Des mamans d'enfants aux troubles autistiques ?

Coucou,

Peut-être pourrez-vous m'aider à trouver des mamans, ou des liens, des infos sur des parents qui vivent avec des enfants qui ont des troubles du comportement.
Mon neveu a ce type de problème et ses parents ont fini par craquer en écoutant le psy, ils ont accepté qu'il lui colle du risperdal (http://www.doctissimo.fr/medicament-RISPERDAL.htm), je suis verte !
J'aimerais trouver un forum de parents de ce type qui ont trouvé des alternatives plus saines à travers l'alimentation ou des médecines traditionnelles...
D'avance merci !

ouh là, "troubles autistique" c'est très vague, c'est une notion un peu fourre-tout où les psy mettent tout ce qui ne rentre pas bien dans les autres cases... A mon avis (enfin, je ne suis pas une pro), ça va être dur de te donner une réponse précise... Le mieux, ce serait sûrement de convaicnre les parents d'aller voir un medecin plus versé vers des pratiques plus douces, comme un medecin-homeopathe par exemple, et voir ce qu'il conseille...

Sinon, ayant travaillé 10 ans dans des colos pour enfants et pour adultes handicapés mentaux, je ne peux que dire que je comprends les parents: on veut le bien être de son enfant, mais c'est super dur, quand les troubles sont assez violents, de ne pas cèder à la pression et de ne pas le mettre sous calmants. J'en ai vu plein, des adultes sous camisole chimique. C'est triste, mais d'un autre côté, pour avoir vu ces adultes sans camisole chimique, je peux dire que je comprends les parents, parce que certains troubles peuvent devenir ingérables, surtout à la longue. A l'adolescence, c'est souvent particulièrement chaud, après, ça se calme en général.

Cet enfant est-il né avac des signes précurseurs, ou cela est-il apparu plus tard?

Ils peuvent déjà s'interroger sur un lien possible avec la vaccination et, le cas échant, il semblerait que ce genre d'autisme ("né" d'une interaction entre cette vaccination et un terrain opportuniste) soit étroitement lié avec une allergie au gluten (et donc beaucoups d'états s'améliorent spectaculairement avec un régime strict sans gluten)

ptèt une piste...

Oui je leur ai déjà parlé du régime sans gluten, et surtout d'aller voir un très bon homéopathe mais ils sont moins versés que moi dans les thérapies plus douces, ils n'y connaissent rien et ne savent plus trop vers quoi se tourner. Je leur ai parlé aussi de la vaccination mais ça, c'est plus délicat...

Signes précurseurs : naissance avec une semaine de retard et bébé qui a parlé très tard. Ne souriait pas beaucoup et peu de communication avec les autres, ne jouait pas beaucoup. Il a maintenant 5 ans.

Je cherche surtout une association de parents qui a des "ramifications" en lorraine. Ils habitent là-bas, qu'ils ne soient pas seuls. Leur fiston parle mais a du retard à l'école évidemment et il est très colérique à ses heures, dur de le contrôler. A part ça il est adorable. Il est très dur surtout avec ses parents... enfin classique ça.

S'ils ne sont pas prêts à sortir du circuit classique, j'ai peur que tu ne puise pas faire grand chose pour les aider c'est imencablement des batteries de tests pour une classification et un traitement chimique à la clef

pour les signes que tu me cites, ce sont des signes qui viennent déjà bien plus tard; à la naissance et jusqu'a deux mois, ils avaient des soupçons de trouble comportemental? (bébé hypotonique, le regard "éteint", pas de sourire même dans son sommeil, etc...)

"...il est très colérique à ses heures, dur de le contrôler. A part ça il est adorable. Il est très dur surtout avec ses parents..." ça ne ressemble pas à de l'autisme!? ou alors ma fille est autiste à 9 sur l'échelle de Richter! Ils n'ont pas "tout simplement" des problèmes relationnels?

clydwen a écrit:

...naissance avec une semaine de retard ...

