alcoolisme et dépistage de l'alcoolisme

je connais quelqu'un (référence à mon topic en partie privée) qui boit beaucoup (souvent bourré, et boit une biere au réveil, entre autre ). Cette personne a passé un test médical, lequel test a dit qu'il avait un taux de "gamma-chais-pas-quoi" très haut (ou très bas?) donc la personne en question en a conclu que cela prouvait qu'il n'était pas alcoolique... Bon, vous voyez la précision des renseignements que je détiens, c'est dingue

Bref, qui s'y connait en alcoolisme et dépistage de l'alcoolisme? C'est quoi cette histoire de "gamma-je-ne-sais-quoi"? Il y a des tests médicaux qui déterminent l'alcoolisme de quelqu'un? Je croyais que c'était la quantité d'alcool ingéré par jour qui déterminait l'alcoolisme (plus de 3 doses d'alcool par jour = alcoolique, non? ). Et puis, de toutes façons, il y a la dépendance physique, mais aussi la dépendance psychique à prendre en compte, non?

je penses aussi que la pinte au réveil est un indicateur bien plus fiable qu'un pseudotest de pseudoscientifique... alcoolo?!

Il y a un topic sur les gamma GT ici:
http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/456.html

Mais de toutes façons, ces tests ne sont que des chiffres, comme tu dis, ce n'est pas ça qui compte.
Est alcoolique quelqu'un qui ne peux se passer de boire deux ou trois jours. Il y a des crises de manque plus ou moins sévères.
Je ne suis pas sûre qu'on puisse parler de dépendance psychique, mais il sagit bien d'une drogue dure et donc le manque se manifeste physiquement de simples frissons et maux de têtes à crises de tremblements etc.
La dépendance entraine une vraie maladie, qui influe sur la personnalité autant que sur la santé.
(mon père était alcoolique, c'est pour ça que je sais tout ça...)
Je n'ai pas vu le sujet en privé, mais je te souhaite bien du courage.

j'ajoute que la personne dont tu parles n'est peut être pas encore dépendante/malade, mais à ce rythme, ça ne saurait tarder...

(pouark! je déteste ce forum , Dupagne est un de ces médecins qui ne supporte pas qu'on touche à la grâândeur de son diplôme )

ça à l'air d'être encore un truc très approximatif qui va pouvoir encore être détourné au profit du tout sécurétaire-répressif résultat, réflexe des gens habitués au baton et à la carotte: recherches d'astuces pour les résultats sanguins, puis après on se "rattrape" y en a qui vont fêter leur victoire

Comme dit Cath, la bière au réveil semble un signe peu trompeur ...

J'avais entendu un psy expliquer qu'on reconnaissait les addictions ou dépendances psychologiques (par exemple chez un ado qui ne communique pas ) au fait que la personne pense à "son truc" (tabac, jeu vidéo, etc) dès son réveil, que ce soit sa première pensée en se levant ....

Le mensuel de la mutu en fait justement son dossier principal ce mois-ci, et je vois qu el'article est en ligne aussi : disponible ici
Avec un petit encart sur "où commence la consommation à risque":

" L'oms a établi des limites maximales recommandées pour une consommation d'alcool à moindre risque. Les limites à ne pas dépasser chez les adultes sont de 14 verres par semaine pour les femmes et 21 pour les hommes, avec au moins un jour sans alcool par semaine. etc... "
(il y a une série de questions des AA notamment pour voir si l'alcool pose un problème, et l'une d'elle est "Vous est-il arrivé, au cours de la dernière année, de devoir prendre un verre le matin pour pouvoir vous lever? "

je crois même que c'est pire que ça, car moi qui ne suis pas alcoolique (je bois de temps en temps un verre de vin, rien de régulier, parfois un verre tous les jours, parfois rien pendant des mois) j'ignore si ça a un lien, mais je ne peux m'empêcher de constater que j'ai eu une période de ma jeunesse ( ) franchement limite question alcool et bien que ça remonte à loin, le fait est que quand je déprime/j'ai les nerfs/je stresse, j'ai très envie de boire un verre et ça, ça m'interpelle très fort je pense qu'on ignore beaucoup de choses encore sur les effets de l'alcool (en autres) sur le cerveau...

CAth, su rle fait que tu aies envie d'un verre, ça ne pourrait pas aussi être lié à l'influence extérieure. Je m'explique: dans beaucoup de film/feuilletons,... dès qu'il y a besoin d'un "remontant", et bien il s'agit d'un verre d'alcool...
Enfin je me demande dans quelle mesure ça peut jouer également.

bof j'en doute je suis pas du genre très influençable, je regarde peu la télé et je ne vois pas tellement ce genre de scène dans ce que je regarde... parcontre, je n'exclus pas avoir peut-être codé ce comportement quand j'était enfant, puisque mon BP à la bibine facile

merci pour les info! Gamma-GT, j'ai appris un truc aujourd'hui!

Bon, je vois que ce truc est sensible aux périodes d'abstinence et vu que la personne en question a fait le test après 3 semaines d'abstinence sous surveillance, cela me semble normal que son taux de gamma-GT soit correct, du coup! Cela ne signifie rien par rapport à son alcoolisme présumé.... Je comprends mieux tout ça. merci encore!

Catherine, j'avoue que ça m'arrive aussi, de penser à boire quand je déprime. Moi aussi, j'ai eu une période limite avec l'alcool (mais bon, après 9 mois de grossesse et 2 ans et demi d'allaitement, je suis sevrée du moins pour le moment). J'ai des cas d'alcooliques dans mes ascendants directs aussi.

