont differents d'un enfant à l'autre mais chacun de mes enfants est assez independant!

Lauraline a été beaucoup porté dans les 6 1ers mois et là, elle est très independante pour son âge! elle reste à jouer dans son parc, elle adore le trotteur (desolée pour celles qui sont contre) et gère ses déplacements toute seule!

concernant la question initiale:
oui, je pense que + on a d'enfants et + on allaite longtemps!

quand aux blessures psychiques, pas facile de passer au dessus, j'en sais quelque chose!
après avoir eu l'impression d'être "tout" pour mon fils, il a choisi de vivre chez son père, et ça, c'est dur à avaler! meme si je sais qu'il est heureux et que son papa s'en occupe bien, j'ai toujours l'impression que je ferai mieux que lui (trop possessive je vous dis...) et au fond de moi, j'ai ce manque!

S'il n'y avait que le ratage de l'allaitement qui laisse des cicatrices...
... Je viens de sous-mariner sur un ancien forum, une nana avec qui je m'entendais bien a été déclenchée pour dépassement de terme, péri, épisio et forceps... Eh bien moi, ce soir, c'est plutôt côté naissance que j'ai besoin de me réparer.

Quant à allaiter plus de 2 mois 1/2, il n'y a pas photo, j'ai dit à zhom que je me ferais prolonger le congé mater par tous les moyens pour allaiter!

J'ai allaité Loan 6 mois et j'ai arrêté parce que j'avais l'impression de ne plus avoir de lait (en fait, je devais être passée en lactation automatique, mais, à l'époque, je ne m'y connaissais pas du tout... ). Ainsi, pour BB2, puisque je "m'y connais" un peu plus, j'espère pouvoir aller plus loin. Bien sûr, je pense que culpabiliserai un peu par rapport à Loan, mais bon... On ne revient pas sur le passé...

Je n'ai pas voulu allaiter Laurène alors que j'avais toujours considéré ça comme évident d'allaiter son enfant ... mais voilà, dès le début de grossesse la papa m'a donné son point de vue, à savoir que ça le tentait pas du tout, qu'il ne trouvait pas ça "beau" ni rien, en creusant un peu il m'a parlé d'une fois quand il était petit il a vu une dame allaiter son bébé en sortant un gros lolo comme ça devant lui, ça l'a traumatisé apparemment
Et je sais pas comment, mais j'ai réalisé que moi j'étais pas trop convaincue, enfin en théorie si, mais impossible de m'imaginer donnant le sein... (j'aime pas du tout le contact à cet endroit là, je pense pas que je supporterais la succion d'un petit ) et dur dur d'allaiter avec le papa qui regarde d'un air genre dégouté...
Comme pour confirmer tout ça, je n'ai pas pris une once de volume de poitrine, jamais une goutte n'est apparue même après l'accouchement, rien de rien !
Je me demande encore aujourd'hui ce que MOI je ressens vraiment, si je me suis bêtement laissée influencée, je ne sais pas.
Mais, il y a quelques semaines, j'ai fait un rêve j'allaitais mon bébé, et c'était tellement, tellement extraordinaire... en me réveillant je me suis dis, pas possible que je ne connaisse jamais ça ! alors, je pense que je tenterais, au moins quelques jours pour savoir finalement si je supporte cette sensation, parce que je crois que c'est ça qui m'a freiné au fond ...

Quant au lien entre maman et bébé, pour nous c'est l'écharpe qui nous a permis d'avoir ce contact coeur à coeur

Anae, j'ai été très très suprise par la force de succion de Raphaël, 1h après sa naissance.
Après, ce à quoi je n'étais pas préparée (et qui a été difficile les premiers jours pour moi), c'est la totale dépendance du nourrisson par rapport à sa mère (j'avais vu mes cousins, mais je ne m'étais pas du tout intéressée à eux quand ils étaient nourrissons, donc je partais complètement au pif), ça m'a déroutée de savoir que sa "survie" ne dépendait que de mes seins. Mais les 15 premiers jours passés (pas cool), ça roulait!