ça, c'est vraiment, mais vraiment pas fiable comme "signe" hein! surtout avec les DPA à la c** qu'on fourgue aux mamans et y a des tas de gosses qui parlent "en retard" parcequ'ils ont autre chose à foutre, y a tellement de choses à apprendre pour un petiot! Peu de communication avec les autres, ça ne correspondrait pas à son entrée en collectivité par hasard? parceque si ce petiot est particulièrement sensible, y a de quoi se sentir agressé par des journées agitées Pour ce qui est de peu jouer, hors mis que cela reste très subjectif (c'est maaaal de rester sans rien faire dans notre société hors les enfants ont besoin de rêvasser pour décanter leurs apprentissages et se construire) Madeleine a montré de moins en moins de sens d'initiative avec notre interventionnisme invasif et ça s'est nettement dégradé à 3 ans avec la télévision: prostrée dans le canapé et colérique quand on éteignait cet engin de malheur Depuis qu'on a viré la télé, elle ne fait plus de colère et joue à nouveau! Je suis convaincue que les enfants hyper-sensibles ont du mal à gèrer les émotions que génèrent ce qu'ils voient à la télé, surtout à l'acquisition de la pensée abstraite (environ 3 ans).

Pour la colectivité, c'est déjà plus délicat de changer de "régime" quand les parents travaillent, mais perso, on a essayé l'école deux mois et ça a été la dégringolade en capacités de communication elle a mis 5 mois à redevenir comme avant (genre crier "BONJOUR!!!" à tous les passants et "TU VIENS JOUER AVEC MOI?" à tous les enfants et ados qui passent devant notre jardin )

Il faudrait que tu en saches un peu plus sur ce qu'il a avant de proposer quoi que ce soit.....trouble autistique, ç a peut vouloir dire tout et n'importe quoi....pour ma part, j'étais sous risperdal depuis 1 an et j'ai commencé a arreter il y a quinze jours....ma mère qui est pro medecine douce a voulu me donner un traitement a faire tout a fait naturel....j'ai donc arreté le risperdal et ça a été très grave, ça aurait pu me couter une hospitalisation lourde...j'ai vite repris mes comprimés de risperdal, et maintenant tou va pour le mieux....pour ma part c'était pour traiter un symptome schizoprhénique....attention, avec les medecines douces, il ne faut pas faire n'importe quoi....c'est très bien, mais parfois, dans certaines pathologies, il vaut mieux passer par des produits forts pour eviter une hospitalisation ou ce sera bien pire.....la preuve, j'étais sous risperdal, et maintenant tout roule.....

je suis d'accord avec dragibus, c'est beaucoup trop complexe pour qu'on donne des conseils de medoc ou de choses à faire. Evidemment, comme dit Cath, certains medecins "diagnostiquent" trop vite des troubles autistiques à des enfants qui sont juste un peu turbulents en raison d'un gros boulversement, mais c'est pas non plus systématique: l'enfant peut parfaitement avoir de vrais troubles autistiques, on n'en sait rien, on ne le connait pas. C'est pour ça que je disais qu'il faut trouver un docteur qui puisse les aider et il ne faut pas qu'ils hésitent à consulter plusieurs médecins pour avoir plusieurs sons de cloche.

Les assoc de parents d'enfants autistes, ça existe, malheureusement, je ne connais pas d'adresse dans cette région, mais il doit y avoir des sites internet qui donnent un certain nombre d'adresses. Ensutie, il faut appeler les gens, même si l'assoc n'est pas dans leur coin: à cette assoc, il y aura peut-être quelqu'un qui connait quelqu'un qui a une assoc dans leur coin: c'est comme ça que ça marche, par le bouche à oreille.

