Ces insupportables pleurs de bébés

Pour ma part, je pense qu'elle est effectivement bien trop jeune pour un accompagnement des pleurs. Moi, je n'ai commencé avec ma fille que quand elle a eu plus d'un an. Avant, je ne le "sentais" vraiment pas du tout. Par contre, je sais maintenant que c'est vraiment quelque chose dont ma fille a besoin, pour l'avoir pratiqué, même si j'étais sceptique à la base, désormais, je vois que c'est important pour elle de "râler" (c'est plus râler que pleurer, d'ailleurs). Ca doit lui venir de sa mère, c'est une râleuse!

monkeybird a écrit:

Je vais prendre un exemple extrême, mais si je ne vais pas bien, je préfère que mon mari me fasse l'amour pour me faire du bien que de me prendre dans ses bras en me disant vas-y, pleure un bon coup, je t'écoute !

Alors perso, je suis complètement opposée à toi, pour le coup! Je détesterais que mon mari me fasse l'amour quand je vais mal. Bien au contraire, j'ai beaucoup plus envie qu'il m'écoute me plaindre et lui expliquer ce qui ne va pas (ce qui, pour moi, équivaut à des pleurs, car quand on est adultes, on pleure beaucoup moins, mais on sait mieux exprimer les choses, alors qu'un enfant ne maitrise pas la parole, donc il ne lui reste que les pleurs). Ensuite, quand j'ai "craché mon venin", là oui, j'ai envie de distractions, de penser à autre chose, de faire autre chose, mais pas avant.

alsoleo a écrit:

Donc selon toi, le week end, je mets de côté mon envie (besoin) de faire des choses que je ne peux pas faire la semaine et je mets également de côté l'envie que monsieur a de plus s'occuper d'elle et je continue de materner à fond la caisse comme je le fais (très volontiers) le reste du temps?

Je ne suis pas du même avis que Monkey. Je crois qu'il est aussi important de penser à soi. C'est sûr que quand l'enfant est tout petit, on essaye de penser d'abord à lui, mais ça ne veut pas dire non plus s'oublier complètement. Je pense qu'il est sain de passer le relais de temps en temps, plutôt que de finir par craquer complètement. Le tout, c'est de trouver un certain équilibre, c'est-à-dire qu'il ne faut aps que ta fille soit complètement destabilisé et insécurisée, mais elle n'est pas non plus en sucre et elle peut se permettre un leger inconfort de temps en temps (genre que son papa la change, même si il est moins rapide et moins efficace que toi, des petits trucs qu'elle peut supporter, quoi).