Pour ma part, j'ai toujours été persuadée que si je devais tomber dans une addiction, ce serait l'alcoolisme, à coup sûr, donc je fais gaffe à ce sujet, et même si je me fais parfois charrier par mon mari ou par d'autres, je prends ça très au sérieux et je n'hésite pas à me stopper et à le dire quand il faut. Bien entendu, les gens lèvent les yeux au ciel et te disent "c'est pas avec un verre ou deux que tu vas être alcoolo".... certes.... mais c'est comme ça qu'on commence....

Oui, je crois que l'alcool est l'exemple par excellence de la banalisation qui dépasse largement l'inconscience caractérisée lors de ma première grossesse, qu'est ce qu'on m'a bassinée avec les "même pas un petit verre?!"

Personnellement, je considère que déjà quand on a besoin d'un verre tous les jours, c'est déjà de l'alcoolisme "psychologique", notre culture occidentale n'accorde de l'importance qu'à la santé physique mais c'est quand même escentiellement notre psyché qui dirige tout

Catherine a écrit:

Personnellement, je considère que déjà quand on a besoin d'un verre tous les jours, c'est déjà de l'alcoolisme "psychologique"

oui, je suis d'accord. Sauf que dans des cas comme ça, le gars il va te dire qu'il n'en a pas "besoin" mais juste "envie" et qu'il peut arrêter quand il veut. Bref, le mot "besoin", moi, je ne le mettrais même pas, je dirais "quand on boit 1 verre par jour, c'est déjà de l'alcoolisme", parce que le "besoin", c'est dur à définir

La personne dont je parle depuis le début, par exemple, elle dit toujours qu'elle "arrête quand elle veut", qu'elle n'en a pas "besoin".... mais elle en a envie tous les jours! Perso, je me souviens d'une époque où j'avais envie de boire tous els week-end. On ne peut pas dire que j'en avais "besoin", car il n'y avait pas de crise de manque et je ne cherchais pas à toux prix à boire, mais quand même, j'y pensais, pas tout le temps, mais j'y pensais parfois. Je considère qu'à cette époque, j'étais alcoolique car l'alcool tenait une place dans ma vie.

J'ai du mal à considérer la personne qui boit 1 verre de vin par jour à table comme un alcoolique. Pour moi c'est véritablement la dépendance, le fait de ne pouvoir vivre sans.
Nous on a des amis qui boivent (trop) tous les week end en faisant la fête et bien ils serainet bien incapable de se passer de boire pendant leurs fiestas et j'avoue que ça je le considère plus comme une sorte d'alcoolisme car il y a une vraie dépendance.

Pour mon cas perso, je ne buvais pas quotidiennement mais par contre à chaque fois qu'on était invité chez des amis, je buvais plus que de raison sans savoir (arriver) à m'arrêter.
Finalement la grossesse de Juliette a été salvatrice puisque j'ai compris que je n'avais pas besoin de boire plus que de raison pour m'amuser, m'éclater ! C'est con à dire comme ça mais avant pour moi passer une bonne soirée c'était picoler un peu trop.

vi, je suis d'accord, y a quand même des tas de gens qui boivent un verre de vin tous les jours, par habitude "sociale", parceque c'est "bon pour la santé" ( faut encore que ce soit du rouge de qualité et pas un verre plein à raz-bord ) et qui pourraient probablement s'en passer, je ne considère pas ça comme de l'alcoolisme non plus, c'est pour ça que j'ai précisé besoin parceque y a aussi des tas de gens pour qui cet unique verre de vin (ou autre alcool) est la première pensée en rentrant

pour ma part, rien que penser à l'alcool , je trouve que c'est une forme de dépendance. On ne devrait pas penser à ce qu'on va boire, du moins pas plus qu'à ce qu'on va manger par exemple. A partir du moment où on se projète dans les moments où on va boire, qu'on pense aux alcools qu'on va boire, je trouve que c'est déjà le début d'une dépendance psychologique. Peut-être que j'y vais fort, j'en sais rien

vivi, je crois qu'on est d'accord en fin de compte, simplement je pense que certaines personnes se servent un verre de vin lors du repas sans plus réfléchir que pour avaler leur assiette ou leurs petites pilules de vitamines, une habitude en quelque sorte, comme d'enlever ses chaussures en rentrant, mais c'est pas la majorité, on est bien d'accord

Catherine a écrit:

le fait est que quand je déprime/j'ai les nerfs/je stresse, j'ai très envie de boire un verre et ça, ça m'interpelle très fort

Idem ici. Parfois, j'ai aussi super envie d'une clope (je précise que je ne fume que trèèèèèès occasionnellement, genre rien pendant des années, puis 4 d'un coup lors d'une soirée...)

Sinon, j'avoue que j'aime bien mon demi verre de Bordeaux avec le fromage (j'avoue, on a carrément le bag-in-box en permanence à la maison ) Mais comme je peux m'en passer sans problème et que je n'en bois pas systématiquement, ça ne fait pas de moi une alcoolique, non?

mmmh... ... ...



































non!

et moi j'aime bien un tit verre de bière de temps en temps mais avec ou sans alcool c'est kifkif (à la limite je préfère sans, sinon ça tourne j'aime pas ça )
(par contre c'est clair qu'en tant qu'étudiante, quand j'y repense, c'était parfois limite, même si il n'y a jamais eu de dépendance)

Ouaip, moi je suis pas dépendante physiquement de la clope, mais si je bois un verre, ya pas moyen, m'en faut une avec !
Bon, comme je bois quasi-jamais.... (faut dire que j'ai pas spécialement l'occasion :p)