je n'y connais rien en trouble autistique, mais je me souviens juste qu'Aletha Solter en parlait tres rapidement dans son livre, et que pour certains "cas" elle preconisait l'etreinte et l'ecoute active des pleurs (je ne peux pas reprendre le passage, on a reussi à preter le livre à mes beaux-parents).
c'est tout ce que j'ai trouvé sur internet dessus
http://perso.orange.fr/maurice.villard/autisme4.htm
c'est un temoignage un peu brouillon sur lequel je ne suis pas entierement d'accord, mais bon là n'est pas le propos, je ne sais pas si ca peut etre une piste
Milla aussi est née avec 1 semaine de retard, en quoi cela peut-il jouer ?
tout comme Catherine je pense qu'en restant fixé sur certains "criteres" on range tres vite les personnes dans certaines categories, et une fois qu'on est "rangée" c'est bcp plus difficile de sortir de cette case car la perception est faussée, mm si on ne devrait mm pas y etre à l'origine on s'y dirige completement (on agit comme si), enfin bon je me permets de dire ca mais c'est malheureusment qq chose qu'il m'arrive de faire

Personnellement, je mettrais autant de précautions face aux alternatives douces qu'à la sacro-sainte médecine alopatique: les effets "miraculeux" de certains médicaments peuvent être très vicieux et puisqu'on parle d'expérience propre, je pourrais donner l'exemple contraire (personnel) de médicaments qui ont pu me donner l'impression d'aller un peu mieux qu'avant ( effet placebo? ) mais qui me plongeait dans les 36èmes dessous si j'avais le malheur de les arrèter (et d'un état dépressif, je me retrouvais dans un état de paranoïa aigue ) Alors les inhibiteurs et autres neuroleptiques, ça parait parfois bien joli, mais la vérité c'est qu'on ne connait absolument pas les concéquences sur "l'après" Donc, à fortiori sur un petit cerveau de 5 ans en pleine croissance, je persiste: prudence prudence...

Catherine, je suis d'accord avec toi, pour subir des effets de traitements médicamenteux pris par ma mère lorsqu'elle était enceinte de moi et aussi dans mon enfance...
Pour les signes avant-coureurs, j'ai mis en avant ce que les "psychologues" ont mis en avant lors du soit-disant diagnostique de mon neveu. Pour moi cet enfant n'est pas autiste ! Et les petits troubles qu'il a passeront à mon avis avec l'âge même si c'est gênant pour la colletivité. grrrrrrrr ! Il faut le mettre dans le même moule que les autres, ça me tue ça ! Il fait des phrases d'un enfant de trois ans, et comme je ne le vois pas souvent, c'est dur de le voir évoluer.
Plus qu'à un traitement médical, je pense à un régime alimentaire sans gluten, ça ne coûte rien d'essayer et de la micro-nutrition. Après à voir l'évolution...
J'ai trouvé des associations aussi sur le net, j'ai transmis mais bon... comme vous le dites, je ne peux pas les forcer à changer de toubibs ! Ils n'en ont vu que deux, et deux psychiatres... Le petit est suivi en cours à l'hosto 2 jours par semaine et trois jours à l'école avec une assmat dans la classe pour lui. Ils font confiance au corps médical, c'est ce qui les différencie de moi quelque part, je m'en méfie beaucoup ! :o))
Il voit aussi un psychologue. C'est un enfant très sensible évidemment.
Enfin, je vais bien voir ce qu'ils me répondent.
;o)

pour ma part, franchement, je refuse de me prononcer pour ou contre les medocs.

Je connais des adultes souffrant de "troubles autistiques" (je pense à 2 personnes), j'ai vécu avec eux pendant 1 mois plusieurs années de suite, et je les ai vu évoluer sans médoc et avec medoc (dans un cas une "camisole chimique" et dans l'autre de l'homeopathie). Très franchement, je ne me vois pas juger les parents dans un cas comme dans l'autre.

Pour le premier qui prenait des medoc super forts qui le "rendaient KO", je peux comprendre les parents qui "droguaient" leur enfant, car il était clairement très violent et très ingérable, je ne dis pas que j'approuve, mais peut-on les juger? c'est tellement dur pour eux, moi, je préfèrais quand il ne prenait pas de medoc, je le trouvais plus vivant ( ) plus heureux (?) mais d'un autre côté, je n'ai vécu avec lui qu'un mois par an pendant 3 ans, je n'avais pas à supporter ses perpétuelles crises toute l'année, c'est plus facile d'être dans mon cas que dans celui de ses parents.

Pour l'autre, qui prenait des medoc homeopathiques, clairement, il n'aurait rien pris, c'était pareil (lors d'une crise de violence, les pompiers lui ont administré une dose de calmant qui aurait endormi un cheval et cela l'a à peine ralenti). Je comprends que les parents refusent de droguer leur enfant, mais dans ce cas-là, ils en payait un lourd prix. Il était ingérable et quand nous avons voulu le rendre à ses parents, sa soeur nous a supplié de le garder car ses parents étaient épuisés. Etait-ce une vie pour eux? Et pour ses frères et soeurs qui eux aussi payaient le prix des choix de leurs parents?

Bref, c'est vraiment une question très dure, et je ne crois pas que nous avons le droit de juger des choix de ces parents-là, parce que nous ne vivons pas ce qu'ils vivent quotidiennement.

Pour le cas dont tu parles, Clydwen, je ne connais pas l'enfant donc c'est encore plus dur de dire quoi que ce soit.

Ah mais mamykro, pour les cas vraiment très durs, je comprends très bien qu'on en arrive à la camisole chimique hein!...je m'interroge juste de l'agravation de leur état par rapport à avant la toute première médication le cerveau n'est-il pas (dans certains cas) devenu dépendant de cette camisole chimique?

...en tout cas, m'a pas l'air bien "méchant" le petit neveu de Clydwen

Et consulter un psycholinguiste? Ils sont vraiment spécialistes des troubles de la communication.

j'en sais rien, c'est dur de savoir... et puis, quand je vois comment je suis parfois épuisée par Perrine, qui n'est quand même pas très violente franchement, j'en sais rien, j'arrive pas à me prononcer tu vois, je ne suis pas à la place de ses parents, je ne vis pas ce qu'ils vivent, vraiment, je trouve ça très dur de dire quoi que ce soit

Justement à propos de l'autisme et de l'alimentation vous avez vu le dernier biocontact? il y a un article d'une maman justement qui a réglé les problèmes de son fils par l'alimentation.

Je pense que c'est une bonne piste à creuser.
Sinon le numéro parle des émotions en générales c'est assez intéressant.

Coucou, désolée de ne pas être repassée depuis, j'ai une vie un peu "débordante", pourtant je n'ai qu'un bébé ! Mais beaucoup de boulot !

Dans le cas de mon neveu, c'est tout à fait gérable sans médicaments même si c'est un peu épuisant, il faut le reconnaître. Mais ma puce aussi est épuisante, elle parle et court toute la journée. Finalement son cousin est plus calme qu'elle. Il a juste des sautes d'humeur de temps en temps, mais c'est surtout avec ses parents. Le peu de fois où je l'ai gardé quelques journées, je n'ai eu aucun problème à part un excès de timidité les premières heures. Je pense plutôt que c'est psychologique, un conflit latent avec ses parents... et aussi dû aux conflits entre les parents qui ont eu une phase où ils ne s'entendaient pas bien, aggravée par le petit qui bien évidemment en subissaient les conséquences.
Il a une maman très envahissante qui l'empêchait de tout faire petit tellement elle est stressée, elle a toujours eu peur qu'il lui arrive qch donc était sans arrêt derrière son dos et limitait les activités. Du coup il a peur de tout et hésite à faire des choses qu'il ne connaît pas, il manque totalement de curiosité, ce qui n'est généralement pas le cas des petits enfants. Mais il doit y avoir un petit truc à la base, il a toujours été détaché du monde. Moi ça ne me choque pas, il est différent de ce qu'on essaie de faire des enfants maitenant avec tout le conditionnement social qui va avec.
Ses parents ont choisi cette médication uniquement pour qu'il se stabilise et suive à l'école.
...

Bonjour,

Je n'avais pas vu ce post avant ... je sais pas si cela peut etre encore utile mais il y a ces assocs en Lorraine :

http://perso.orange.fr/creai.lorraine/thm/autisme.htm

bon courage

Arglll, pas eu le temps de lire le dernier Biocontact encore, mais je suis en vacances vendredi ;o) Je vais regarder ça.

Merci pour le lien Pegpeg ! Je transmets